Un dimanche soir. ++++++++++++++++++++++++++++++ Dimanche - TopicsExpress



          

Un dimanche soir. ++++++++++++++++++++++++++++++ Dimanche soir dernier, je me trouvais devant le petit écran. Pendant que tout le reste de la ville et ses environ passait la soirée devant Occupation Double (est-ce que ça joue encore? Ou est-ce que c’est fini pour la saison?) ou Tout le monde en parle, ou TLMEP comme on dit plus souvent maintenant, je regardais les pauvres Tigres-chats de Hamilton se faire démolir dans le frette ouest canadien. J’ai su que c’était fini lorsque j’ai vu les ‘’Promeneurs à cheval qui aiment ça roffe’’, équipe hôtesse pour l’occasion, inscrire leur 24e point au tableau vers la toute fin de la première demie. Le coach du Hamilton pitchait alors ses écouteurs vers le sol. Le stade bilingue de Régina était tout en vert. C’était alors 24 à 3. La coupe grise venait de s’en aller par là. Moi aussi d’ailleurs. J’arrêtais de regarder le match à ce moment là. Mon frère me gosse toujours avec sa NFL. Les joueurs sont plus vites, plus gros, plus forts, le terrain est plus petit et le reste. Il a sûrement raison. La soupe est peut-être meilleure aussi chez nos voisins du sud et pour qui le football est une religion par endroit. J’exagère à peine. J’me reprends lors des matchs de la coupe grise. De bons matchs compétitifs, la plupart du temps axés sur le jeu aérien, la plupart du temps au pointage serré ou le gagnant ne semble pas déterminé d’avance. Sauf cette année on dirait. Le sort en était jeté après même pas 2 quarts. Plus relax aussi. Regarder un match quand ni l’une ou ni l’autre équipe n’est vraiment d’intérêt. On vient de faire un touchdown? Ah oui? Ah bon. Qu’est-ce que j’ai fait après avoir arrêté de regarder ce match? Attendez voir pour que je m’en rappelle. Parce que pour m’en rappeler et que je vous relate chaque détail, il faudra revenir lors de ma prochaine petite histoire. Vous êtes comme moi. Vous êtes senteux par boutes. Je vais y revenir. Ca ne sera pas long. (…) Pension alimentaire un peu, garde partagée surtout. J’ai reçu plus d’un commentaire à propos de ma dernière mouture, ‘’mon opinion’’, parue le 22 novembre dernier. Je retiendrai que certains commentaires étaient positifs et d’autres l’étaient moins. On me donne raison sur certains points. On ne me donne pas raison pour certains autres. Wô les moteurs Richard. Ça ne s’est pas passé comme ça chez moi. Ou bien… ça c’est pas mal passé comme tu le dis. C’est de cette manière que notre travail devient perçu la plupart du temps. Je vous remercie quand même, si vous vous reconnaissez, de vos commentaires constructifs. La prochaine fois, je compte écrire une chronique un peu plus légère ayant un thème portant moins vers la controverse ou qui fessera moins fort. Je pourrais vous compter cette histoire de Rose ou Ros pour les intimes. Elle travaille comme thérapeute responsable des soins prodigués auprès de nombreux patients du département de neurologie du Jewish General. Elle se lève à chaque matin. Elle se fait à déjeuner et donne quelque chose à manger à son chat répondant positivement au nom de Ti-loup. Elle prend sa douche et se rends, la plupart du temps à pied, à son travail. Elle n’a pas de voiture et n’en a jamais eu besoin. Jamais, pas une seule fois, en retard. Jamais malade non plus. N’a jamais raté une journée de travail à cause d’une tempête hivernale. N’est jamais demeurée prisonnière du métro à cause d’une panne. Lorsqu’elle, l’hiver rendu, désire se rendre près des Milles Iles de l’est Ontarien pour pratiquer son sport hivernal favori, le ski de fond, elle s’y rend avec une de ses amies. Ou un de ses amis. Les deux sont peu nombreux. Elle paie pour la moitié du gazze. Discrète elle-même comme pas une, elle ne dérange personne. Elle fait toutefois objet de bonnes évaluations de rendement dans son milieu de travail. Ou bien, je pourrais vous compter qu’une de mes amies vie rien de moins qu’un enfer à son travail. Dans mon coin on appelle ça du harcèlement. Tout comme vous, elle fait parfois certaines petites erreurs sans conséquence. Tout comme vous, elle est humaine. Tout comme vous, elle essaie et réussi à être de la meilleure humeur possible. Là ou le bat blesse est qu’on la surveille pour toutes sortes de petites conneries possibles et imaginables. Tout ce que l’on peut lui reprocher? Tout comme vous, elle communique parfois avec le monde extérieur en textant de son Blackberry, ô quel sacrilège, pendant ses heures de travail. Ce faisant, elle se rend vulnérable et devient cible de remontrances de la part de l’une de ses collègues. Avec comme résultat qu’on lui fait remarquer qu’elle prend 6 minutes au lieu de 5 pour aller pisser. On lui reproche qu’elle parle au téléphone même lorsqu’elle le fait pour des raisons liées à ses fonctions. Qu’elle mange à son heure de diner. Qu’elle sourit à tout le monde et, encore une fois, aucune mention négative ou si peu dans ses 27 dernières évaluations de rendement annuelles. On réussi, malgré tout, à lui reprocher chaque petite erreur ou manquement anecdotique, des