Un autre témoignage mais dune femme : Anonyme27 mars 2011 - TopicsExpress



          

Un autre témoignage mais dune femme : Anonyme27 mars 2011 00:30 Bonsoir. Je suis une femme de 24 ans. Jai été diagnostiquée de perverse narcissique (les guillemets sont importants, puisque cette pathologie nest pas véritablement reconnue) par une dizaine de psychologues, car comme vous vous en doutez, un seul ou neuf avis ne suffirait à me convaincre tant je pars du principe quaucun être humain ne peut poser une analyse fidèle et juste sur moi. Jai du me résoudre en intégrant le diagnostic du 10ème. Passons. Nous sommes décrits comme des bêtes maléfiques, des Super-mega-horribles-et-affreuses-personnes qui nont ni moralité, ni empathie, ni humanité. Or, dans certains cas cest totalement faux. Il peut nous arriver de nous imprégner des mœurs, des principes humanistes et autres, à tel point que nous nous les approprions et agissons autour de nous dans ce sens. Il y a en réalité une très fine barrière, impalpable à lœil nu, qui sépare notre véritable nature en quête obsessionnelle de tous les bons côtés chez lautre (sans quoi nous pensons que nous ne pourrions construire en libre arbitre notre personnalité, et le conditionnement dans lequel nous avons évolué depuis la naissance, imposé par la morale (qui supposent tous les codes altruistes, humains, bons. Nous oscillons entre les deux camps, pour atteindre nos objectifs ou simplement pour nous rassurer lors de nos moments de faiblesse que nous aussi : nous sommes humains. La critique nous est véritablement insoutenable, dailleurs nous le réfutons souvent avec violence verbale, prétextant que la personne nest pas en mesure de donner son avis puisquelle nous est inférieure. Mais je peux vous assurer que sur linstant, toute critique fait leffet dune lame de sabre rouillée se plantant vivement en plein abdomen (doù la violence de la réponse, généralement). Il y a un point crucial et très significatif qui na pas été relevé dans ce descriptif de profil : Notre mémoire. Répondre Anonyme27 mars 2011 00:31 Elle est défaillante, surtout en couple. Mettez à lépreuve vos partenaires (atteints de ce syndrome), vous constaterez quils seront incapables de se souvenir de ce qui pour vous est symbolique, important et un moment plein démotions. Puisque de toutes évidences, dès lors où nous néprouvons que très peu daffection, dempathie et de sentiments purs tels que vous les connaissez, ces évènements nauront par définition pas arrêtés notre attention (nous les considérons comme des évènements normaux, qui suivent un schéma/processus dappropriation normaux, qui nous rappelle que votre affection nous est acquise). Je ne connais la notion de regret, je sais simplement que je ne fais pas les choses dans leur fond et leur essence, de façon normale et pure. Le regret, cest de la sensiblerie, lattendrissement de lautre...Quimporte les moments dapparence merveilleuse que nous avons pu passer, je ne me rabaisse pas à ce genre de mignardises. Le regret est une faiblesse. Remarquons aussi nos codes de langage. 1°) Au départ (lors de la rencontre) le Tu est prédominant sur le Je. Nous jouons la carte du retrait, laissant croire que nos interlocuteurs sont le centre de la conversation, nous semblons captivés, intéressés, touchés, à lécoute totale. Or, nous élaborons déjà notre ligne dattaque en ne piochant que ce que nous pouvons exploiter dans la discussion afin de nous faufiler au cœur de votre intimité et la prendre en otage silencieusement. 2°) Vous remarquerez ensuite, au fil des semaines, la disparition du Tu, qui laisse une place imposée et exigée du Je. Nous sommes à présent le cœur même de ces échanges. Tout tourne autour de nous, nous imposons notre personnalité (que nous avons ajusté de façon à ce quelle soit compatible et en parfaite harmonie avec la votre). Nous parlons de notre vécu, de nos expérience, nous dévoilant que très partiellement (car la plupart de nos propos sont de purs mensonges qui nont de but que de vous attendrir ou daller dans votre sens). Cest la partie que je préfère, car je peux user pleinement de toutes les images de personnalités que je possède, selon qui jai en face. Nous tentons par lusage autocentrique de vous toucher, de faire en sorte que ce que nous faisons semblant dêtre fasse naitre et murir cette envie : Jai envie den savoir plus, ou Comme elle est touchante, elle me comprend et je me reconnais en elle. Il nen est rien, à aucun moment vous ne pouvez prétendre nous ressembler, vous ne méritez pas de nous ressembler, vous êtes trop en dessous de nous. Ce quon vous dis nes en rien authentique, il peut y avoir de vrais éléments de nos vies...Mais nous les tournerons de façon à ce que ça vous parle et vous touche dune façon qui vous est familière, daprès ce que nous avons entendu de vous lors du premier code de langage (1°)). 3°)Il y a à présent une jonglerie entre Je et Tu, mais leur germe nest pas égal. Je mexplique : Le Je sera la science infuse, la vérité absolue, lobjectivité universelle. Le Tu (vous) fera lobjet de critiques latentes, dites quà demi-mots. Le Tu sera par définition inférieure au Je. Nous prétendrons maintenir la place que vous avez toujours eu jusque là, que nous vous avons offert au départ. Mais nous nous en servirons pour vous qualifier dégocentrique, dégoïste. Nous avons manié en silence cette place, le Tu sera à présent critiqué, comparé, dénigré (toujours à demi-mots) pour laisser vivre pleinement le Je qui naura jamais été aussi épanoui. Répondre Anonyme27 mars 2011 00:31 Vous vous plaindrez, quimporte. Nous ferons en sorte que vos propos prennent la forme de balourdises, de stupidités, que votre ignorance et folie dicteront vos paroles. Nous sommes programmés ainsi, et ça fait de nous des personnes mauvaises pour des gens comme vous. Nous collant des étiquettes (dès lors où vous avez saisi notre mécanisme)telles que des arrivistes, des personnes malsaines, néfastes, pédantes, nocives. Nous le sommes.Cest un fait. Mais lentendre, le lire, nous imposer ces qualificatifs revient à nous critiquer,et ainsi nous ne ladmettrons jamais et trouverons toutes les failles que nous avons recensée chez vous pour inverser la situation, de façon à ce que vous vous trouviez TOUJOURS en dessous de nous. Il nest pas envisageable que nous entendions ces accusassions de la part dune personne que nous avons réussi à berner durant tant de semaines, mois, années...Comprenez-vous ? Je ne travaille pas encore, mais jai hâte dêtre exposée à cette dynamique. Ce sera un jeu qui me conviendra forcément. Jespère que les plus subtiles desprit qui liront ce message, auront la fibre altruiste et comprendront sa raison. Ce nest quune illustration de ce que je suis, rendant vivant le profil du pervers-narcissique quils viennent de lire. Je suis Mère et seule (volontairement), et ce message symbolise mon désir datténuer cette pathologie, car je doute pouvoir la faire disparaitre intégralement, tant cest ce que je suis, finalement.
Posted on: Fri, 15 Nov 2013 21:23:35 +0000

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