"Un enfant dans un mortier": Chapitres 27-28 Chapitre: 27 Trade - TopicsExpress



          

"Un enfant dans un mortier": Chapitres 27-28 Chapitre: 27 Trade Négrière avait regagné sa petite pauvre chambre. Il estimait que la vie devait continuer. Il avait un instant visionné les nouvelles images qui venaient de cette partie de la Nigritie qui connaissait ce terrible événement. Il pouvait encore se souvenir de l’autre instant par telle voix qui lui disait qu’il n’était que de mauvais temps parce qu’il y avait surement un qui se ferait aussi beau pour qu’on sache le vivre. Il s’était endormi, emporté par la réflexion qui l’angoissait. Ce fut l’incertitude sur les préparations et organisations des jours qui venaient. Ces jours justement étaient venues et passaient. Chaque moindre journée lui procurait une nouvelle occasion à partir de laquelle il devait encore dire sa conviction pour une forte volonté à ne se montrer qu’à toute détermination pour les faits relevant uniquement de la sagesse. Il n’avait cessé de tenir un point sur telle pensée qui portait sur la nature de la terre. Il estimait que la Nigritie en avait une, celle qui accueillait ses enfants. Elle était tel espace qui devrait leur procurer le plus bel air qu’ils sachent absorber, et pour lequel il ne devrait point avoir d’occasion les conduisant vers ces difficultés, lesquelles ils n’arrivaient qu’à régler par tel fait de grand carnage. L’air était là, et il semblait suffisant pour tout le monde. Les enfants de la Nigritie n’avaient pas besoin de se distinguer par tant de boucheries, car ils avaient certainement cette grande empreinte, et d’aussi naturelle qu’elle leur était irrémédiablement identitaire. Elle ne s’observait, qu’en cette réalité qui était appréciable, et d’essentiel, que par le fait de ce tégument qui leur restait commun, lequel par ailleurs fut brulé par ce feu qui brillait quotidiennement au dessus de leurs têtes. L’étrange pourtant résidait sur telle situation qui apportait bien de bouleversements, à partir desquels venait pourtant cette terrible incompréhension qui faisait d’eux des hommes que la nature avait aussi gracieusement dotés d’une si belle source, par cette eau abondante qui coule sur leurs si fragiles pieds, qui fut à toute extraordinaire vertu d’arroser des sols bien lointains, et même de combler des mers. Par tel don, cependant, que d’en faire profit, ils s’étaient retrouvés dans des batailles que rien de rationnel ne pouvait justifier. Pour telle boucherie, il n’y avait pas autre moindre explication, sinon de grave que d’un ridicule s’affirmant par toute manipulation qui les conduisait à s’imaginer des différences peu évidentes, lesquelles les opposaient, et de bien que se montrant désastreuses, et cela qu’à toute fin d’entretenir telle entreprise de grande ruse, et de finalité que d’autre mépris pour telle humanité qu’ils portent, et de bel privilège que pour ces considérations vaines dont cette entreprise continue de propager. Certes il n’y avait d’humanité parfois que par telle règle qui veuille qu’elle soit destinée aux impropriétés qui font des sentiments d’amour et de haine. La Nigritie, cependant, compte tenu de son parcours, pour tant de souffrances qui lui furent infligées, pouvait se montrer forte, pendant qu’elle viendrait renier ces obligations qui l’amenaient à créer des circonstances de haine dans son propre sein, dans son profond univers, qu’à l’inverse, elle se serait distinguée par toute bataille qui l’engagerait à faire partager davantage plus d’amour entre ses enfants. Elle devait comprendre qu’elle n’était de mission que par tel partage qu’elle devait assurer, selon qu’elle initierait ses enfants à faire preuve de tout entendement qui les garderait à cette bonne reconnaissance d’un unique patrimoine que celui qui fasse leur engagement pour tout fait commun qui soit tel élan d’amitié, et de bonne justesse que pendant que tel passé lui serait de grave souvenance que ne pas obligatoirement la conduire vers une bagarre qui la retient à dire au restant de l’humanité combien elle ne savait pas tenir profit de sa souffrance, pendant qu’elle ne manque point de la traduire dans un climat permanent de discorde. La Nigritie avait tel impératif de ne s’unir que par toute approche qui consacre le fait pertinent qui soit d’un juste amour, et qu’en retour, elle ne devait pas ignorer qu’une discorde, aussi moindre serait-elle, n’engendrait