TOGO Déclaration sur la nouvelle situation politique - TopicsExpress



          

TOGO Déclaration sur la nouvelle situation politique ouverte Imprimer :Imprimer E-mail :E-mail commenter cet article / voir les commentaires Note utilisateur: / 0MauvaisTrès bien Déclaration sur la nouvelle situation politique ouverte par la mascarade électorale du 25 juillet 2013 au Togo 6 septembre 1902 – 6 septembre 2013 : il y a 111 ans, naissait SylvanusEpiphanioElpidioKwami OLYMPIO qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prenait la direction de la lutte pour l’indépendance du Togo avec ses compagnons du Comité de l’unité togolaise (CUT), en mobilisant le...peuple togolais sur un terrain essentiellement électoral où le mouvement nationaliste s’est d’abord constitué et renforcé pour ensuite conduire notre pays à la conquête de son indépendance nationale. A partir des premières élections législatives du 10 novembre 1946 où ils remportèrent le siège du député du Togo au Parlement français en élisant Martin AKU et celles du 8 décembre 1946 où ils raflèrent la majorité des sièges à la toute première Assemblée représentative du Togo (ART) dont Sylvanus OLYMPIO fut élu président, s’engagea un intense combat pour la libération nationale soutenu par les syndicats contre lequel le pouvoir colonial français mobilisa toutes ses ressources. De cette année 1946 à 1958 soit pendant une bonne douzaine d’années, usant de la plus féroce répression qui arracha la vie de nombreux martyrs et de fraudes électorales aussi systématiques que gigantesques, le colonialisme français, dans toutes ses tendances politiques de droite comme de gauche collectivement intéressées au pillage colonial de notre pays, s’attèlera à briser cet impétueux mouvement national de libération qui finira par triompher de toutes ces difficultés. A nouveau, ce fut par des élections législatives, celles tenant lieu de référendum du 27 avril 1958, que le peuple togolais arracha la conquête de son indépendance nationale dont la proclamation sera faite, deux ans plus tard, le 27 avril 1960. Il importe de faire ce rappel de l’histoire du combat pour notre libération nationale pour saisir la véritable signification des difficultés auxquelles le Togo est confronté avec la mascarade de législatives tenue ce 25 juillet 2013. Une gigantesque et grossière mascarade électorale : Ainsi donc, comme l’avait prévu et annoncé le Parti des travailleurs par sa déclaration du 4 juillet 2013, les consultations électorales qui se sont finalement tenues ce 25 juillet 2013 se sont confirmées comme une gigantesque et grossière mascarade électorale singularisant un des plus rocambolesques processus électoraux organisés ces 20 dernières années au Togo. C’est pourquoi il avait tenu définir une position sans ambigüité à leur endroit en décidant que, « Pour sa part, (il) ne participe pas et n’appelle pas à participer à cette mascarade de législatives qui s’organise dans les conditions les plus fantaisistes qu’un processus électoral ait jamais connu au Togo. » En effet, depuis le recensement électoral, commencé le 15 mars 2013, jusqu’à la désignation du bureau de la nouvelle assemblée croupion, le 2 septembre 2013, des violations et manipulations multiformes auront grevé l’ensemble du processus durant tout son déroulement : avant, pendant et après le scrutin. Avant le scrutin, le Parti des travailleurs, par sa déclaration du 4 juillet 2013, avait énuméré quelques uns parmi les nombreux faits qui annonçaient d’avance la mascarade électorale en vue notamment : « l’absence d’un Code électoral (…) à la veille du scrutin ; une liste des candidats légalisant de nombreuses irrégularités ; un fichier électoral favorisant les fraudes massives ; la violation flagrante des dispositions légales régissant la campagne électorale ; une prétendue « Commission électorale nationale indépendante » totalement partisane et dérogeant aux dispositions légales existantes ; l’instauration et l’entretien, par le pouvoir en place, d’un climat politique (et social) délétère impropre à l’organisation d’un scrutin apaisé ; le refus d’accéder aux revendications multiformes visant à mettre un terme au découpage électoral inique prévalant depuis des décennies ; le refus d’accéder à la revendication démocratique que (…) soient enfin tenues les élections municipales ; la réactivation de milices inféodées au régime en place (…) » Le 25 juillet, jour du scrutin, les conditions d’impréparation et manipulations manifestes qui se sont révélées au grand jour témoignaient à suffisance de la préméditation d’un dispositif uniquement destiné à assurer au parti gouvernemental UNIR/RPT des résultats préfabriqués à travers le recours à toute la panoplie usuelle de techniques de fraudes électorales notamment : multiples sabotages délibérément organisés par les membres des bureaux de vote (généralement de l’UNIR/RPT) dans les circonscriptions électorales réputées favorables aux partis de l’opposition : arrivés en retard ou ne se sont même pas présentés ; début tardif des opérations de vote dans de nombreux bureaux de vote à travers le pays (dans l’après-midi en certains endroits alors qu’elles étaient censées débuter à 7H) ; livraison tardive ou absence de matériel électoral (urnes, bulletins de vote, liste d’électeurs et autres accessoires) ; suppression inopinée de nombreux bureaux de vote et création illégale de nouveaux bureaux pour la plupart fictifs ; bourrage d’urnes ; etc. Après le scrutin : * la centralisation des résultats s’est faite dans les mêmes conditions de fraude qu’auparavant créant toutes les difficultés du monde à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à publier un quelconque décompte fiable des suffrages exprimés lors de ce scrutin. Comme le confirme le Rapport intérimaire n° 5 de la mission d’assistance de l’Union européenne : « Aucun résultat ni aucun procès-verbal des opérations électorales par bureau de vote n’ont été rendus public par la CENI, hypothéquant le bien fondé d’un contentieux des résultats exclusivement basé sur les copies des procès-verbaux remises aux délégués des candidats. A l’heure où les résultats provisoires étaient proclamés, le personnel du Centre national de traitement des données procédait encore à la saisie des procès-verbaux remontés du terrain, la centralisation des résultats par bureau de vote sur la base de l’original du procès-verbal prenant plus de temps que prévu. » * la proclamation des résultats par les institutions dévolues à cet effet (CENI, Cour constitutionnelle), entièrement aux ordres du régime UNIR/RPT, face au tripatouillage excessif des résultats centralisés par les Commissions électorales locales, ont balayé toutes les constations matérielles pertinentes de fraude et multiples irrégularités faites sur le terrain. Au final, la Cour constitutionnelle, en violation de la règle établie de publication des suffrages portés sur les différents candidats, ne s’est bornée qu’à « proclamer », en forme de résultats définitifs, que des résultats globaux et une liste des candidats que le pouvoir a bien voulu « désigner » au terme de ce scrutin ; * la première réunion de l’Assemblée croupion issue de cette mascarade électorale, pour clore ce summum d’illégalité, a tenu toutes ses promesses en confirmant une énième violation du tout nouveau Règlement intérieur fraîchement adopté pour régir le fonctionnement de cette institution. Pour toutes ces raisons, le Parti des travailleurs tient à condamner et à dénoncer dans ces législatives du 25 juillet 2013, le 10e coup de force électoral du genre en 20 ans, depuis que le soulèvement du peuple togolais, le 5 octobre 1990, a arraché la restauration du pluralisme politique au Togo après 23 années de sanglante dictature