Time4dhikr, Nawaqid ( 5 ) Cheykh Mohammed Ibn ‘Abdel Wahhâb - - TopicsExpress



          

Time4dhikr, Nawaqid ( 5 ) Cheykh Mohammed Ibn ‘Abdel Wahhâb - qu’Allah lui fasse miséricorde - a dit : « Celui qui éprouve de l’aversion pour n’importe quelle chose avec laquelle le Messager d’Allah est venu, est un mécréant même s’il la met en application ». Il y a unanimité des savants sur ce point, comme cela fut mentionné par l’auteur d’ « Al Iqnâ’ » par exemple. Le fait de détester une chose avec laquelle le Prophète - salla Allahou ‘alayhi wa sallam - est venu, que ce soit une parole ou une action, fait partie de l’hypocrisie dans la croyance. Celui qui s’en rend coupable, encourt le risque de demeurer au plus bas degré de l’enfer. Parmi les choses qui rentrent dans le cadre de cet annulatif, certaines paroles qui sortent de la bouche de bon nombre d’écrivains athées et éduqués à l’occidentale, qui ont rompu le lien qui les liait à l’islam par leur haine de la polygamie qu’ils combattent par différents moyens. Ces gens ne savent pas qu’ils se livrent [en réalité] à un combat contre Allah et Son Messager et qu’ils protestent contre l’ordre établi par Allah. Parmi leurs semblables dans la mécréance et la haine de ce que le Prophète - salla Allahou ‘alayhi wa sallam - a apporté, les détracteurs de la position de la femme par rapport à l’homme en Islam. Ils s’insurgent contre le fait que le prix du sang[61] versé pour la femme représente la moitié de celui versé pour l’homme, le fait que le témoignage de deux femmes équivaut à celui d’un seul homme, etc. Aussi, ils éprouvent de l’aversion pour la parole suivante du Prophète, salla Allahou ‘alayhi wa sallam : « Je n’ai pas vu [de personnes] diminuées en raison et en religion aussi capables que vous de détourner l’intelligence d’un homme déterminé… ». Hadîth faisant l’objet d’un consensus.[62] Ainsi, on voit les opposants aux propos du Prophète user de différentes rhétoriques pour détourner les termes de ce hadîth de son sens apparent ou pour l’affaiblir sous prétexte qu’il s’opposerait à la raison et à la réalité. Sans parler d’autres choses qu’ils disent et qui prouvent et démontrent à quel point ils haïssent ce avec quoi le Prophète - salla Allahou ‘alayhi wa sallam - est venu. Ces gens sont mécréants même s’ils appliquent ce qui est dicté par les textes car ils n’ont pas rempli toutes les conditions requises pour valider leur témoignage de foi. En effet, parmi ces conditions, il y a l’amour, la satisfaction et l’apaisement du cœur vis-à-vis du décret d’Allah. Alors que les opposants [à certains aspects de la législation] ont le cœur oppressé, ils se sentent crispés et éprouvent de l’aversion pour la signification de [certains] textes. Ceci correspond d’ailleurs exactement au cas des hypocrites qui accomplissent en apparence beaucoup d’actions parmi les belles prescriptions de la législation divine tout en la détestant en leur for intérieur. A ce propos, le Prophète - salla Allahou ‘alayhi wa sallam - a dit : « Celui qui dit : « Il n’y a d’autre divinité digne d’être adoré en dehors d’Allah », sincèrement du fond de son cœur, entrera au paradis »[63]. En précisant « sincèrement du fond de son cœur », l’hypocrite est exclu [de cette promesse] puisqu’il ne prononce pas l’attestation de foi en étant véridique mais seulement pour préserver son sang et ses biens. Allah a d’ailleurs jugé de la mécréance de celui qui déteste ce qui a été révélé au Prophète, en disant: « Malheur donc aux mécréants ! Allah réduira leurs œuvres à néant ; ۞ et c’est en punition de l’aversion qu’ils éprouvent pour Ses révélations qu’Allah rendra vaines toutes leurs actions. » Le Très-Haut affirme que les actions des hypocrites seront vaines et réduites en poussière le jour du Jugement en raison de leur aversion pour le Coran qui a été révélé. Ce Coran qu’Allah a pourtant rendu source de réussite et de succès pour ceux qui s’y tiennent, qui obéissent à ses injonctions et évitent ses interdictions. En vérité, éprouver de l’aversion pour une chose que le Prophète - salla Allahou ‘alayhi wa sallam - a apporté est l’une des choses que le musulman doit le plus craindre pour sa foi. Effectivement, il