qu’un fait de mésintelligence, lequel la conduirait absolument vers la séparation, qu’alors, il en viendrait parfois que de difficilement réparable, par telle catastrophe qui ne sache que profiter à telle force sombre qui reste aux aguets. Trade Négrière pouvait assez objectivement apprécier une tendance de vérité dans la société occidentale, celle qui soit relative à toute réalité qui fait cas sur la question de l’emploi. Il avait à maintes reprises vendu de sa force de travail dans plusieurs entreprises de la ville dans laquelle il vivait. Il avait vu des jeunes occidentaux avoir des emplois et ceci que dès leur si tendre âge, notamment qu’à partir de quinze ans, et parfois qu’un an en deçà. Ce fut presqu’une impossibilité en Nigritie. Il pouvait revoir cette Nigritie qui souffrait, celle qui se livrait à des éliminations de centaines de personnes, et se souvenir surtout qu’une telle extermination, qu’au semblable d’un acte aussi invraisemblable que celui qui consiste à écraser un enfant dans un mortier, pourrait d’autant hautement se comprendre, et de moindre qu’être justifiée par cette réalité qui voulait qu’on admette qu’il n’était d’autre humanité en souffrance que celle d’une Nigritie dans laquelle la jeunesse vieillissait profondément, et dans une majorité, et cela que parfois sans situation, sans progéniture, sans travail, sans perspective, sans éducation, sans ambition, sans soins, sans accompagnement. Cela était bien révoltant, et d’autant plus pathétique qu’il n’en était surement que de ce qui savait constituer l’occasion qui obligeait impérativement à nourrir telles nombreuses réunions qu’autres associations de grande mélancolie. Rien ne savait plus arrêter cette jeunesse en telle manifestation de sa désillusion. Il en était d’une sérieuse réalité qui blessait toute conscience, tout sens de franche humanité, toute décence, et de bien grave, lorsqu’il n’y avait qu’une petite minorité de privilégiés qui clamaient leur aisance par tels rapports particuliers de bons élèves, d’assidus protégés des occidentaux. Elle était bien permanente cette assez sombre réalité, et presque partout. L’installation du fait de la brutalité justement se mettait en pratique dès l’instant qu’une innocente bouche, celle aussi longuement affamée parvenait à sortir de son état de muselé, de bâillonné, pour le crier, et de tel que d’un bol d’air de survie qu’elle pouvait réclamer. Tel qui était à ce courage, vivait la sanction, l’extrême d’ailleurs, pour toute précaution qu’on savait prétendre adopter, que par telle prévention qu’on avançait, et d’exercice qu’au moyen de ces mesures qui empêcheraient que la situation ne pourrisse, et que la contagion ne gagne le restant des misérables. Il fallait détruire ces poches de résistance, qui ne constituaient en réalité que ceux qui levaient des voix pour réclamer tel droit qui assurerait leur survivance. On ne lésinait parfois pas sur les moyens. Il fallait faire respecter des diktats, et cela, même par telle manouvre qui ne parvenait qu’à produire des hécatombes. Seulement, la Nigritie, pour telle atroce situation, était un peu comme de si semblable à un si bel troupeau qui avait aussi ses brebis galeuses, et de particulier, pour ceux qui estimaient dire leur pouvoir pendant qu’ils ne conduisaient la Nigritie que vers la dévastation, et de but qu’autre œuvre inutile, car, s’il était tel moindre qu’ils ne parvenaient pas à saisir, il serait certainement le fait suivant lequel la Nigritie, autant ses enfants, constituent ce qui semble être juste qu’un atome, telle chose, qu’autre matière, laquelle, autrefois fut à toute moindre considération que par tel principe qui la voulait indivisible. Certes, tout était fait pour diviser la Nigritie. Certains auraient même estimé qu’il n’en était que d’œuvre reflétant le fait de l’évolution. Ils se trompaient que naturellement. La Nigritie, cependant, était celle qui restait à tel effort de ne pas se laisser emporter par une si triste et sombre manœuvre sordide, qu’en retour, pour telle attention, elle était victime de tant de souffrances qui l’accablaient. De tout cela, il n’y avait de début de sagesse qu’admettre que l’humain de la Nigritie n’échappait pas à telle considération qu’on accorde au fait de la matière. Certains diraient, celui de la substance. Ces enfants de la Nigritie, pour autant, étaient à telle approuvée constitution qui ne fait un être que