d’Eyadéma. Il décrète solennellement l’Assemblée issue de cette mascarade électorale comme étant totalement illégale et illégitime et lui dénie toute prétention à représenter le peuple togolais. Des résultats proclamés qui ne peuvent masquer la réalité d’un double rejet : Les résultats définitifs truqués proclamés le 12 août 2013 par la Cour constitutionnelle donnent les chiffres globaux suivants : — Nombre total des inscrits sur le territoire de la République togolaise : 3 044 332 ; — Nombre total des votants : 2 011 203 ; — Nombre des bulletins nuls : 116 314 ; — Nombre total des suffrages exprimés : 1 891 773 ; — Taux de participation : 66,06 %. Quelle signification donner à ces résultats préfabriqués ? • Rejet du régime RPT : Un simple calcul permet de faire le constat de l’ampleur du phénomène d’abstention qui a marqué ce scrutin du 25 juillet 2013 : 1 033 129 électeurs représentant un taux de 33,94 % du corps électoral se seraient abstenus de se rendre aux urnes soit plus d’un électeur sur 3 alors qu’ils étaient 84,92 % du corps électoral à avoir voté en 2007 soit une baisse de 18, 86%. Le phénomène abstentionniste, beaucoup plus important en réalité que ce qu’indiquent ces chiffres a dominé ce processus électoral et constitue le plus cinglant aveu que le régime UNIR/RPT puisse lui-même faire de son propre rejet par le peuple togolais même s’il est permis de penser que ces chiffres ont de toute évidence été tripatouillés pour arriver au taux de participation proclamé de 66,06%. En effet, il est bien connu au Togo que l’occurrence des trois 6 de ce nombre relève de la mystique ésotérique par laquelle tout est mis en œuvre pour faire coller certains faits politiques comme ces élections à la date de naissance de Faure GNASSINGBE qui serait né le 6 juin 1966 à 6 heures du matin. • Rejet d’une opposition collabo ayant conduit à une défaite électorale sans combat ! L’autre enseignement à tirer de ces résultats est le cinglant désaveu infligé à une opposition institutionnelle parjure par le peuple togolais qui a ainsi clairement exprimé son rejet de sa politique de collaboration avec le régime UNIR/RPT en acceptant de participer aux élections à ses conditions, sous la pression des chancelleries et de la hiérarchie catholique, au mépris de son engagement initial d’empêcher l’organisation de toute élection non transparente. Désorienté par ce double langage et cette volte-face de l’opposition institutionnelle et affligé par sa politique répétitive d’aveuglement électoraliste, sans issue depuis 20 ans, le peuple togolais, qui était très peu motivé et mobilisé, l’a sévèrement sanctionnée par ce retentissant boycott qui a créé les conditions d’une défaite électorale sans combat. 20 ans de 10 mascarades électorales depuis 1993 : un véritable paradoxe politique au Togo : Les mascarades électorales du 25 juillet dernier sont venues clore une période de 20 ans où une dizaine de mascarades électorales se sont succédé depuis le soulèvement populaire du 5 octobre 1990 qui a ouvert la voie à la réinstauration du pluralisme politique au Togo, avec des résultats fantaisistes autoproclamés par le régime RPT comme suit : Date Echéance Résultats de l’opposition et/ou des partis satellites du RPT Résultats du RPT 1 25 août 1993 Mascarade d’élection présidentielle massivement boycottée par la population avec massacres dont ceux d’Agbandi - Jacques Amouzou : 1,90% - AdaniIfé de l’ATD : 1,67% Gnassingbé Eyadéma (RPT) : 96,42% 2 6-20 février 1994 Mascarade de législatives boycottée par la plupart des partis de l’opposition - CAR : 36 sièges - UTD : 7 sièges - UJD : 2 sièges - CFN : 1 siège RPT : 35 sièges (avec les 7 sièges de l’UTD offerts par Edem KODJO, nommé 1er ministre, le RPT s’arroge la majorité à l’Assemblée) 3 21 juin 1998 Mascarade de présidentielle « sortie de son cadre légal », s’achevant par une véritable