Tout individu qui développe une expérience, participe à son évolution, doit surtout faire attention au propre poison que celle-ci sécréterait pour générer le contraire de ce pourquoi elle fut lancée. L’homme est ainsi fait, il produit le nécessaire à sa propre destruction, à moins, à moins qu’il mette sur pied un contre pouvoir. Mais a-t-il cette réflexion ? Regardons les grands navigateurs et les conséquences de leurs découvertes pour les peuples concernés. Et la fameuse colonisation et ses prétendus bienfaits, les buts humanitaires, économiques, ces fameux objectifs officiels ! Au nom du progrès économique, un nouvel ordre mondial a su se développer dans la sueur, l’inhumanité, dans la guerre, la poudre, le sang. Ces odeurs nauséabondes et ces souvenirs abjects qu’il fallait faire disparaître au plus vite afin de valoriser une société où l’homme s’épanouirait. Combien de millions d’individus ont fait les frais de ces événements et combien d’autres vont disparaître avec ce système en pleine contradiction, à bout de souffle…. ? Oui, répétons-le, jusqu’à présent l’individu dans son évolution n’a su qu’inventer ouvertement l’instrument de sa propre perte. La tâche est immense, amis, citoyens, humains, mais avons-nous le choix, à moins de baisser les bras et d’accepter avec fatalisme notre tragique destinée à moyen ou long terme. Une autre société aux critères et aux fondements diamétralement opposés peut voir le jour. Jusqu’à présent, nous connaissons par cour les mots : profits, exploitation, rentabilité, management, capital, délocalisation, coûts salariaux… et leurs conséquences : chômage, la rue, la précarité, le suicide, l’absence de projet, d’espoir, d’avenir, la pauvreté, l’illettrisme, la famine, l’extrémisme dans tous les domaines, les guerres… Voyons maintenant ces notions dont certaines sont déjà en route : autogestion, réinvestissement de la plus value, économie équitable, développement durable, appartenance des moyens de production aux employés, coopération économique, lutte contre tous les fléaux, instruction, éducation, recherche, disparition de la famine, développement du libre arbitre pour des peuples instruits……le défi des décennies à venir, c’est l’heure du contre pouvoir ! C’est l’heure du contre pouvoir où la poésie Se mêle au politique, avancer pas à pas, Tellement sont nombreuses, les expériences de vie Qui mettent en jeu le but, qu’un jour on se fixa ! C’est l’heure du contre pouvoir, non du dernier soir, Mais plutôt au contraire, une aube, presqu’une ivresse, Où l’humain citoyen, maître des richesses Construirait un système qui recréerait l’espoir. Un système dont le centre, serait l’être humain, Un système, une gestion à son propre dessein, Serait d’éliminer les tares de l’ancien ! Un système construisant, oui, ce juste destin !
Posted on: Sun, 08 Sep 2013 08:52:43 +0000
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