justement par son esprit, ou encore par son âme, pendant qu’il ne serait d’intérêt que véritablement comprendre ces termes, et de tel que pour ce qui ne semble pas être le cas chez bien d’humains, qu’autres rhéteurs qui en font bien souvent un usage malpropre, et de fait que par telle évidence d’un emploi de mots, lesquels restent parfois difficiles d’être à toute appréciation par un juste sens. Ils avaient leurs appréhensions qu’en certaines qualités qui font une bonne obscure représentation de phénomènes. Leur grandeur se résumait aussi indignement qu’à ces spéculations langagières. Les jours passaient pourtant, et l’engagement pour la réflexion était le même. Ce fut un impératif à partir duquel il n’était d’obligation possible que se faire une sagesse. Le temps changeait, et les nouvelles étaient encore les mêmes. Le jour s’apparentait à tel temps qui approchait déjà l’été, lequel n’était que d’un jour qui annonçait le soleil. Il y avait encore telle nature de bonne fraicheur qui adoucissait la peau. Trade Négrière se plaisait à partager tel temps, toutes les fois que quelques rayons de soleils venaient lui accorder une toute douce sensitivité de chaleur. Ce qui fut une accoutumance pouvait dénoncer une certaine sensibilité. Celle-ci n’était forcement pas au semblable de ce feu qu’il avait connu en Nigritie. Il s’en contentait néanmoins. Il y avait aussi autre raison. Pour telle recherche de la sagesse, Trade Négrière avait souvent la tête pleine. Il faisait bon de pouvoir parfois la reposer. Le bel endroit était celui qu’offrait bien souvent un jardin public. Trade Négrière avait assez souvent l’habitude d’y aller, pour y passer un bel moment, pour si précieux qui se montrait déjà bien rare en tel monde. Il le faisait de temps en temps, pendant que le ciel s’affirmait encore clément, offrant quelques belles clartés. Ce fut pourtant tel jour normal, un après midi, lorsque, observant des bus qui passaient, des hommes et femmes de l’Occident qui traversaient ce bel jardin, pour tel espace qui n’était à toute propriété que par telle disposition de belles choses qui font défaut en Nigritie, autre que ce dialogue que l’humain pouvait avoir avec la nature, par telle justesse qu’elle offrait, qu’alors Trade Négrière vit un homme s’approcher de lui, et prenant place sur ce banc qu’il occupait. De toutes ces expériences qu’il vivait, et pour tel nombre de bancs disponibles dans ce parc, dans ce jardin public plutôt, il en était d’une chose extraordinaire. Cet homme avait des origines occidentales, devait-il se dire. Il se présenta assez poliment, déclinant son nom. Il dit qu’il s’appelait Zimmermann. Ce fut un enchantement qu’autre moindre politesse que Trade Négrière put lui témoigner. Il se mit aussitôt à évoquer le bel temps que telle journée offrait. Ce fut un peu une tradition en tel monde. Il faut déjà avouer que, lorsqu’il y avait un qui survenait, il était à tout sujet de bien d’entretiens. Zimmermann et Trade Négrière se mirent donc à promener leurs idées, parlant de la beauté de la vie, pour telle difficulté qu’elle offrait pendant qu’il n’en était que d’un changement qu’elle annonçait, lequel faisait l’essentiel que partage tout humain par tant de déceptions, et d’addition que par l’instant pénible que vaut une frustration. Ils parlèrent, et s’étalèrent sur bien d’autres faits divers. Puis Zimmermann devint de plus en plus interrogateur, notamment sur les origines de Trade Négrière. Il voulait tout savoir. Tout basculait vers telle séance qui ressemblait davantage à un interrogatoire. Il s’enquérait aussi naturellement que presque de tout, et même des choses qui lui semblaient peu évidentes, pour faire l’objet d’une curiosité qu’en telle première rencontre. Il voulut même savoir ce qui semblait bien fâcheux. - es-tu à l’aise dans cette société ? Questionna-t-il encore. Il n’eut déjà pas de réponse à sa question que logiquement vint l’instant de cet autre, aussi régulière qu’on se faisait poser chaque jour. Il poursuivit donc, interrogeant : - comptes-tu rentrer en Nigritie à la fin de tes études ? Trade Négrière, pour si peu que ce moindre temps qu’il passa déjà en telle société, avait naturellement cultivé l’art de la politesse. Il était tel qui l’obligeait, qu’autant, d’homme courant vers la sagesse, sans pour autant s’en offusquer, il répondit aussi justement à toutes ces questions. Ce fut donc tel instant de grande observation