inversion des résultats GilchristOlympio (UFC) : 532.771 voix (34,2%) YawoviAgboyibo (CAR) : 149.006 voix (9,6%) ZarifouAyéva (PDR) : 47.078 voix (3,0%) Léopold Gnininvi (CDPA) : 12.715 voix (0.8%) Jacques Amouzou (ULI) : 5.461 voix (0.4%) Gnassingbé Eyadéma (RPT) : 811.837 voix (52,1%) 4 21 mars 1999 Mascarade de législatives boycottée par les partis de l’opposition Independants : 2 sièges RPT : 79 sièges 5 27 octobre 2002 Mascarade de législatives boycottée par les partis de l’opposition RSDD : 3 sièges UDPS : 2 sièges JUVENTO : 2 sièges MOCEP : 1 siège Indépendants : 1 siège RPT: 72 sièges 6 1er juin 2003 Mascarade de présidentielle E. Bob-Akitani (UFC) : 784.102 voix (33,7%) YawoviAgboyibo (CAR) : 119.372 voix (5,1%) M. DahukuPéré (PSR) : 51.304 voix (2,2%) EdemKodjo (CPP) : 22.482 voix (1,0%) Nicolas Lawson : 4.847 voix (0,2%) Léopold Gnininvi (CDPA) : 409 voix (0,0%) Gnassingbé Eyadéma (RPT) : 1.345.159 voix (57,8%) 7 24 avril 2005 Mascarade de présidentielle noyée dans un bain de sang à la mort d’Eyadéma organisant une succession monarchique au profit de son fils Faure Essozimna Emmanuel Bob-Akitani (UFC) : 38,25% Nicolas Lawson (PRR)*: 1,04% Harry Olympio (RSDD) : 0,55% Faure Gnassingbé (RPT): 60,15% 8 14 octobre 2007 Mascarade de législatives organisée sur la base d’un découpage électoral inique UFC : 27 sièges CAR : 4 sièges RPT : 50 sièges 9 4 mars 2010 Mascarade de présidentielle J-P. Fabre (UFC) [FRAC] : 692.554 voix (33,94%) YawoviAgboyibo (CAR) : 60.370 voix (2,96%) AgbéyoméKodjo (OBUTS) : 17.393 voix (0,85%) B. Adjamagbo-Johnson (CDPA) : 13.452 voix (0,66%) BassabiKagbara (PDP) : 8.341 voix (0,41%) Nicolas Lawson (PRR) : 6.027 voix (0,30%) Faure Gnassingbé (RPT): 1.242.409 voix (60,89%) 10 25 juillet 2013 Mascarade de législatives CST : 19 sièges Coalition Arc-en-ciel : 6 sièges UFC : 3 sièges Sursaut national : 1 siège UNIR/RPT : 62 sièges Comme on peut le constater à l’analyse de ce tableau, minoritaire dans le pays et unanimement vomi par le peuple togolais, le régime RPT du clan dictatorial des GNASSINGBE n’a paradoxalement réussi à se maintenir en place depuis 20 ans qu’en truquant les élections qu’il ne pouvait jamais gagner à la régulière, comme stratégie de sa politique de conservation du pouvoir. Quelle responsabilité ? Bien entendu, le régime UNIR/RPT du clan des GNASSINGBE porte la responsabilité essentielle de la tragédie togolaise pour son acharnement à maintenir sa domination sur le Togo depuis bientôt 47 ans car il n’a jamais cessé d’être et de demeurer une dictature comme l’accaparement qu’il vient de faire de l’ensemble des sièges du bureau de l’Assemblée nationale apporte ouvertement la preuve de sa volonté de réinstaurer un monolithisme politique dont il ne s’est jamais départi. Ce régime dictatorial ne pouvant jamais changer, il y a lieu de conclure une fois pour toutes qu’il est illusoire de chercher à en faire un régime démocratique comme tentent de le faire accroire, sans succès, l’opposition institutionnelle togolaise. A un mois de la commémoration du 23e anniversaire du soulèvement populaire du 5 octobre 1990, comment ne pas comprendre désormais que, tout au long de ces années de combat du peuple togolais pour la démocratie, le régime n’a cessé de ruser pour se maintenir avec l’aide d’une opposition traîtresse uniquement préoccupée par ses intérêts personnels ? Lourde est donc la responsabilité de ceux qui, depuis 23 ans, au nom des « dialogues » et autres « négociations » avec le régime RPT auquel ils n’ont cessé de servir de béquille, se sont acharnés à faire échouer les mobilisations du peuple togolais pour en finir avec son règne en prétextant qu’il serait préférable de recourir au mode traditionnel de dévolution du pouvoir politique par la voie des élections qui leur permettrait à coup sûr de défaire la dictature du clan des GNASSINGBE. Archi faux ! Il faut