Traiter avec le #diable ? Quels sont les pratiques de la #diplomatie en ce 21è siècle et que reste-t-il de la définition même de la diplomatie dont on dit qu’elle a été inventée pour traiter avec les #monstres ? Parler avec l’ennemie, comprendre ses perceptions et ses objectifs et enfin chercher à résoudre des conflits se sont la des raisons d’être de la diplomatie. Mais que deviennent ces raisons d’être quand l’ennemie s’apparente au #diable ? Le siècle qui nous précède a connu #Hitler, #Pol #Pot, #Staline ou plus récemment #Saddam Hussein, Ben #Laden, #Milosevic ou encore #Ahmadinejad qui ont été #diabolisés. Face au succès que connaît la rhétorique du #bien et du #mal se pose la question de savoir s’il est possible aujourd’hui de penser autrement les relations #internationales ? Existe-t-il une #stratégie parfaite ? Suivez l’avis de nos spécialistes sur la complexité des choix qui s’offrent aux dirigeants de la planète dans la gestion de l’action diplomatique. Selon Pierre #Grosser, historien, maître de conférences à #Sciences Po Paris et auteur de « Traiter avec le diable. Les vrais enjeux de la diplomatie au 21è siècle. » aux éditions Odile #Jacob : « la rhétorique du bien et du mal existe depuis la #révolution #française et la guerre des #religions mais il y a d’abord le choc Hitler où on a eu l’impression d’avoir le mal absolu en face de soi. Ce mal absolu a continué avec le monde #communiste. Le mal est revenu dans les années 80 dans les #États-Unis et les #néoconservateurs et les internationalistes #libéraux qui ont finalement estimé que la #morale doit revenir dans les relations internationales ».
Posted on: Wed, 13 Nov 2013 14:14:09 +0000
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