Un défi majeur à surmonter : RDC, le pétrole congolais au service du développement ! Le pétrole a été depuis l’histoire antique, et même à ce jour, la cause de plusieurs guerres dans le monde. Par ailleurs, il a été clairement démontré que tous les pays qui exploitent le pétrole, que ce soit en occident ou en Afrique, ont une économie prospère. C’est le cas de la Libye, de l’Angola, du Nigeria, du Gabon, de la Guinée équatoriale et récemment du Soudan. Aucun de ces pays ne produit moins d’un million de barils par jour. Par contre, en République Démocratique du Congo, une infime partie seulement du pétrole, soit 25.000 barils/jour est exploitée à Muanda. Les recherches géologiques menées par des spécialistes, notamment le bureau d’études brésilien HRT Petroleum en 2008- 2009, ont clairement prouvé que le pétrole se retrouve dans plusieurs provinces du pays, à savoir: le Bandundu ( dans le Lac-Mai- Ndombe), au plateau de Bateke, à l’Equateur, en province- Orientale ( précisément en Ituri, dans le Graben Albertine), au Nord-Kivu ( dans le parc de Virunga), au Bas- Congo entre Muanda et Boma en terre ferme où l’on a découvert un gisement de millions de barils qui est comparable au pétrole de Cabinda. Au terme de cette recherche, une cartographie a été élaborée et que le gouvernement devrait proposer aux investisseurs. Ensuite, à Lukula, dans le site de Mavuma, il y a également du pétrole inexploité. Qu’attend le gouvernement pour capitaliser toutes ces potentialités? Le gaz méthane, dans le Lac Kivu, en est une autre potentielle ressource importante que le pays dispose. A la place de focaliser seulement toute l’attention sur les mines, pourquoi les autorités ne pourraient-elles pas explorer cette piste pour développer davantage ce pays aux dimensions continentales, avec des ressources qui sont à sa portée? En République Démocratique du Congo, les lois en cette matière existent et l’Etat congolais est libre de décider de l’exploitation d’une ressource quand il veut et où il veut. Sa souveraineté sur cette question ne peut être remise en cause. Même les gisements se retrouvant sur des aires protégées peuvent être exploités, question que cela puisse apporter le développement à la population. Le fait qu’un site soit déclaré patrimoine de l’UNESCO n’enlève en rien la main mise de l’autorité de l’Etat congolais sur cet endroit. Compte tenu de l’importance du sujet qui touche aux intérêts vitaux de la nation, le Ministre des Hydrocarbures l’a récemment épinglé en réponse au communiqué de l’ONG Global Witness qui sollicitait une législation en matière d’exploitation pétrolière en RD Congo. Pour le commun de mortel, le dossier pétrole s’apparente à un tabou. Et pour cause! On en parle très peu et même les dirigeants ne s’en préoccupent pas. Et pourtant, les richesses du Congo ne sont pas que les mines. Pourquoi le silence ou le mythe que l’on entretient autour d’un secteur aussi important? Se demande-t-on. Comparaison n’est pas raison, dit-on. L’exemple du Soudan doit édifier la RDC. Grâce à son pétrole, le Soudan vient de construire 7 barrages hydroélectriques simultanément dont la production atteindrait les 6000 mégawatts. Les défis sont immenses et multiformes pour la RDC. Parmi les voies qui peuvent nous sortir de l’impasse figure notamment, l’exploitation du pétrole congolais. C’est question seulement de bien négocier le marché auprès des grands investisseurs dans le monde et ce, principalement en Asie ou en Amérique. Ils n’attendent que le pays puisse leur offrir cette opportunité. Bardée des milliards de réserves pétrolières, la RDC continue à importer du pétrole de l’étranger. C’est qui est inimaginable. Eugène Khonde © Copyright La Prospérité
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 18:28:47 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015