Taxe verte : le contribuable est marron… taxes Le 25 août - TopicsExpress



          

Taxe verte : le contribuable est marron… taxes Le 25 août 2013 Nicolas Gauthier Journaliste, écrivain. Nicolas Gauthier est auteur avec Philippe Randa des Acteurs de la comédie politique. 29 € À commander en ligne sur francephi. Que ce soit à droite comme à gauche, à chaque nouveau problème sa solution, laquelle consiste immanquablement à un nouvel impôt : ce n’est donc pas l’imagination qui risque de décimer notre personnel politique. Ainsi, en pleine Université d’été du PS à La Rochelle, la fiscalité écologique vient-elle de s’inviter à l’entrée des artistes, par le biais de la taxe carbone, impôt anciennement théorisé par les brillants cerveaux du gouvernement de Nicolas Sarkozy, après avoir été à la hâte abandonné. L’avantage, chez les socialistes, c’est que la parole y est si libre que s’ils se payaient de mots, ils seraient tous milliardaires en euros. Florilège : François Rebsamen : « Une nouvelle taxe écologique serait punitive… » Sandec ? Un ministre, sous couvert d’anonymat : « La fiscalité comportementale, je m’y oppose. (…) Ce serait oublier qu’il y a des gens qui vivent en milieu rural ou périurbain… » Bref, des Français qui n’habitent pas forcément en centre-ville et qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler. Si, si, ça existe encore, contrairement à ce qu’estimait naguère Christine Lagarde, la grande Duduche du FMI, qui enjoignait nos compatriotes d’aller bosser en vélo. Ségolène Royal : « L’écologie ne doit pas être une punition… » Et la même de plaider pour « un moratoire contre les hausses d’impôts », ce qui ne mange jamais de pain. Le plus rigolo ? Philippe Martin, ministre de l’Écologie, estime qu’il ne s’agit pas d’une « taxe nouvelle supplémentaire », parce que « totalement différente de celle que Nicolas Sarkozy avait tenté de mettre en place. » Effectivement, c’est différent parce que ce n’est pas pareil ; il fallait y songer. Plus poilant encore, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, qui assure que tout cela consiste seulement à « verdire des taxes déjà existentes… » Soit, pour reprendre les propres termes de Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, de « faire évoluer la fiscalité existante de manière à susciter des comportements vertueux. » Venant du successeur de Jérôme Cahuzac, l’appel à la vertu ne manque pas de sel. Enfin bref, le gouvernement qui avait fait évoluer le mariage en le teintant de rose, entend désormais verdir la pression fiscale. Le contribuable qui, dans l’affaire, risque fort de se retrouver marron, n’a pas fini d’en voir de toutes les couleurs. Quant à la novlangue gouvernementale, elle a manifestement de beaux jours devant elle. Ceci n’est pas une pipe, assurait René Magritte. Qu’on se rassure : cette nouvelle taxe n’est pas un impôt de plus.
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 08:54:38 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015