mutuelle. Ce fut aussi l’instant de cet intervalle qui prépare à la grande action. Les deux hommes s’observaient déjà intelligemment qu’intensément. Ce fut comme pour détendre l’atmosphère, pendant que Zimmermann introduisit sa main droite dans son blouson, sortit un paquet de cigarettes, l’ouvrit et le tendit à Trade Négrière, - T’en prends une ? D’un ton assez courtois, il déclina gentiment l’offre. Zimmermann tira une cigarette et la brula aussitôt. Il prit un moment de repos, et tout d’un coup changea à la fois d’attitude que de discours. Il prit tel air qui fait l’assurance d’un être retenu aux exigences d’une pédagogie. Trade Négrière eut comme l’impression, par l’instinct interpellant à la prudence, que quelque chose d’imprévu s’était subitement produit, et de moindre que s’être trompé, puisqu’en face de lui se trouvait tel autre homme, tel être, ce Zimmermann qui parlait subitement de l’humiliation que l’Occident livre à la Nigritie par ces manœuvres honteuses pour lesquelles il cautionne et entretient tel asservissement qui se traduit par ces longs règnes de dictateurs, lesquels par ailleurs se soldent par des successions de père et fils, que dauphins, et de moins bonne orchestration que par tant de carnages que ce jeu peut parfois produire. Tout d’un coup, ce fut la défensive. Trade Négrière était un peu effrayé, écoutant Zimmermann, lequel estimait encore son identité par si simple affirmation de son entité. - je suis un homme d’Occident, cependant j’ai un énorme sentiment que, peut partager tout autre quelconque homme, lorsqu’il devait dire son honnêteté face à cette situation de grande abjection dégoûtante qui ne faisait pas de ce monde celui qui pouvait désormais se réclamer d’être tel qui fait la promotion d’une gouvernance de justes règles, car, par telle considération venant de sa panoplie d’idéalités, il ne faisait que pousser de plus bel vers de l’exacerbation, par telle réalité qui ne pouvait permettre à la Nigritie de se construire, qu’au contraire, par ces dispositions, restait celle qui attendait l’étincelle pour s’enflammer, et par conséquent se détruire, pendant qu’il n’y aurait de fin que sombrer dans le partage que se réservent ceux qui sont à toute ingéniosité que professer l’art de la prédation. Ce fut bien fort, devait reconnaître Trade Négrière, pour tel où il fut profondément éberlué, lorsqu’il entendait Zimmerman expliquer encore ces choses bizarres pour lesquelles il tenait désormais qu’énorme plaisir à sortir. Il put encore dire : J’ai telle grande amertume, car devait-il apprécier, il en était de ce qui touche profondément les bases de ce que l’Occident était entrain de laisser à ses générations futures, qui se retrouveraient obligatoirement que condamnées à solder tant de brutalités et crimes dont il leur sera difficile de répondre, cependant, ils étaient ceux qui les suivront, puisqu’elles auraient immanquablement fait bénéfice de ces formes inhumaines de barbaries, et de tel qu’au semblable de cette contemporanéité, par ces enfants qui n’ont de cesse d’entretenir les crimes de leurs parents, pour si juste qu’on retiendrait les faits de colonisation et esclavage, lesquels sont à telle réalité criminelle qu’aucune forme de tricherie ne peut point savoir altérer. Trade Négrière écoutait aussi soigneusement Zimmermann, et d’étonné, il ne répondit pas. Il avait un soupçon. Il parvenait à le lire. Zimmermann n’était pas aussi naturel dans son discours. Il avait telle tête qui obligeait à la méfiance. Il le dévoilait lorsqu’il insista, par telle manœuvre à partir de laquelle il voulut que Trade Négrière lui fit part de ses opinions. Trade Négrière comprit immédiatement le jeu, et sa réserve devint une forme de prudence. Zimmermann essayait de s’énerver, par ces attitudes qui approchaient une certaine frustration. Trade Négrière lit cette inquiétude qui s’installait aussitôt, se leva et lui dit au revoir, qu’encore que partant, il voyait comment et combien la désillusion l’habitait. Trade Négrière s’éloignait, partageant la persuasion d’après laquelle il avait aussi parfaitement qu’adroitement comprit la sagesse de Zimmermann. Elle fut une sagesse qui se déployait par la ruse. Il acceptait aussi naturellement le fait suivant lequel, tout cela ne participait d’autre expérience que d’aussi parfaitement, qu’à faire un être sage. Dans son regard, il avait surtout reconnu telle image de cet être qui