est possible qu’une trace de cette aversion [vis-à-vis d’un aspect particulier de la législation] subsiste à l’intérieur d’une personne mais qu’elle ne s’en rende compte que par la suite, avec l’avancement de l’âge. C’est pour cela qu’il est important de répéter souvent l’invocation : « Ô Allah, Toi qui fait retourner les cœurs, raffermis mon cœur sur ta religion ». En effet, les cœurs chavirent entre les deux doigts du Miséricordieux qui les fait chavirer comme Il le veut. Il convient à ce stade d’apporter certains éclaircissements liés au sujet. Il se peut qu’une personne, après avoir commis quelque chose de blâmable, refuse de l’admettre et qu’elle n’accepte pas les reproches qui lui sont adressés, notamment lorsqu’elle est en train de fauter. On ne peut pas dire d’une telle personne qu’elle éprouve de l’aversion pour ce que le Prophète a apporté, sans nuance ni distinction. En effet, il se peut qu’elle n’ait pas acceptée la vérité (al Haqq) que tu lui as exposée, non parce qu’il s’agit du Haqq mais parce que c’est toi qui t’y es mal pris dans la recommandation du bien et l’interdiction du mal. Si une autre personne lui avait montré ses torts, il aurait été probable qu’elle les reconnaisse et se soumette à la vérité. Il est aussi possible que le fautif refuse de t’écouter à cause d’une rancœur qu’il y a entre vous. Une telle personne ne peut être qualifiée comme éprouvant de l’aversion pour la révélation. Aussi, certaines personnes veulent donner aux péchés des implications qu’ils ne peuvent supporter en réalité. L’un d’eux se met alors à conclure que l’action du pécheur qui se rase la barbe, ne remonte pas ses vêtements au dessus des chevilles ou qui boit de l’alcool, impliquerait forcément qu’il éprouverait de l’aversion vis-à-vis de ce qui a été révélé au Prophète parmi les obligations de se laisser pousser la barbe, de ne pas laisser les vêtement traîner en dessous des chevilles ou de ne pas boire d’alcool. Il leur dit alors : « Vous ne pouvez commettre ces choses blâmables que parce que vous détestez les injonctions divines qui vous l’interdisent ». Evidemment, il s’agit là d’une implication invalide qu’on tente [à tort] d’imposer aux pécheurs. Car parmi les Compagnons, certains ont commis des infractions comme boire de l’alcool par exemple, et aucun des autres Compagnons ne leur imposa cette [fausse] implication. Au contraire, lorsqu’un buveur d’alcool fut présenté devant le Prophète - salla Allahou ‘alayhi wa sallam - certains compagnons se mirent à le maudire et à dire : « Quelle énormité a-t-il commis ! ». Le Prophète réprouva le fait de le maudire et dit : « Il s’agit certes de quelqu’un qui aime Allah et Son Messager ».[64] La validité d’une telle implication supposerait qu’il faille excommunier les auteurs des grands péchés alors qu’il est connu que cela s’oppose totalement à la croyance des traditionalistes. En effet, les auteurs des grands péchés demeurent sous la volonté d’Allah : Il peut leur pardonner comme Il peut les châtier proportionnellement à leur crime avant de les faire entrer au Paradis [comme le reste des musulmans]. Et Allah demeure Plus Savant. [61] NDT : En arabe : la diyya. [62] NDT : Rapporté par Al Boukhâri dans le chapitre des menstrues (n°304) et Mouslim dans le livre de la croyance (n°80). La diminution en matière de raison est due, comme expliqué dans la suite du hadîth, au fait que le témoignage de deux femmes équivaut au témoignage d’un seul homme. Quant à la diminution en matière de religion, le Prophète - salla Allahou ‘alayhi wa sallam - explique qu’elle due au fait que la femme reste plusieurs jours sans prier et jeûner à cause des menstrues ou des lochies. [63] Rapporté par Ahmad (5/236), Ibn Hibân (1/429) par le biais de Sofyân selon ‘Amrôu Ibnou Dinâr d’après Djâbir qui le tient lui-même d’Ibn ‘Abdillah. Sa chaîne de transmission est jugée authentique. [64] Rapporté par Al Boukhârî, référence (12/6780) dans « Al Fath ». Hadîth parvenu par le biais de Sa’îd Ibn Abî Hilâl selon Zayd Ibn Aslam , d’après son père qui le tint lui-même de ‘Omar Ibn Al Khattab.
Posted on: Thu, 29 Aug 2013 23:33:47 +0000

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