Ukraine-France : la dérouillé (2-0) Répétée à l’envi, - TopicsExpress



          

Ukraine-France : la dérouillé (2-0) Répétée à l’envi, la leçon n’est jamais retenue. Mêmes maux, mêmes conséquences. Incapables de se sublimer depuis le crépuscule de l’ère Domenech, l’équipe de France se heurte, invariablement, sur le mur de l’adversité dans les matches à enjeux. Embués par un mauvais cocktail d’inhibition et de suffisance, les Bleus ont pris une carte d’abonnement pour les désillusions. Après le revers quasiment rédhibitoire sur la route du Brésil, vendredi lors de la manche aller à Kiev (2-0), l’Ukraine n’a plus rien de la victime expiatoire présentée lors du tirage au sort des barrages. Le discours de Didier Deschamps mettant en exergue l’engagement physique et les atouts offensifs ukrainiens (Iarmolenko et Konopliaka notamment) n’a pas été entendu. Ou compris, au choix. Où sont les leaders ? Pire, même après la débâcle, certains joueurs n’en avaient pas encore conscience. L’intervention de Karim Benzema dans les coursives du stade Olympique de Kiev était ainsi dans la pure tradition française du déni de réalité : «On était prêt. Ce n’est pas qu’ils en voulaient plus que nous, nous aussi on avait de l’envie, mais voilà… Sur quelques actions, ils ont été plus présents que nous physiquement. On sait que sur ces matches-là, c’est important. Sur le papier, on est meilleur qu’eux mais il n’y a pas que le talent, il y a aussi le physique.» Une vielle antienne rabâchant l’idée erronée de la supériorité intrinsèque des joueurs français sur ceux issues des autres nations, à l’exception de celles ayant déjà remporté la Coupe du monde. Pour mémoire, Platini a pris retraite en 1987 et Zidane la sienne en 2006. En résumé, les leaders actuels de l’équipe de France, Ribéry, Abidal et Evra en tête, n’ont connu que l’échec depuis qu’ils ont hérité du statut. Comme ses prédécesseurs, Didier Deschamps en a fait l’amère expérience à Kiev. Si Evra - qui a néanmoins souffert face à Iarmolenko - n’a pas pris l’eau, Abidal a été aux abonnés absents dans le combat. Plus en capacité de répondre à ce niveau exacerbé d’engagement physique et d’intensité depuis sa transplantation du foie, le Monégasque a fragilisé le dispositif défensif français. Ce qui obligea Koscielny à se mettre en surrégime pour compenser. Avec pour résultat une explosion en vol (pénalty provoqué et carton rouge). Une pierre dans le jardin de Deschamps, qui avait rappelé Abidal en août afin de solidifier sa défense dans la perspective de la dernière ligne droite sur la route du Brésil.
Posted on: Sat, 16 Nov 2013 10:25:31 +0000

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