propageait des histoires invraisemblable en Nigritie. Il était un peu à telle ressemblance de cet homme qui enseignait ces contes qui n’étaient à tout éloge que rendre une grande gloire à ces ruses qui font le bel spectacle d’une prestidigitation. Il lui rappelait un peu ces gens qui venaient avec des photos de personne qui étaient à toute nature que celle des occidentaux ou encore des orientaux, pendant qu’ils expliquaient à ces pauvres hommes de la Nigritie combien la science était un fait de grande hérésie. Ils essayaient de leur faire croire que ces photos de personnages qu’ils détenaient avaient tel pouvoir de leur permettre de faire naître des humains, et cela que de façon spontanée, sans moindre relation d’homme et femme. Ils leur disaient combien, il était facile de se plier devant ces photos, qu’alors il était tel pouvoir qu’ils obtenaient, qu’à toute possibilité de transformer de l’eau en vin, des morceaux de bois en bout de pains, des hommes en femmes, des femmes en hommes, des cailloux en diamant. Trade Négrière pouvait encore avoir à l’idée telle arrogance qu’ils mettaient en ces spectacles, pendant qu’ils insistaient aussi grandement que persuader chaque assistance sur le fait selon lequel elle devait détourner son attention sur des vertus que la science ne manque d’enseigner. Ces hommes tenaient toujours les photos de ces personnages, leur rendant une gloire sans comparaison. Trade Négrière avait aussi simplement observé Zimmermann, et pouvait encore se rappeler de cette autre grande souffrance dans laquelle on avait plongé la Nigritie, pour n’être que celle qui n’entendait toute chose que par telle relation qu’on avait construite autour de son intelligence, par une simple lecture de l’avenir qui ne venait que d’un marabout, lequel n’avait de discours que par ces phrases qui consistaient à expliquer des choses qui sont aussi fondamentalement pauvres de sens que ne jamais avouer à un seul consultant le fait selon lequel, il est bien admis qu’il fut aussi impossible à celui qui fut reconnu de grand alchimiste que de ne pas parvenir à produire de l’or. Le marabout ne savait pas le produire. Trade Négrière avait bien compris Zimmermann, et fut autant habile à saisir combien il avait cet aura qui habille ceux qui sont aussi profondément cultivés dans l’art de l’imposture. Il appréhendait cette finesse qu’il déployait pour parvenir à sa mission, celle qui lui fut enseignée par toute pratique de supercherie, qu’autant d’un talent qu’exige le fait de la duperie. Trade Négrière ne s’était pas laissé aller à sa fourberie. Zimmermann n’était pas tel qui pouvait se faire une pitié pour les misères que connaît la Nigritie. Ce fut une lecture de bonne impression. Il avait davantage l’air de celui qui était à tel exploit de mystification, pour toute mission que découvrir ceux qui essayaient de se faire une bonne idée sur les causes et raisons qui pouvaient justifier cette tragique situation qui accablait la Nigritie, qu’alors, il les découvrait, et les désignait comme étant des adversaires de l’Occident. Zimmermann devait absolument appartenir à ces familles de l’Occident qui n’avaient d’existence que par cette détermination à faire de la Nigritie tel lieu où les hommes n’étaient que leurs bétails, et de moindre qu’indéfiniment destinés à leur servir, et constituer tel eldorado dont il ne pouvait s’en passer. Trade Négrière partait, et était bien heureux, puisqu’il lui avait simplement répondu par le silence. Pour tel silence, il avait pu lire cette rage qui se dégageait des yeux de Zimmermann. Celui-ci avait l’air d’avoir échoué dans sa mission. Trade Négrière s’éloigna, abandonnant Zimmermann en ce lieu. Plus loin, il comprit qu’on devait déjà le suivre. Il fallait désormais le filer, l’écouter. Il n’y avait de raisons pour ces actes ignobles que par toute nécessité à l’empêcher d’aller vers telle possibilité lui ouvrant la voie à la sagesse. En chemin, il pouvait donc se rappeler du livre de tel autre penseur, qui narrait son calvaire, et à travers lequel il se demandait pourquoi telle force extrêmement ignoble qu’obscure le poursuivait, pendant que ces comploteurs étaient les mêmes qui savaient bien vendre leurs chars de guerre, autres formes d’engins et missiles, qu’alors, il admettait pourtant qu’il ne savait pas, qu’autant n’entendait point les obstruer dans leurs business, qu’en retour, il n’était qu’un écrivain, cependant, de