peccadilles, pour aucune raison autre que pour la faire chier. Le seul véritable reproche qu’on pourrait lui formuler est, qu’à part tout ça, elle parvient à paraitre relativement sinon autrement heureuse à son travail. Elle le démontre parfaitement bien aussi. Ce n’est pas ailleurs que là ou il se trouve son problème si mon avis vaut plus que deux cennes. Elle se sentait toutefois davantage appréciée dans son ancien lieu de travail même qu’un de ses anciens collègues de travail, qui lui rendait dernièrement visite, lui a donné un petit poinsettia pour souligner cette période festive sinon son appréciation pour les nombreuses années partagées avec elle alors qu’ils partageaient un ancien lieu de travail (mais pour la même compagnie). La personne qui est sur son cas n’en revenait visiblement pas. J’ai un autre mot pour ça. De l’acharnement. Un cas d’acharnement grossier pour qu’elle prenne, au plus vite, sa retraite. Un harcèlement qu’elle a tenté de dénoncer. On m’aura pas comme ça, il me reste 4 ans à faire avant que je décrisse, qu’elle me disait. Je ne nommerai pas la compagnie pour qui elle travaille, ça fait partie du deal que j’ai fait avec elle. Disons que tout ce que je dévoilerai est que cette grande entreprise annonce à grands frais que le harcèlement ne fait pas partie des ses eusses et coutumes, qu’autrement dit du harcèlement il y’en a pas en ses murs et n’est absolument aucunement toléré nulle part sur et autours de ses lieux de travail. Marche à suivre donnée par une ‘’experte’’ devenue informée à propos de sa situation et qui siège, en plus, sur un des comités de gestion pour contrer, entres autres plaies corporatives, le harcèlement. Pour qu’on s’occupe d’elle, pour contrer le harcèlement j’entends, cette marche à suivre reçue : ‘’prends des notes pour chaque incident’’. Il n’y’a pas de harcèlement mais il est demeure nécessaire de prendre des notes. J’arrête ici. J’voulais garder un ton léger pour cette partie de chronique. (…) Histoire de chars. Tiens un e-mail d’un ami non vu depuis des lunes : ‘’ Bonjour Richard. Je partage une vielle voiture avec 4 de mes amis. Une pas si bonne idée en soi selon ma conjointe, personne d’entre nous pouvait se permettre, seul, cette voiture. Une vielle Firebird 1969. Je croyais que c’était pour être une belle expérience de pouvoir entretenir ensemble quelques projets de mécanique et le reste. Pour être franc, elle a besoin de beaucoup de travail; un nouveau moteur, des pièces de suspension et une nouvelle peinture. Je sais que tu connais ça les chars. Le problème est que nous ne pouvons décider personne, ni seul ni en groupe, sur quelle tâche à entreprendre en premier. Qu’est-ce que je devrais faire pour mener à terme ce projet sans que le tout vire en une foire d’empoignes? Réponse: Tu le dis toi-même; pas une si bonne idée. Comment 5 d’entre vous ont réussi à s’embarquer dans une telle galère? Est-ce qu’on aurait bu (trop) de bières avant de décider de participer à cette aventure? Que ferais-je à ta place? Faire comme j’ai déjà fait une fois lors de circonstances similaires mais pour une affaire encore plus grosse : fixe une rencontre, entendez-vous les 5 sur le fait que ce n’était pas l’idée du siècle et placez le char à vendre tel quel. Pourquoi ne pas la vendre à un groupe de 5 autres gars? Attends-toi, au mieux, à ne pas faire une cenne avec cette aventure. Au pire? Un seul du groupe, et ça en prends seulement qu’un, ne voudra pas accepter une offre éventuelle et le diable fera son entrée dans la cabane. Il ne faut pas imaginer le pire. Il faut y penser par contre. Un dernier conseil, novembre est le pire temps pour vendre une patente de même. J’attendrais en avril. (…) La réunionite. Ah non! Pas encore une autre réunion? Vous êtes de mon avis sûrement et êtes venu à penser que la plupart sinon toutes les réunions de bureau sont d’un gaspillage de temps et d’argent. Je comprends qu’il devient nécessaire de temps à autres d’exprimer une opinion mais ne voit pas la véritable nécessité d’avoir une réunion de groupe à tout bout de champs. Je dois admettre de prendre mon mal en patience et admet du même souffle que certaines réunions, même douloureuses deviennent quelquefois nécessaires. On doit garder un objectif clair ni s’attendre à des miracles. Une réunion peut, quelquefois même si cela demeure plutôt rare, représenter une opportunité de se faire connaitre ou faire connaitre ses opinions, ses visions et projets pour améliorer certains aspects qui pourraient favoriser le succès de l’entreprise, voir celui de sa propre carrière. Si, cependant, ou comme c’est souvent la plupart du temps, vous vous trouvez dans une réunion menée ou présidée par un gestionnaire de votre département et vous vous trouvez à vous demander simplement pourquoi vous assistez à cette dite réunion? Votre condition n’est pas désespérée. Faites de petits dessins sur un pad d’écriture. Mieux encore; vous pouvez même dormir un peu pendant la dite réunion. J’ai déjà fait ça une fois.
Posted on: Wed, 27 Nov 2013 22:24:25 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015