donc être clair : par leur participation dans des conditions aussi désastreuses, les partis de l’’opposition institutionnelle, constamment préoccupés par un accompagnement aveugle des coups de force électoraux du régime RPT au motif de ne pas lui « laisser un boulevard », portent l’entière responsabilité des conséquences catastrophiques de la caution légale qu’ils ont apportée à cette mascarade électorale après tant bien d’autres ! En réalité, c’est maintenant qu’on a ouvert un « boulevard » au régime UNIR/RPT en l’aidant à s’octroyer 62 sièges sur les 91 de cette Assemblée nationale soit une majorité qualifiée de 2/3 qui le mettent en situation de pouvoir remettre en cause « légalement » toutes les conquêtes démocratiques arrachées de haute lutte par le peuple togolais depuis le soulèvement populaire du 5 octobre 1990, comme en témoigne son coup de force contre la Radio Légende qu’il a fermée en toute illégalité ! De ce fait, la responsabilité politique essentielle des partis de l’opposition institutionnelle est d’avoir œuvré à sauver de l’effondrement, une énième fois, ce régime UNIR/RPT de faillite, vomi par les populations, couvert des plus retentissants scandales comme l’incendie criminel des marchés de Lomé et de Kara, organisant le pillage de notre pays au profit des grandes puissances et institutions étrangères ainsi que d’une minorité de profiteurs nationaux. Quels enseignements et quelle issue ? Quelle signification donner aux 7 années de mascarades électorales qui, de 1951 à 1958, ont marqué l’histoire coloniale de notre pays et qui se relient aux 20 années de mascarades électorales organisées depuis 1990 par le clan des GNASSINGBE ? Celle d’une même volonté de pillage colonial de nos ressources et richesses. C’est cela l’enjeu essentiel qu’il revient au peuple togolais de comprendre de façon décisive ! Au moment où nos richesses et ressources sont impunément livrées aux grandes puissances et institutions impérialistes dont le FMI et la Banque mondiale ainsi qu’aux maffias étrangères : françaises, américaines, chinoises, indiennes, israéliennes, australiennes, italiennes, libanaises, pakistanaises, qui les pillent sans vergogne, il est impératif que le Togo soit maintenu sous la domination du même régime illégitime, illégal et apatride du clan des GNASSINGBE. C’est pourquoi il faut que soient organisées des mascarades électorales à répétition pour garantir le pillage de notre pays par tous ces intérêts étrangers. Au moment où on tente encore de berner le peuple togolais par le faux espoir d’une élection présidentielle en 2015 comme voie de sa libération prochaine, force est de constater que le bilan des élections législatives du 25 juillet 2013 marquent un tournant définitif comme preuve tangible de l’impossibilité de régler par la voie électorale la longue et grave crise sociopolitique dans laquelle se débat le Togo depuis les 50 ans qui nous séparent de l’assassinat de Sylvanus OLYMPIO, le 13 janvier 1963 ! Il appartient donc au peuple togolais de prendre toutes ses responsabilités, la porte venant ainsi de se fermer à ceux qui n’ont cessé de lui imposer la voie illusoire, car sans issue, des mascarades électorales depuis le 5 octobre 1990 soit 23 ans. A exactement un mois de la commémoration de son 23e anniversaire, le principal enseignement qu’il convient de tirer de l’évolution de la situation politique togolaise est qu’il n’y a pas de tâche plus urgente pour le peuple togolais que de mieux s’organiser pour reprendre ses droits en renouant avec le soulèvement populaire du 5 octobre 1990. Le Parti des travailleurs, qui fait confiance à la capacité de notre peuple de s’en sortir par lui-même, l’y aidera. N’en déplaise aux ennemis du peuple togolais de tous bords, le Togo doit et va renaître !
Posted on: Mon, 16 Sep 2013 19:53:36 +0000

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