bien étonnant lorsqu’il subissait leurs foudres, et de moindre que condamner et jeter le discrédit sur ses œuvres, et par là même prouver combien ils n’étaient à toute manœuvre que pour ne pas permettre aux hommes de la Nigritie d’arriver à une moindre quelconque production. Trade Négrière était donc que perdu en cet effort mnémonique, cependant continuait sa marche, et réalisait combien ces situations étaient un peu identiques, pour l’un qui prenait conscience de cette nécessité de se pencher au fait de la sagesse, pour toute utilité que par cette facilité à pouvoir saisir les problèmes qui minent la Nigritie, et cela qu’à toute nature d’y tenir les raisons qu’autant autres causes, pour enfin n’être que tel enfant de la Nigritie qui ne soit, d’aussi juste, que par toute habilité de pouvoir y trouver une explication. Trade Négrière reconnut que cette rencontre avec Zimmermann n’en était pas une, et surtout pas bonne. Il ne s’avouait pour autant pas menacé, car il n’était d’engagement que par telle insistance à approcher le fait de la sagesse. Elle fut, certes, bonne pour toute personne, cependant, par telle mauvaise rencontre, il tenait cette alerte qui lui indiquait combien la sagesse était toute autre chose que précieuse, et pour laquelle on pouvait perdre son innocence, et de tel que s’attirer de nombreux adversaires. Cette sagesse était certainement à tel entendement à partir duquel Trade Négrière pouvait comprendre que les hommes de la Nigritie n’avaient de possibilités de s’en sortir que par tel engagement à tenir toute grande considération sur les faveurs que produisaient ces nombreuses occasions qui étaient aussi participatives, et de sens que pour leur faire partager la valeur du travail. La Nigritie avait aussi que fondamentalement besoin de voir ses enfants travailler. La vérité, cependant, était bien simple. Elle se résumait sur le fait suivant lequel, on empêchait aux enfants de la Nigritie de travailler. En tout cas, il en était de ce qu’ils faisaient déjà que d’assez peu en Nigritie. D’autres hommes qui n’étaient pas originaires de la Nigritie devaient le faire. Les produits venant de leurs efforts, rendements, productions qu’à la fois, la productivité que valait leur travail, qu’en retour, étaient destinés à la consommation des enfants de la Nigritie, laquelle n’en faisait que des êtres retenus à la servilité. Toute production venant d’un homme de la Nigritie était à tel semblable que vaut une considération qu’on ne ramène aussi simplement qu’à une condamnation, par telle expression d’un incroyable dédain, qu’autre campagne de dénigrement, presque qu’un sabotage aussi parfaitement organisé, et cela, que par tout enthousiasme qui s’apparente à une déclaration de guerre. Trade Négrière songeait à cette difficulté pendant qu’il était en chemin pour son petit job. Chapitre: 28 Trade Négrière avait un travail de quelques heures par semaine qu’il accomplissait aussi gracieusement dans une entreprise de conditionnement de café qui se trouvait dans une zone industrielle d’une banlieue de la ville. Indigenous était encore ce bienfaiteur qui lui permit de décrocher ce petit boulot. Il y travaillait déjà depuis quelques mois. Trade Négrière fut recruté pour n’y vendre sa force de travail que trois fois la semaine. Il s’y rendit donc le jour suivant sa terrible rencontre avec Zimmermann. Ce jour, Il avait aussi normalement travaillé, pendant les premières heures de cette journée. Puis vint l’heure de la pause. Elle était celle au cours de laquelle de nombreux employés trouvaient tel juste temps pour avaler leur déjeuner. Trade Négrière avait souvent l’habitude de rejoindre Indigenous et Ibrahim sur une table qui était spécialement aménagée pour ces moments de pause. Tous les trois étaient originaires de la Nigritie. Il y avait de nombreuses personnes de différentes nationalités qui travaillaient dans cette entreprise. Celles qui se distinguaient numériquement étaient des turcs. Trade Négrière avait finit sa tâche avec quelques minutes de retard. Il y avait des problèmes de machines dans cette unité dans laquelle il s’occupait. Il rejoignit donc les autres sur cette table à laquelle il prenait assez souvent place pendant ses pauses. Les uns et autres prenaient leurs déjeuners. Le faisant, ils parlaient aussi des problèmes que traversait la Nigritie. Ils le faisaient dans la langue française, celle qui était tel medium