Tout le monde a été surpris par la sélection d’Anthony Bennett tout en haut de la Draft 2013. À commencer par lui. « Je l’ai appris quand ils ont appelé mon nom », explique-t-il à Yahoo! « Avant cela, je n’en avais aucune idée. » Il faut dire qu’avec avec ses 2m03, son épaule toujours blessée et les 6 kilos qu’il avoue avoir pris pendant sa convalescence, Bennett n’avait pas spécialement le profil d’un ailier-fort promis à la première place. Polyvalent et sympa Son profil atypique suscite d’ailleurs beaucoup d’interrogations. Lui a déjà ses références, et il confirme que la comparaison avec Larry Johnson est juste. Et pas uniquement parce que comme « Grand mama », il sort de UNLV. « Cette comparaison est exacte », annonçait-il au Washington Post. « J’ai regardé le match qu’ils ont joué contre Duke en finale et ils les ont battus de 30 points. Il faisait tout sur le terrain. Il se battait, prenait des tirs, dunkait, posait des écrans, ce qui reflète ce qu’il faisait et ce que je fais. » Bennett ne s’imagine donc pas fixé à l’intérieur. Loin de là. « Pour le moment je pense que je suis un 4 qui s’écarte, mais peut-être que je jouerai au poste trois plus tard dans ma carrière. Je pense qu’être un quatre qui peut s’écarter est un avantage pour moi parce que je suis plus rapide que la plupart des ailiers-forts. Je peux shooter efficacement. Je suis efficace et je peux utiliser ça à mon avantage. » Le premier Canadien sélectionné en première position de la draft est donc certain de pouvoir aider sa nouvelle équipe. « Je suis polyvalent. Je peux shooter, poster, courir, prendre des rebonds et créer des ouvertures pour mes coéquipiers. Je suis altruiste. Je pense que j’ai bon caractère et je ne pense pas qu’à moi. » Il faudra au moins ça pour réussir à justifier son nouveau statut de numéro 1 de la draft.
Posted on: Fri, 19 Jul 2013 08:53:28 +0000
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