Toujours suivant la politique d’une arabisation intensive, les - TopicsExpress



          

Toujours suivant la politique d’une arabisation intensive, les politiciens nationaux se montrent les vrais défendeurs de la langue Amazighe en tant que composante de la mosaïque linguistique et de la richesse culturelle nationale. Pourtant, juste après l’indépendance (1956), ils ont supprimé l’enseignement de l’Amazighe qu’ils qualifiaient du dernier reste de la France coloniale. Bon nombre d’écoles ont été réaménagées, notamment celles des Aït Seghrouchen (Imouzzar), des Aït Aïach (Aïn Cheggag), des Aït MGuild (Azrou et Aïn leuh), des Zayan (Khénifra), des Ichkiren (Lakbab), dAhermoumou (Taza)... Quelles que soient leurs positions dans la vie politique « nationale », les partis politiques marocains, et sans exception (gauche !, droite !, centre !), n’ont jamais accordé, et au-delà des campagnes électorales, une attention particulière et sérieuse à la question de la langue Amazighe. Ils n’ont jamais osé s’engager4 dans une telle stratégie bien qu’ils se montrent de loin les défendeurs de l’universalité de la culture Amazighe. Ils nont pas eu souvenir du fait que lamazighité est un des éléments essentiels de lidentité nationale. Ce constat n’est certainement pas étrange dans un pays où ces organisations politiques ne sont dirigées, le plus souvent, que par une classe politique hostile à tout ce qui touche l’amazighité, langue et culture, et qui se proclame « arabe » w3.gril.univ-tlse2.fr/analyses/A2012/SOUIFI.pdf
Posted on: Wed, 23 Oct 2013 23:42:01 +0000

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