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Texte rédigé par Fernand Chaput Le Hollande Basching ! Face aux nombreux atermoiements de l’exécutif et à la défiance croissante des Français à l’égard du chef de l’Etat, les journaux se sont livrés en quasi permanence au « Hollande bashing ». Un néologisme issu du verbe anglais to bash, qui signifie « cogner », « frapper » Comment pouvaient-ils faire autrement leurs unes, si ce ne fut à ne plus pouvoir vendre un seul hebdomadaire? Après une année ratée de François Hollande, tant sur le plan social, que des mesures à prendre d’urgence pour relancer l’économie de notre nation, cet homme dit du 6 mai 2012, fit tout de travers, lui le président le plus mal aimé de la Ve République, le plus idiot depuis la III ème, après avoir fait le contraire de Nicolas Sarkozy, il commence enfin à comprendre qu’un quinquennat ne peut nullement se vivre comme un septennat? Désormais sur le plan médiatique, lui qui fut l’élu de cœur des médias et de la presse durant sa campagne électorale, il se rendit au dîner, à l’invitation de l’association des journalistes et médias attachés à la présidence de la république, diner auquel participèrent près de cent journalistes, organisé à la maison des Polytechniciens, un hôtel particulier du VIIe arrondissement, situé à quelques pas du siège du PS, de l’Assemblée nationale et du quai d’Orsay, outrecuidance ou plus simplement remerciements à ceux qui le firent roi. Nicolas Sarkozy, qui entretenait des relations souvent tendues avec la presse, pour leur avoir refusé un dégrèvement fiscal de 50% n’a jamais franchi le rubicond en ne participant jamais à un tel évènement. Sous son quinquennat, les rares repas à l’Élysée avec des journalistes se déroulaient avec ses conseillers. Jacques Chirac avait reçu une invitation du même ordre, mais l’avait finalement déclinée, préférant convier les membres du bureau de l’APP à un déjeuner organisé à l’Élysée. Notre prince de Corrèze, s’empressa de devoir répondre à une telle invitation, afin de se gausser, de se pâmer soit disant hors micros et caméras, tel un Paon se pavanant face à une centaine de journalistes qui le suivent au quotidien, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait fait jusque-là, contrairement aux présidents américains, qui ont fait de ce rendez-vous un moment très médiatisé. « C’est un évènement inédit, ça ne s’est jamais fait ! » Sous les précédentes présidences, souligne écœuré des pantalonnades de François Hollande, le président de l’Association de la presse présidentielle (APP), Alain Barluet, journaliste au service diplomatique du Figaro. Ce petit Homme de Corrèze les cheveux reteints et gominés, joue finement les simulacres de Grands show à l’américaine, qui se termine en diners de …. à vous de juger ? L’expérience prouve toutefois que ce genre d’exercice, en présence de nombreux journalistes, n’est jamais confidentiel, encore moins à l’heure du réseau social Facebook et Twitter, il y a peu de temps nous avions selon le syndicat de la magistrature le mur des Cons, désormais nous avons en France: Notre diner des cons ? Certes me direz-vous, rien à voir avec les dîners de presse ultra-médiatisés des présidents américains qui, chaque année, rassemblent quelque 3 000 convives. Ces grands shows, où se côtoient journalistes accrédités à la Maison-Blanche et stars du spectacle, permettent également de lever des fonds de plusieurs dizaines de milliers de dollars en faveur d’œuvres caritatives diverses, hors le grand show à la sauce François Hollande ce n’est qu’un diner pour rien, hormis d’évidence, afin de se mettre en valeur, lisser publiquement ses plumes de PAON. François Hollande, qui à la fin de sa campagne présidentielle avait fait ses adieux aux « Hollande Tour Basching !! » en saluant les « liens de respect » établis entre les journalistes et lui, certes après leur avoir accordé tous les dégrèvements fiscaux demandés par cette presse et ces médias dans un engagement formel pris six mois avant son élection, comment en serait-il autrement ? Qu’il continue depuis son élection à cultiver avec la presse des relations plutôt confiantes et cordiales, maniant volontiers l’humour à l’occasion n’est que judicieux, puisque ce se sont eux qui le fabriquèrent de toute pièces, au lendemain de la mise en prison de DSK leur poulain désigné depuis 2008. D’aucuns disent à la différence de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, lui si prompt à