Terrorisme intellectuel en France : fantasme ou réalité ? Quel - TopicsExpress



          

Terrorisme intellectuel en France : fantasme ou réalité ? Quel paradoxe ! Depuis quelques mois, tout n’est pas bon à dire dans la société française de 2013, alors que la liberté d’expression se voudrait être une valeur irréfragable de la gauche moderne. Pourquoi pas. Issue des affres la révolution française, consacrée par l’article XII de la constitution, (« la libre communication des pensées est des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement »), la parole iconoclaste indissociable de la culture française, devient interdite. C’est grave. La police peut-elle évoquer les détrousseurs de voyageurs par une bande de voyou à Brétigny sur Orge ? Nullement. Le pouvoir l’affirme : la police exagère, et leurs syndicats de même. Les heurts entre les racailles opportunément présentes lors d’un accident de train et les policiers sont le fait d’un « accueil un peu rude » selon le ministre des transports, mais pas plus. Fermez le ban. Clément Meric a-t-il livré tous ses secrets ? Pas sûr. Présenté comme un Guy Moquet moderne, ce jeune militant d’extrême gauche, serait décédé sous les coups de l’intransigeante extrême droite qu’il abhorrait. L’une est respectable, l’autre pas. Cherchez l’erreur. Aussitôt, organisation de défilés d’indignation par les rebelles de salon, soutiens de l’arrière garde d’une gauche en perte de repères, pré-révolutionnaires alternatifs remontés à bloc ! Politisation à outrance de l’affaire, dissolution dans l’urgence de trois groupes classés « extrême droite ». Mais quelques jours plus tard, oups... déception, l’enquête de police révèle discrètement que c’est Méric qui a débuté les hostilités et qu’il a récolté la monnaie de sa pièce. Preuve en est : plusieurs vidéos des faits + la mise en examen de l’auteur présumé pour homicide involontaire, et non pour meurtre ou assassinat. A partir de là, plus un mot dans la presse. Vite le gouvernement étouffe l’affaire. Pas de déconstruction du mythe. L’extrême gauche reste un courant démocratique et républicain tandis que l’extrême droite est toujours considérée comme émétique et dangereuse. Le mariage gay ? Trop facile. S’y opposer, c’est être forcément rétrograde, conservateur, à la solde de la droite ringarde, du capitalisme débridé et d’une religion attardée. Seule la gauche se sent être progressiste, libre de penser et condamne sans détour toutes les idées qui s’opposent à son idéologie. Manifester pacifiquement, c’est forcément provoquer. Le mal est plus profond : la dialectique prend le pas sur la réalité. Les français n’ont plus le droit d’avoir des idées différentes de celles imposées par le parti du politiquement correct. Eric Zemmour est conspué parce qu’il dit et démontre ce qu’une partie de la France ne veut pas entendre. Ne parlons pas de Marine Le Pen, diabolisée à outrance, qui pourtant représente 20% du corps électoral. Interdit de critiquer les minorités, de commenter leur comportement ! Interdit d’étudier la population pénale dans les établissements pénitentiaires de peur de découvrir que 50% sont étrangers et 30% français d’origine étrangère très récente. Interdit de dire que les Roms sont responsables de 4 infractions sur 5 dans la capitale. Interdit de dire que la fraude sociale concerne majoritairement des étrangers et coute 20 à 30 milliards d’euros au budget de la France. Que pouvons-nous dire ? Rien qui ne mettent en cause les étrangers, les précaires, les chômeurs, les pauvres, les homos, les femens, les noirs, les taulards. Seuls les puristes de la pensée écolo-socialiste (artistes engagés, sociologues bien-pensant, journalistes encartés, syndicalistes militants, incontournables écologistes protecteurs de la planète, etc.) peuvent jouer les dénonciateurs modérés. Pour les autres, impossible d’avoir des idées. L’ordre moral est brandi par les censeurs de tout poil, qui pareils à certains ayatollahs émettent des Fatwah (avis juridique dans l’islam pur) incontournables. Dès lors le citoyen sait quoi penser, ce que la presse majoritairement à gauche ne cesse de lui relayer sans relâche. Comment faire autrement que de nommer cela du totalitarisme intellectuel ? Une forme de dictature du prolétariat, qui oblige le citoyen à adhérer à la diversité dans les quartiers, à l’acceptation de cultures en opposition avec celle de la nation, au principe de précaution, à des évolutions juridiques complexes. Je suis persuadé que l’étouffement progressif de certaines idées ou vérités, - que je ne partage pas forcément – soutenu par l’aval du pouvoir politique actuel, conduisent notre pays dans une impasse intellectuelle dangereuse. Nous voilà revenus à l’époque d’une nouvelle forme de terreur, où les néo Saint-Just et Robespierre, (à l’image de Jean-Luc Mélanchon, Christiane Taubira, Delphine Batho et consorts) interdisaient aux citoyens d’exprimer leur rejet des absurdités de la révolution. Le résultat est connu : l’arrivée de Bonaparte au pouvoir ! Certes la France s’est redressée après 12 ans d’années noires. Mais à quel prix ? Pour moi le plus grave est le recul de la république face à cette forme de délit d’opinion. Personne ne dit rien. Cet écrasement de la pensée n’émeut pas nos politiques. L’UMP s’indigne-t-il ? A peine, trop occupé par ses querelles internes. Ma conception de la république est de défendre l’expression de toutes les idées, même les plus absurdes ou les plus extrémistes. C’est l’honneur de notre démocratie. C’est au citoyen de faire son choix. Pas aux censeurs d’imposer leur pensée. Finalement, les terroristes ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
Posted on: Mon, 22 Jul 2013 22:55:08 +0000

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