Thanks God It’s Friday (T.G.I.F.). De la pertinence des Déclarations de Politique Générale (DPG). On ne devrait autoriser qu’une seule DPG par mandat pour imposer au Président de la République élu ou réélu de proposer au pays un véritable projet de société avec les nécessaires réformes de fonds qui peuvent changer le destin de notre nation. Les changements de gouvernements ne doivent servir qu’à ajuster la feuille de route présidentielle. A quoi sert une DPG destinée à un pays dont les fondations sont en ruines ? Les bonnes intentions ne manquent jamais dans ces types de discours, ni même les mesures destinées à améliorer le quotidien des populations. Cependant, force est de constater que toutes ces incantations risquent d’aller grossir le catalogue des vœux pieux. Prôner que l’argent ne sera plus manigancé dans le pays mais sera le fruit du travail (khaliss ken dotou ko liguentéti si deuk bi, dagnou koy liguey légui) est une excellente chose pour peu qu’on l’applique sur soi. Il suffit tout simplement de demander au Président de la République et à tous les politiciens qui ont occupé des responsabilités dans le pays de rendre la partie de leur fortune qui ne vient pas de leur travail. Je suis persuadé que le pays se doterait de moyens substantiels pour résorber une grande partie du chômage. La Couverture Maladie Universelle est une excellente réforme, encore faudrait-il réunir les préalables à sa réalisation. Jusqu’à présent, la majorité des nantis vont se soigner et mourir en occident et la grosse majorité de la population n’arrive pas à se soigner correctement et certains même meurent par défaut de soins ou négligence thérapeutique…La DPG ajustée pouvait s’attaquer à la prolifération inquiétante des pratiques mystiques de destruction massive et demander aux foyers religieux du pays de lutter pour leur éradication et surtout, de conseiller à leurs membres le retour vers des valeurs humaines, l’éducation, le travail, la solidarité, l’unité, la justice, la paix et le progrès. La cohésion nationale reste à retrouver. L’éducation et la formation n’ont pas encore les moyens indispensables à leur nécessaire contribution au développement du pays. Le système bancaire actuel reste inadapté par rapport aux préoccupations de financement de notre économie. Le seul critère de jugement reste le résultat obtenu pour les populations. La souveraineté (politique, économique, sociale et culturelle) de notre pays est une condition non négociable. Le temps de l’action est urgent à activer pour redonner au pays toutes ses lettres de noblesse et l’espoir à un peuple dans le désarroi….Jummah Mubarak et bonne fête de toussaint à la communauté chrétienne
Posted on: Fri, 01 Nov 2013 07:53:59 +0000
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