dénoncer « l’intolérance et le parti pris » des médias à son égard, les unes parfois virulentes de la presse hebdomadaire pour ternir son image présidentielle. Cette même presse et ces mêmes médias ne peuvent, à ce point se déjuger, pour l’heure, ils semblent encore, devoir laisser notre pygmée Corrézien tranquille, sans lui faire trop de mauvaises publicités, tout au contraire, lui si imbu de sa petite personne qui dans ses sorties internationales se trompe de pays, présente ses condoléances à Chine pour rendre hommage à des Japonais assassinés? Au sommet des pays des Balkans. Au beau milieu de son discours, la langue du président a fourché au lieu de parler de la Macédoine, il a tout bonnement inventé la Macédonie etc. François Hollande ne bénéficia d’aucun réel état de grâce tellement était-il si peu préparé à devoir assumer une telle charge, celle de diriger la cinquième puissance mondiale, à peine quelques jours, ses ennuis ont commencé très rapidement à pleuvoir, les couacs à se succéder, sa majorité à se dissiper, sa cote de popularité à dégringoler, le climat général à devenir délétère. Six mois à peine après son arrivée au pouvoir, on parlait déjà de crise institutionnelle, on en entendait certains, déjà échafauder des hypothèses plus ou moins réalistes sur sa durée de vie. Comme si les institutions n’étaient pas là pour la lui garantir, puisque le général De Gaulle avait bien avant lui, pensé à en supprimer la IV ème république, sinon au terme de six mois il n’était plus là ? Comme si la majorité parlementaire pouvait être assez folle pour se saborder ? Quoique pas si sûr, l’homme de Corrèze Jacques Chirac, saborda bien la sienne en moins de deux années de son arrivée au pouvoir ! En vérité, l’ambiance politique qui règne depuis 14 mois en France, nous donne une étrange impression d’éphémère. Rien ne paraît avoir été apporté comme acquis après une élection dont le résultat semblait clair. Le pouvoir en place est transparent. Son action totalement illisible. Ce pouvoir nous semble aujourd’hui gérer notre nation comme s’il était en sursis, plutôt que de préparer un avenir à la France. Les résultats des huit élections partielles récentes renforcent cette illusion. La France donne le sentiment qu’elle continue de vivre en campagne électorale au goût d’inachevé, comme si l’élu n’était pas celui qu’attendaient les Français, le peuple dans sa globalité, attend un sursaut. Jamais depuis la fin de l’IVe République la France n’a été aussi affaiblie, aussi divisée au plan intérieur, aussi discréditée au plan international. Au plan économique, le choc fiscal de près de 110 milliards d’impôts levés depuis 2010 est en passe de plonger l’économie dans la déflation, avec la perspective d’une croissance nulle pour la décennie à venir. Hier Bernard Debré éructant ses colères envers Nicolas Sarkozy, avant-hier son frère Jean-Louis Debré président du conseil constitutionnel assouvissant à quelques haines séculaires hasard téléguidé d’une décision hasardeuse dudit Conseil constitutionnel, en favorisa de façon éclatante, à la rentrée en lice de Nicolas Sarkozy, le seul qui actuellement, peut ouvrir à la droite une perspective inattendue mais toute aussi retentissante. En retrouvant, comme il le dit, sa liberté de parole, l’ancien président de la République s’offre la possibilité de réinvestir à part entière le champ politique. Pour faire entendre sa voix, plus autorisée que n’importe laquelle. Pour s’imposer comme chef légitime de l’opposition à une politique désavouée par la majorité des Français. Certes des esprits chagrins diront que cette occasion est à plusieurs égards prématurés. Quatre ans nous séparent de l’échéance présidentielle, le risque de l’usure est réel. Nicolas Sarkozy, d’autre part, n’est pas libéré des entraves judiciaires qui le menacent. Mais l’on sait également que l’électorat de droite le désigne comme son meilleur atout, l’on sait aussi qu’il est le plus apte à réduire la poussée du Front national à quelques mois d’élections capables de la confirmer, d’obliger le parti socialiste et François Hollande, puisque les institutions en seront bloquées, à devoir après les municipales, procéder à une dissolution de l’assemblée nationale, comme le fit avec élégance son compère de Corrèze Jacques Chirac ? L’histoire ne peut que répéter et jouer à ceux qui la défièrent que de jolis mauvais tour
Posted on: Thu, 01 Aug 2013 18:33:31 +0000

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