Trafic et exploitation dAnimaux pour la mendicité (vidéo) - TopicsExpress



          

Trafic et exploitation dAnimaux pour la mendicité (vidéo) Avant, pour faire craquer les gens et les convaincre de donner un peu dargent, certains amenaient leurs aînés, leurs enfants ou leurs bébés dans la rue, maintenant, ce sont les chiens, soupire Laurent Blanchard, chargé de communication de lassociation Vénus. Les animaux servent à amadouer le passant. Pour certains, pris de pitié ou frappés dun coup de foudre pour le petit animal aux yeux implorants, cest comme un achat compulsif. Ils donnent. Certains de ces chiens sont volés à des propriétaires, quant aux autres ils proviennent dannonces faites sur internet ou importés des pays de lEst. Chaque chien acheté à ces mendiants est remplacé immédiatement par un autre … Un exemple parmi tant dautres … En face de la Sainte-Chapelle sur l’île de la Cité (Paris Ier arrondissement), cinq petits chiots, âgés d’à peine 20 jours, allaités par leur mère. Leur propriétaire est un Rom qui affirme avoir trois enfants et une femme à l’hôpital. Je vends mes chiots 100 €, confie-t-il. Mais pas ici. Vous savez, les chiots, ça permet de manger. J’ai pas de travail, moi. L’homme sait qu’il lui est interdit de proposer des animaux de moins de 2 mois à l’achat. Alors, dans ce haut lieu touristique situé à deux pas de la préfecture de police, il s’abstient de procéder à une quelconque transaction. Quand une personne attendrie par le sort des petits chiens lui demande si elle peut en acquérir un, il donne rendez-vous ailleurs. Difficile de savoir combien rapporte ce trafic. Jean-Michel, bénévole de la Fondation Brigitte Bardot, dit avoir retiré de la vente une centaine de chiots en 2011, en repérant des Roms en flagrant délit. Chaque animal était vendu entre 100 € et 200 €. Une fois avertie par le bénévole qui prend soin de filmer les scènes avec son téléphone portable, la police arrête les vendeurs, qui doivent, en théorie, s’acquitter d’une amende. Mais ils ne la paient que très rarement, ne pouvant s’acquitter de la somme, souligne Jean-Michel, qui ajoute : Les Roms ne font qu’exploiter leurs animaux de compagnie. Attention cependant à ne pas faire lamalgame avec les chiens de sans domicile fixe, fidèles compagnons de route avec lesquels ils partagent la même galère, quils entretiennent et quils ne quitteraient pour rien au monde, quitte à dormir dehors si lanimal nest pas le bienvenu en halte daccueil. Source : Le Parisien Des chiots libérés par une policière Trois chiots enfermés dans des sacs plastiques par une mendiante rom a été sauvés in extremis par une policière à Paris. Début août 2012, une policière parisienne de faction sur lîle de la Cité a appréhendé une femme dune soixantaine dannées qui dissimulait trois jeunes chiots dans un sac hermétiquement clos. Ils étaient au bord de lasphyxie, explique Franck Carabin, porte-parole de la Direction de la sécurité de proximité de lagglomération parisienne (DSPAP). La femme avait un comportement étrange. Mais ce qui a décidé la policière à intervenir, cest la petite tête dun chiot qui dépassait dun second sac, mal fermé celui-là. Une fois les petites bêtes libérées, la femme, originaire dEurope centrale, a été interpellée et placée en garde à vue pour mauvais traitement à animaux et acte de cruauté. La police est également là pour protéger les animaux La Fondation Brigitte Bardot (FBB), qui a déposé plainte pour sévices graves, se félicite que lincident ait eu lieu sous les yeux dune policière, car il est souvent difficile de faire constater les faits et lassociation tire depuis longtemps la sonnette dalarme face à cette exploitation grandissante des animaux. Les actions et mises en garde des associations comme la FBB, lAssociation Stéphane Lamart ou encore lÉcole du chat nauront pas été vaines car, depuis quelques temps, la préfecture de police de Paris a demandé à ce quune attention accrue soit portée à celles et ceux qui se servent danimaux à des fins de mendicité. Nous y sommes particulièrement sensibilisés, confirme le commandant de police Franck Carabin, car, à chaque fois que nous avons contrôlé les chiens des Roms, nous avons pu constater à quel point ils manquaient de soins, étaient mal ou pas nourris, souvent en très mauvaise santé. Ces animaux ne sont utilisés quen vitrine, pour attendrir les passants et récolter largent que les gens donnent de bonne foi pour nourrir les chiots, déplore encore le porte-parole. Empêcher la cruauté et les trafics Or, pour leur venir en aide, les forces de lordre ne disposent pas dun arsenal pénal. La mendicité nest pas répréhensible, leffectuer avec un animal nest pas interdit. Deux articles du Code pénal permettent néanmoins dappréhender les propriétaires danimaux exploités: larticle R. 654-1, relatif au mauvais traitement animal, et larticle 521-1, relatif aux actes de cruauté. Laisser une chienne mettre bas à même le trottoir par - 10 °C en est un triste exemple. Comme le souligne lexemple du mendiant à Paris, bien souvent, les chiots sont vendus à la sauvette aux passants pour 200 ou 300 €. Là, un autre article du Code pénal (644-3), qui interdit la vente sur la voie publique sans autorisation préalable, permet aussi dintervenir et de confisquer le produit. Les citoyens témoins de ces délits peuvent alerter le commissariat le plus proche pour que des agents viennent constater les faits, vérifier les tatouages ou les papiers (obligatoires) des bêtes avant dinterpeller le fautif et récupérer les animaux. Le procureur de la République est saisi, puis les animaux sont confiés à des associations. Des chatons drogués aux calmants Au-delà de la violence faite aux animaux, dont on se débarrasse sans état dâme dès quils ne servent plus, ce trafic danimaux pose un vrai problème de santé publique, souligne-t-on au sein de la Fondation Brigitte Bardot. Les chiots, jamais vaccinés, sont parfois porteurs de maladies graves, rage comprise, et se contaminent entre eux. Sans parler des enfants enclins à sapprocher des petites bêtes présentes sur le trottoir… Dabord constaté à Paris, dans les quartiers passants ou touristiques, le phénomène ne cesse de sétendre dans les grandes villes de province, notamment à Nice et sur la Côte dAzur. Depuis peu, on voit aussi apparaître des chatons, souvent drogués aux calmants car lanimal a du mal à rester immobile. Lattention accrue des services de police est un signe encourageant, reconnaît une jeune femme postée à quelques mètres dun homme assis dans la rue avec quatre chiots à ses pieds. Mais ils ne peuvent pas être partout. Et comme on ne peut pas racheter tous les chiots, ça alimenterait le trafic, on est quelques-uns à sorganiser pour subtiliser les animaux maltraités, les soigner et les faire adopter ensuite. Cest du vol. Elle le sait. Se persuade quil ny a pas dautres moyens. Au début, je dépensais des sommes folles pour acheter des couvertures, des croquettes, des gamelles, histoire daméliorer les conditions de vie de ces animaux que je voyais en piteux état. Invariablement, on me proposait de les acheter à des prix vertigineux: 400 à 500 €. Ils ne sont pas attachés à leurs chiens, alors, en attendant que le problème soit traité, jagis. La vidéo dailymotion/video/x93a73_trafic-de-chiens-a-paris_animals?start=11 (leFigaro.fr)
Posted on: Mon, 28 Oct 2013 12:26:23 +0000

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