Transition : Quand les leaders des partis politiques (fare 2011) - TopicsExpress



          

Transition : Quand les leaders des partis politiques (fare 2011) font le médecin après la mort Face à la situation gravissime dans laquelle se trouve la République Centrafricaine, les hommes politiques issus de l’opposition démocratique sont curieusement ou à dessein aphones pour, peut-être, échapper à la colère de Djotodia ou encore de ses anciens combattants de la coalition séléka qui ne choisissent pas leurs victimes. La peur au ventre, ils se cachent derrière un fallacieux argument selon lequel, ils sont liés par les accords de Libreville qui indiquent la voie de l’apaisement. Diantre ! Il faut plutôt parler d’une démission à un moment où les centrafricains tombent comme des mouches sous les balles des éléments de la coalition Séléka sans que les uns et les autres ne se prononcent. A notre avis, aucune disposition desdits accords encore moins ceux de la déclaration de Ndjamena n’autorise la coalition à tuer à volonté les centrafricains sans qu’ils ne réagissent. Ces hommes, en majeure partie, ignorent qu’en politique, il faut s’attendre au pire quelque soit la crise. Beaucoup d’hommes politiques éclairés et déterminés y ont laissé leur vie pour sauver celle de leurs compatriotes. On les appelle affectueusement les martyrs et sont vénérés pour l’éternité. En RCA, c’est la trouille qui gagne les politicards qui cachent dans les placards pendant qu’on assiste à un pogrom qui ne dit pas son nom. Cette situation est à mettre à l’actif des leaders tels que Mboli Goumba, Pouzère, Ziguélé, Tiangaye, Loudégué membres de FARE 2011, branche politique de la rébellion de la coalition Séléka. Sans le vouloir, ils sont à l’origine de l’insécurité grandissante dans le pays. Personne ne prend la parole pour dénoncer quoi que ce soit et c’est bien dommage. Bouche qui mange ne parle… Il a fallu attendre l’occupation de la piste d’atterrissage de l’aéroport Bangui M’poko par la population de Boeing pour décider certains leaders à se prononcer malgré eux et c’est bien dommage de la part des gens qui manquent de courage. Dans le registre des politiciens, disons, démagogues, il ya entre autres Martin Ziguélé du MLPC et Clément Bélibanga. L’un a organisé une conférence de presse et l’autre a pondu une déclaration lapidaire condamnant les événements de Boy-Rabe et de Boeing sans fixer l’opinion publique sur les actions futures à mener pour ramener la paix et la sécurité dans le pays afin de favoriser la libre circulation des biens et des personnes. Ce qui est sur, après cette accalmie, il n’aura plus de réactions alors que la population tout entière et les organisations de la société civile demandent le retrait sans délai du contingent tchadien de la FOMAC, le départ sans condition des éléments tchadiens et soudanais de la coalition Séléka qui infligent des traitements inhumains, dégradants et humiliants au peuple centrafricain. Pourquoi l’opposition n’émet pas sur la même longueur d’onde que la population et la société civile ? A tout point de vue, la politique est une question de courage. Ceux qui n’ont pas ce courage deviennent de facto des ripoux qui changent la veste à chaque changement de régime vendant ainsi leurs âmes pour un bout de pain de manioc. Il est désormais clair dans l’esprit des centrafricains que l’opposition regroupée au sein de FARE 2011 s’associe à Djotodia pour les tuer et provoquer de ce fait une guerre civile. Il est bien curieux d’entendre le premier ministre, chef du gouvernement d’union nationale, Me Nicolas Tiangaye tenir des discours alambiqués compromettant sa « brillante » carrière politique. Il est en train de soutenir l’insoutenable. En sa qualité de défenseur des droits de l’homme, pourquoi ne s’assume-t-il pas assez pour, ne fut-ce que donner un espoir de survie à ses compatriotes qui vivent dans le dénuement total et une misère noire ? S’est-il, peut-être, allié à Djotodia pour décimer la population centrafricaine. Aussi, la majeure partie de ses ministres s’enferment dans leur tour d’ivoire. L’on notera cependant que le tribun Joseph Bendounga du ministère de l’élevage, au lieu de parler comme à l’accoutumée a préféré troquer sa veste contre des actions humanitaires. Il a offert une vache et des vivres aux occupants de l’aéroport Bangui M’poko. Il a donné l’occasion au grand public d’apprécier dans sa toute plénitude l’expression qui dit que la bouche qui mange ne parle pas et vice versa. Enfin, le parti ADP a réagi pour sa part mais s’est mis plutôt au dessus de la mêlée pour rejeter avec véhémence la trêve politique demandée par Djotodia lors de son investiture, le 18 aout 2013. Ce qui sonne le glas d’un retour inédit de la lutte politique mais attendons de voir car, ressemble à un bluff digne des professionnels. lepays
Posted on: Sun, 01 Sep 2013 07:09:13 +0000

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