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THIRIEZ les accumules Il aura suffi de quelques banderoles pour faire frisoter la moustache de Frédéric Thiriez. « Pas de compromis, le foot c’est le samedi » ou encore « Boycott Be In » : voilà ce qu’on pouvait observer dans certains stades de L2, à l’initiative du collectif « SOS Ligue 2 », lors de la première journée de l’exercice 2013-14. De quoi fortement irriter le président de la Ligue de football professionnel, qui s’est empressé d’expédier, le 6 août dernier, un courrier à ses homologues de clubs de L1 et de L2 pour leur demander d’interdire ces banderoles… sous peine de sanctions financières. Un message reçu cinq par cinq à Nancy ou à Lens par exemple, où des supporters Sang et Or se sont vus interdire ce samedi l’accès au stade Francis Le Basser (Laval) de banderoles militant contre la programmation des matches de Ligue 2 le vendredi. « Certains de nos membres avaient des t-shirts « SOS Ligue 2 » qui ont été refusés dans un premier temps par la sécurité. On a réussi à les faire rentrer après dialogue, mais toutes nos banderoles ont été catégoriquement refusées par la sécurité de Laval. On a voulu lancer des chants, on nous a menacés de nous retirer le mégaphone pour qu’on ne lance pas de chants hostiles à BeIn Sport et à la Ligue, raconte Pierre Revillon, représentant des Red Tigers, un groupe de supporters artésiens. M. Frédéric Thiriez est en train de faire une dictature du football français. Et il en impose les règles. » « Un horrible chantage » « C’est un horrible chantage pour les clubs et une atteinte à la liberté d’expression des supporters », estime Guillaume Navarro, supporteur du Nîmes Olympique et cadre du collectif SOS Ligue 2. D’autant que ces banderoles n’ont rien d’insultant. Nous souhaitons une programmation qui permet de faire venir un maximum de monde au stade. Pour nous, le football se vit au stade et pas à la télévision. » Mais au moment d’entrer en contact avec Frédéric Thiriez, c’est porte close que trouve à chaque tentative le collectif « SOS Ligue 2 ». « On a toujours voulu privilégier le dialogue mais Frédéric Thiriez ne répond à aucune de nos sollicitations, poursuit Guillaume Navarro. Le stade devient notre unique lieu d’expression. Lors de la 1ère journée, on a reformulé notre demande d’ouverture au dialogue. Et la réponse que l’on a eu, c’est la censure des banderoles. » Pourtant, le dialogue semblait s’être bien noué entre les deux parties. Mieux, la tension était quelque peu retombée après que le collectif « SOS Ligue 2 » a obtenu, en janvier dernier, le recul des horaires des matches le vendredi à 20h (au lieu de 18h45 initialement)… qui avait tout de même coûté trois millions d’euros à la Ligue. « On est très surpris parce qu’on avait eu une réunion (le 10 novembre 2012, ndlr) pour discuter du problème des matches à 18h45. Lors de cette réunion, Frédéric Thiriez avait dit que la porte était grande ouverte et qu’il se félicitait d’avoir un interlocuteur crédible chez les supporters pour pouvoir discuter et améliorer la situation. Mais Frédéric Thiriez ne nous a plus jamais parlé. C’est un sens du dialogue un peu particulier… » Un dialogue de sourds, surtout, qui s’est durablement installé ces derniers mois. Mais face à la répression réclamée par Frédéric Thiriez, le collectif « SOS Ligue 2 » ne compte pas baisser les bras. « On sait que notre combat est très compliqué, que notre adversaire est de taille, insiste Guillaume Navarro. On a des idées. On veut les faire valoir. De quelle manière ? On n’en sait rien. On verra comment mais on continuera. »
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 21:23:43 +0000

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