linguistique à partir duquel Indigenous, Ibrahim et Trade Négrière communiquaient habituellement. Puis soudain vint un turc. Il interpella Trade Négrière et les autres, et leur demanda tout d’un coup : - êtes-vous des français ? Ce fut étonnant. - Bien sûr que non, répondirent-ils. Ce turc continuait donc à exprimer son embarras, leur demandant : - pourquoi ne pouvez-vous pas converser dans votre propre langue ? Ceux-ci lui répondirent aussi naturellement, que l’informant : - nous n’avons pas cette langue commune nous permettant de communiquer entre nous. Ce turc réagit immédiatement par une mine bien forte, laquelle il accompagnait d’un mot de bonne amertume, en disant - schlecht, sehr schlecht ». Il les regarda silencieusement, et leur dit tout d’un coup : - vous devez tout faire pour toute fin d’avoir votre propre langue. Elle doit être celle avec laquelle vous ne pouvez que communiquer entre vous. Il grommela quelques en une langue peu audible et il leur donna tel exemple, un peu qu’au semblable de ce qu’ils font dans tel pays dans lequel ils ne parlent que leur langue, le turc, qu’entre eux. Il disait encore que combien et de vive voix: - je suis fier de savoir parler ma propre langue et surtout de ne communiquer qu’en celle-là avec mes compatriotes. Concluant, il affirma encore : - un être qui ne peut que communiquer dans une langue qui n’est pas la sienne, que celle de l’autre, que d’autre tristesse, est résolument qu’à toute considération, que condamné à demeurer un esclave. Il insista encore, répétant combien il tenait une grande fierté de parler le turc. Trade Négrière, Indigenous, et Ibrahim restèrent naturellement silencieux, n’ayant de gestes qu’avaler leurs sandwiches qu’ils avaient préparés dès leur réveil, que de bon matin. Subitement un second turc s’amena. Trade Négrière avait encore que parfois constaté qu’il venait souvent sur leur table lorsqu’il devait inviter Ibrahim à les retrouver sur la leur, et qu’ensuite ils partageaient aussi tranquillement des déjeuners. Ibrahim avait toujours été le seul ouvrier qu’il venait chercher. Il ne le fit jamais avec lui, qu’encore moins avec Indigenous. Ce turc posa d’abords un regard profond sur Trade Négrière, et l’interrogea subitement, lui demandant : - à quelle religion appartiens-tu ? Trade Négrière fut un peu comme médusé, ne comprenant pas ce qui pouvait expliquer cette question aussi subite que par la brutalité qu’annonçait ce ton entièrement inquisiteur. Il ne lui répondit pas pour telle première fois. Ce turc se montra donc insistant et le questionna de nouveau, qu’alors Trade Négrière lui répondit : - je n’ai pas de religion. Ce turc s’exclama de grande voie, protestant, comme bien terrifié, et ajouta avec insistance : - il n’y a pas d’humain qui soit sans religion. Trade Négrière, par de si simples mots de politesse lui dit donc : - je t’invite surtout à réaliser pour une première fois que tu es en face d’un homme qui n’a pas de religion. Mueller, un autre employé de l’entreprise s’était approché de la table. Lui, Mueller, était luxembourgeois. Il observait la scène avec attention. Ce turc prit telle attitude de grand étonnement, un peu comme s’il estimait qu’il n’était que cas de déraison que d’entendre un homme dire qu’il n’avait pas de religion. Alors il exigea à Trade Négrière de lui expliquer pourquoi il n’avait pas de religion. Il n’en fut que de bien simple pour ce que Trade Négrière fit d’ailleurs que par le plus facilement du monde, lui expliquant encore : - je suis un homme de la Nigritie, celle dans laquelle le vaudou, pour autre exemple, était d’aussi proche qu’une invention à valeur culturelle, et de tel pour moins bien qu’on l’incline aux qualités d’une religion, cependant, bien qu’étant une originalité tenue pour si semblable qu’une norme religieuse, et de surcroit, de toute essence qu’en Nigritie, je ne le pratique pas. Trade Négrière lui fit aussi comprendre cette réalité qui restait bien vraie en Nigritie, pendant qu’elle était telle partie du monde dans laquelle ne règnent désormais que des religions qui ne sont pas de son invention, notamment, le Christianisme et l’Islam, et qu’alors, lui, il les ignore, et de bien que profondément, et de cela, que par telle raison qui soit simple, pour laquelle, qu’autant, on admettrait qu’elles ne sont point adaptées à l’exigence existentielle de l’homme de la Nigritie qu’il est, qu’aussi, devait-il conclure, il