Témoignage dune infirmière québécoise... Ce texte provient - TopicsExpress



          

Témoignage dune infirmière québécoise... Ce texte provient dune infirmière de Montréal... Hôpitaux du Québec vs américains. S.V.P. Prenez le temps de lire ce message.Vous allez en apprendre. Cest sérieux. Aux politiciens, mettez vos culottes ..... Notre système est réellement engorgé par notre inconscience collective... À vous de juger ! Voici un message qui fait réfléchir !!!!!!!!!!!!!!! Oui, nous serions mieux de payer un ticket modérateur plutôt que de perdre notre système de santé et de payer des factures comme on en paye aux Etats-Unis. Comprenez-vous pourquoi on dit a tout le monde que nous avons un système de santé que lon ne peut pas se payer ? Ça fait longtemps que nous devrions avoir un ticket modérateur (ex. payer 20 dollars chaque fois que nous allons à lurgence .... voyons donc, le monde se paie le câble tous les mois, linternet, le cell...etc.. cest pas 20 piastres qui tappauvrit) et pas dexception, même les assistés sociaux devraient payer, car surtout, ce sont eux qui abusent du système, et croyez-moi je suis bien placée pour avoir travaillé aux urgences, entre autre des B.S. qui viennent accoucher en ambulance, ou viennent pour une coupure niaiseuse au doigt et en ambulance SVP.... oui , oui, cest vrai et jen passe . . . . . ) Ce qui arrivera? Je vous le dis, nous sommes en train de perdre notre système de santé et ce sera nous qui aurons payé toute notre vie qui ne pourrons pas se faire soigner gratuitement... je vous le dis, cest ça qui sen vient. Coûteuse visite dans un hôpital américain Un accident de ski dans la station touristique de Vail, au Colorado, ma permis de me payer - cest le cas de le dire - une petite incursion dans le système de santé américain. Ce que jy ai découvert a été des plus hallucinants. Mon problème: Un poignet douloureux à la suite dune banale chute en ski, incident attribuable à une grande fatigue… La douleur na rien dépouvantable, mais le lendemain de laccident, jai de la difficulté à bouger mes doigts. Est-ce que jai une fracture ? La seule façon den avoir le coeur net, cest de me rendre à lhôpital. Ça tombe bien. À deux minutes dautobus de mon hôtel, on retrouve le luxueux Vail Valley Medical Center, spécialisé en médecine sportive. À première vue, ça ressemble exactement à ce que jimagine dun hôpital américain. Cest beau, propre et moderne. À lintérieur, tout le monde semble relaxe hyper-relax devrais-je dire. Quant aux urgences, elles sont désertes. Totalement désertes. Pas une seule chaise dans la salle dattente est occupée. Des patients sur une civière ? = Aucun. Coudonc, suis-je la seule à prendre des débarques en ski ? Sur le tableau électronique bien en vue à ladmission, cest indiqué quils servent présentement le numéro 90. Je tire sur la languette du distributeur de numéros et jattrape .... le 91 ! Je nen crois pas mes yeux ! Une fraction de seconde plus tard, cest à mon tour. Le préposé à la réception ne prend que quelques secondes pour remplir mon dossier. Dès que cest terminé, je nai pas le temps de me lever de mon siège que linfirmière mappelle… Je commence alors à me sentir bousculée. Quoi, même pas le temps de lire un livre avant de passer au centre de tri ? Cest quoi, ces manières-là ? Aussitôt, linfirmière menvoie à la radiologie. Ou plutôt, cest le département de radiologie qui se présente à moi, avec un appareil de radiographie portatif. Du jamais vu ! Quand le docteur vient me voir, ça fait 10 minutes que jai mis les pieds à lhôpital. Pendant lanalyse des radios, jobserve les lieux. Latmosphère est à cent mille lieues de celle des hôpitaux québécois. Les infirmières ne semblent pas au bord de la crise de nerfs et certaines, à tour de rôle, essaient de me parler français. Je suis traitée aux petits oignons. Je ne me sens nullement comme un quémandeur de services. Après le rêve, le CAUCHEMAR. Puis, je reçois mon verdict: pas de fracture. Youppi ! Puis-je men aller ? Wait a minute. Il faut attendre le «paperwork», comme ils disent. Une demi-heure à ne rien faire. Puis, un homme surgit de nulle part et maborde dun ton sec: « So, how would you afford that ? » Même si jai déjà indiqué au préposé à ladmission que javais une assurance voyage, il doute. Cest clair : Le travail du monsieur est de sassurer quon a les moyens de payer. Une autre demi-heure plus tard, je reçois finalement le «paperwork» et je passe à la caisse. Le même monsieur pas très sympathique me présente la première facture : 590 $US. Ouache ! Mais il me prévient. Ça ninclut pas tout… Pardon ? «No, theres always other things», me prévient-il.rtant, la facture indique la prise de trois rayons X et la consultation dun médecin. Que peuvent-ils facturer de plus ? Espèrent-ils un pourboire ? Deux minutes plus tard, une seconde facture sort de limprimante. La somme finale a doublé. Juste à y penser, ça fait mal. Voici les détails : 67 $US pour une attelle de lavant-bras; 152 $US pour les trois photos de mon poignet; 423 $US pour la consultation dun médecin - pour environ 10 minutes de travail - et une pénalité de 371 $US parce que je suis passée par les urgences !!! Total: 1013 $US. Ayoye ! Dire quau Québec, on sinsurge contre limposition dun ticket modérateur à 10 $. La morale de cette histoire: au pays de loncle Sam, les factures sont encore plus douloureuses que les fractures ! Toutefois, dans ma malchance, je me considère néanmoins chanceuse : jai une assurance voyage, alors quaux États-Unis, 50 millions dAméricains nont aucune couverture médicale. Hallucinant. Oui, nous serions mieux de payer un ticket modérateur plutôt que de perdre notre système de santé et de payer des factures comme on en paye aux Etats-Unis. Notre système est réellement engorgé par notre inconscience collective... à vous de juger ! S.V.P. FAITES SUIVRE, IL FAUT QUE ÇA CHANGE Bye bye now
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 13:51:05 +0000

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