Tunisie : Les pourparlers sur le choix du premier ministre suspendus A nouveau, j’ai noté le grand sourire maniaque du Cheikh « manier-tout » d’Ennahdha, lors de sa conférence de presse suite à l’échec voulu et apprécié par ses détracteurs, alors même que le terrorisme semble vouloir franchir à une troisième étape, qualifiée par certains de « plus dangereuse, qui consiste en une étape sanguinaire ». Le chef d’Ennahdha s’est montré satisfait que les pourparlers entre la « Troïka » au pouvoir et lopposition aient été brutalement suspendus, faute de consensus daccord jusquà ce quil y ait un terrain favorable à sa réussite. Comme l’avait dit Hamma Hammami, représentant de la coalition dopposition Front de salut national : « La troïka, notamment Ennahda, a fait échouer le dialogue. Ils cherchent par tous les moyens à rester au pouvoir ». Or, le but de ces pourparlers visent à sortir la Tunisie de la profonde impasse dans laquelle elle est plongée depuis plus de trois mois. Ces négociations devraient aboutir à ladoption dune législation et dun calendrier électoraux et aussi à ladoption de la Constitution, dont lélaboration est en cours de rédaction depuis plus de deux ans. Il y a à peine deux jours, le Président Moncef Marzouki a prolongé l’état d’urgence jusqu’à fin juin 2014. On se demande pourquoi justement cette décision a été prise deux jours avant l’annonce de l’échec des négociations nationales ? D’après certains médias, le Secrétaire général de lUnion Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et porte-parole du quartette, Houssine Abassi, aurait déclaré que le quartette peut proposer une personnalité apte à gouverner, si les partis participant au dialogue national le demandent, ajoutant que dans ce cas, leur proposition ne devrait pas être discutée et doit être acceptée tel qu’elle. D’après l’animatrice, Meryem de « NesmaTv », M. Ahmed Mestiri, pressenti comme candidat au poste de chef du gouvernement, sera son invité au débat de ce soir qu’elle anime sous le thème de « NessNesma ». On verra bien les propos de cet ancien ministre qui a déclaré, par ailleurs dans Studio Shems, quil accepterait de diriger le gouvernement si le quartette venait à le lui proposer et à le soutenir, et mis en avant son expérience et sa compétence. Alors que les parties critiquant sa candidature se sont appuyées sur son âge avancé et les doutes sur son état de santé, Mestiri a martelé que ce nest pas à lui de dire sil est apte à accomplir une telle mission mais à ceux qui le soutiennent. Il a indiqué, en outre, mardi 5 novembre dans un entretien exclusif accordé à Shems FM quil voudrait, sil était nommé au poste de chef du gouvernement, avoir Mohamed Ennaceur comme collaborateur. Je pense, quant à moi, que certains sont soumis aux directives des ennemis de la démocratie qui leur dictent, dans le cadre de leurs intérêts, la direction avérée contraire aux aspirations du peuple et que ces exécutants se fichant du patriotisme font en sorte que la Tunisie s’enfonce de plus en plus dans l’inconnu.
Posted on: Wed, 06 Nov 2013 15:01:36 +0000
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