Un Corrézien chasse l’autre Vendredi, 30 Août, 2013 «Les - TopicsExpress



          

Un Corrézien chasse l’autre Vendredi, 30 Août, 2013 «Les armées sont prêtes à répondre aux instructions de François Hollande» a martialement proclamé Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Casques lourds, treillis et rangers sont de la partie pour la communication de la direction de l’Etat. Ça sent la poudre sous les dorures! Certes, la cible de cette effervescence politico-militaire –le régime syrien et son chef– n’inspire ni pitié ni envie. Plus tôt le peuple s’en débarrassera au profit d’une alternative laïque, libre et démocratique, et mieux ce sera pour lui. Les frappes d’une coalition américaine, anglaise et française pourraient-elles y contribuer? Telle est la question à laquelle les interventions massives de l’OTAN en Afghanistan, en Irak ou en Libye n’invitent pas à répondre positivement. Si, dans ces pays, des dictateurs et leurs entourages ont été éliminés, les peuples concernés y ont-ils trouvé leur compte sous la coupe des guerres civiles incessantes, des affrontements ethno-religieux dans lesquels tous les moyens sont bons pour attiser les haines et le chaos, à l’opposé de solutions politiques fondées sur le progrès social et le vivre-ensemble? Quelle cécité face à l’Histoire conduit les principaux dirigeants de l’Occident capitaliste à ne pas en tirer les bonnes leçons? Sans doute, celle de pseudo-gendarmes dominateurs de la planète au long de ce nouveau siècle. Il y a un peuple qui lui, en tout cas, n’est pas sans mémoire, puisque 25% des Anglais se disent opposés à l’engagement de leur armée. Les travaillistes –socialistes anglo-saxons– sont en première ligne de cette opposition. Et pour cause: leur ex-leader Tony Blair s’était déconsidéré en justifiant par la falsification, le mensonge et le mépris du droit international, l’intervention en Irak aux côtés de Bush. Trompés une fois sur les raisons et les résultats de l’aventure, les Anglais ne tendent pas l’autre joue… En France, un chef d’Etat n’avait pas marché dans la combine. Il était Corrézien mais ne s’appelait pas François Hollande.
Posted on: Fri, 30 Aug 2013 04:44:32 +0000

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