Tipasa Une Journée nationale du journalisme, pour une corporation bridée Encore une date qui viendra enfoncer le couteau un peu plus dans la plaie, la date du 22 octobre a été décrétée par le président de la république, journée nationale du journalisme, or, il s’avère que ni les esprits ni l’atmosphère ne semble revêtir cet habit de fête, a l’image de la position de la commission nationale de coordination et de suivi, qui sans hésitation aucune, lance un appel a tous les journalistes pour observer un sit in la même journée, a la maison de la presse Tahar Djaout, pour crier et dénoncer une réalité socio professionnelle lamentable, et des conditions de travail misérables, et renouveler son refus pour une célébration protocolaire, qui ne prends aucunement en considération , la dignité du journaliste. Pour sa part, la corporation de tipasa, se trouve actuellement victime d’un marasme et d’un mépris administratif, sans précédent. Et pour cause ; cela fait deux ans qu’elle est tenue en laisse par les pouvoirs publiques, pour l’obtention de l’agrément de l’association « EL QUALAM » qui regroupe 25 journalistes et correspondants de la wilaya. Une affaire qui a fait couler beaucoup d’encre, et qui a eu des rebondissements insoupçonnés, qui n’ont réussi qu’à plonger le paysage médiatique, et particulièrement celui de la presse écrite dans une léthargie qui ne dit pas son nom. Que s’est il passé, pourquoi cette association n’a pas eu le droit d’exister ? C’est la grande interrogation qui accompagne le quotidien des journalistes et des correspondants de Tipasa, depuis plus de deux ans. Une interrogation d’autant plus justifiée, puisque aucun élément probant n’a été avancé par l’administration pour expliquer ce refus, en réalité il n’en existe pas. Effectivement, aucun élément juridique ne peut justifier cette attitude despotique, car le dossier de demande d’agrément a été établi et déposé en bonne et due forme, aucun manquement aux critères n’a été enregistré, tous les délais ont été respectés, et pourtant les membres de cette association se sont heurtés un mur de silence, et un mépris latent, une espèce d’omerta, et ce depuis le dépôt du dossier. Dans un premier temps, ils ont demandé a voir le premier responsable de la wilaya, afin de connaitre les raisons d’une telle mise en marge, le résultat a été affligeant, la commission constituée de quatre membres chargée de rencontrer ce responsable, a été invitée a deux reprise pour cette rencontre qui finalement n’aura jamais lieu. Par ailleurs, il est judicieux de rappeler, que la loi stipule, que passé un délai de 41 jours après le dépôt de dossier, l’association peut se considérer comme agrée, que le dépôt du dossier doit être ponctué par la remise d’un accusé de réception, ce qui n’a pas été le cas dans cette affaire, ceci en plus du fait, qu’aucune réserve n’a été signifié durant le délai du traitement du dossier, les membres de l’association l’ont bien compris ; plusieurs articles de lois viennent d’être piétinés par ce responsable et son administration. Devant cet état de fait, ils décident de soumettre cette affaire a la justice, qui après avoir eu connaissance des éléments du dossier, décide dans un premier verdict , de sommer ce responsable a délivrer un RCPC d’agrément qui permettra enfin a cette association d’exister et d’activer, en prenant part a tous les événements médiatique et culturels, comme cela est le cas dans la majorité des wilayas du pays ,mais il n’en sera rien, puisque cette affaire prendra une tournure inattendue , et pour le moins qu’on puisse dire, avilissante, quand l’administration s’oppose a cette décision de justice , et décide de porter ce dossier au conseil d’état, replongeant , ainsi la corporation dans une attente et un sommeil , qui les privera autant qu’association, de prendre part a tous les événements, alors au nom de quoi doit on festoyer, et que sommes nous censés célébrer ?
Posted on: Mon, 21 Oct 2013 08:51:55 +0000
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