Un demi-siècle d’indépendance nationale qui s’est avérée être un grande catastrophe pour le pays ! Une gestion empreinte de gabegie, de malversations et surtout de corruption industrielle ! Malgré une manne financière importante, le pays n’ a pas encore réussi à trouver tous ses repères , ceux d’une indépendance économique et politique. Certes plusieurs projets de développement ont vu le jour mais sans pour autant nous mettre à l’abri de différentes importations de produits de premières nécessités et ceux de l’intégration industrielle ! Il n’est surement pas inutile de faire une longue rétrospective sur le chemin économique parcouru par une Algérie indépendante qui a commis d’énormes erreurs dans toutes ses planifications. Au lendemain de l’indépendance, une erreur qui s’était avérée gravissime a été commise par le premier Président algérien lorsqu’il imposa au pays un système d’autogestion importé des pays de l’est qui n’ a pas tardé à montrer ses insuffisances et son inadaptation à notre société habituée plutôt à une gestion ancestrale qui avait fait ses preuves ! Nous ne pouvons oublier que memes nos « cafés maures » récupérés ou hérités de la colonisation, avaient eu à subir une gestion sous la tutelle d’une administration locale non encore compétente en la matière : ce qui avait donné lieu à une gabegie destructrice en matière économique. Nous avons encore à l’esprit, la manière dont furent gérées les terres inscrites à cette époque dans les registres des biens vacants ! Lorsque vint le coup d’état du 19 Juin 1965, un autre modèle de gestion socialiste des entreprises fit son apparition et un secrétariat d’état à la planification fut institué ! La grosse industrie planifiée a rendu son verdict catastrophique en matière de gestion : l’état ne cessait d’y injecté des sommes colossales pour pallier à ses déficits budgétaires ! Nous ne pouvons également oublier des enveloppes distribuées aux employés des usines en guise de parts de bénéfices fictifs réalisés juste pour satisfaire une politique de prestige ! Toutes cette gabegie conduit le pays à un climat de récession : les ressources financières du pays ne purent faire face au règlement rubis sur ongle de nos factures alimentaires et de celles de pièces de rechange pour faire tourner nos usines ! Notre industrie, faisant peu à peu faillite du fermer ses portes et des milliers d’ouvriers se retrouvèrent au chômage technique !Cette situation s’était empirée de jour en jour et entraina derrière elle une sorte de marché informel incontrôlable ! Le crash pétrolier de 1986 a fini de mettre à plat les finances du pays : une jeunesse désœuvrée, une paupérisation galopante, une inflation sans précédent s’est manifestée ! Tous ces ingrédients menèrent inéluctablement à un soulèvement populaire, le 5 Octobre 1988. La constitution de Février 89, qui consacra l’avènement du pluralisme politique a vite permis à des associations à caractère politique de voir le jour ! Une sorte de récréation démocratique s’installa dans le pays mais sans pourtant que le pays ne s’engagea dans la voie salutaire du développement économique ! Nous sommes à la merci du Fonds Monétaire International FMI) qui nous imposa son mode de gestion ! Il faut dire que notre jeune nation profita par la suite d’une hausse très sensible du prix du baril de pétrole à partir de l’année 96 mais n’a pas su en faire très bon usage ! Malgré que le pays s’était désengorgé de sa dette publique qui s’élevait à plus de 36 Milliards de dollars US , dette qui a été remboursée en totalité au club de Paris et de Londres, grâce à une négociation judicieuse , il faut le souligner , bien menée par les gouvernants de l’époque, le pays n’a pas retenu la leçon ! En effet , nous continuons toujours à dépendre de nos importations et nous ne possédons jusqu’à présent aucune économie de guerre ! Notre systéme de gestion de politique économique reste tributaire de nos « Ports et Aéroports » !
Posted on: Tue, 27 Aug 2013 20:17:15 +0000
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