n’était de liberté que pendant que rien ne saurait l’obliger à avoir une religion. Aussitôt que Trade Négrière lui apporta ces réflexions, ce turc exprima une grande colère, estimant que ce qu’il venait d’entendre était inadmissible. Mueller put donc l’arrêter, lui expliquant qu’il n’était que de bonne justesse, pour si peu qu’il avait entendu de Trade Négrière. Mueller lui rappela donc cet essentiel qui devrait aussi librement s’entendre, et lui dit : - en Occident, tout le monde sait comment est né le Christianisme, qu’autant, dans quels contextes survient l’Islam. Ce travailleur turc voulut rougir, Mueller le rassura, le calmant, qu’alors il insista, lui rappelant encore ce qui fut bien simple, pour lequel il lui dit encore : - tout n’en est de bien crédible que pour ce que l’histoire enseigne par tant de chroniques sur les guerres de religions et autre croisades, et par conséquent, devait-il poursuivre, il n’était de bon droit que rencontrer un homme qui n’avait pas de religion. Il l’argumentait pour si simple qui prenait des allures d’une instruction, estimant d’ailleurs que rencontrer un homme qui n’avait pas de religion, cela ne portait rien d’extraordinaire. Mueller lui avouait certainement ce qu’il voulait entendre, qu’en lui apprenant : - j’ai plusieurs fois été en Nigritie, et j’avais toujours observé qu’elle était encore ce lieu où telles si belles connaissances que celles sur les origines des Christianisme et Islam restent encore qu’entièrement ignorées, et de bien que par autre dessein, qu’à la fois elles sont aussi honteusement celles au sujet desquelles il ne fallait pas en parler, et de moindre que les évoquer. Ce turc voulut un peu le moraliser. Mueller lui demanda de se taire, lui rappelant : - tu ne peux pas le faire avec moi. Pas avec moi, arrête tout de suite, cela pas avec moi. Le ton prit en hauteur, et on en vint à ce qui ne fut qu’un affrontement de regards bien graves. Mueller avait subitement la peau bien rouge, et il lui rappela d’ailleurs telle persuasion sienne, qu’ajoutant ces mots bien forts : - moi personnellement, je n’ai de dieu que mon porte monnaie. Ce turc grommela quelques mots dans sa langue, et subitement sortit un énorme « Wahnsinn ». Alors, tout d’un coup, il se tourna vers Ibrahim, et l’invita à les rejoindre sur leur table. Ibrahim obtempéra. Ce turc fit quelques pas, se retourna, regarda Trade Négrière, et lui lança : - tu vas voir, tu verras ce qui t’arrivera dans tes rêves. Aussitôt qu’il sortit ces mots, Mueller s’interposa, et lui répondit en lui disant : - certains hommes savent désormais, qu’à la fois, se foutre que se moquer de l’Occident, qu’autant l’Orient, pour telles manouvres à partir desquelles ils font porter une fallacieuse identité à un humain, et d’injustifié que pour tel temps que prend l’instant de ses rêves. Puis il ajouta tel mot qui résonna en « Quatsch », et s’éloigna aussi à son tour. Trade Négrière restait étourdi un instant, ne comprenant pas ce qui aurait pu justifier cette discussion aussi imprévue que subite, et de bien surprenante que par la nature qu’elle avait prise. Mueller revint, le rassura, lui demandant, qu’exigeant ce peu : - ne fais jamais de compromis sur tes convictions. Puis, Mueller le regarda encore, comme admirant une pauvre victime, tel faible qui fait la bonne proie du prédateur, qu’ensuite, d’autre que le plaindre, il s’en alla, persuadé que Trade Négrière avait compris de l’enjeu de cette horrible scène. Trade Négrière devait donc s’empresser d’achever son déjeuner, qu’alors il vit tout d’un coup une silhouette s’approcher. Il eut quelques secondes pour se souvenir de ce visage. Il l’avait déjà vu. Il se rappela, et reconnut Zimmermann. Il devait donc profondément se demander ce qui pouvait bien l’amener en tel endroit. Il leva encore les yeux pour se rassurer avec certitude de l’identité de la personne qu’il était entrain d’apercevoir. Il réalisa si bien, et finalement qu’il s’agissait de cet homme qu’il avait rencontré la veille dans un jardin public. Zimmermann lui fit tel signe du pied, un peu comme il est de tradition en Nigritie, lorsqu’on procède à un acte de sombre sauvagerie par tel coup de pied qu’on donne à un chiot pour lui demander de foutre le camp. Zimmermann s’éloigna de leur table sans lui dire le moindre mot. Quelques minutes plus tard Trade Négrière fut convoqué par la direction. On le pria de quitter son poste de travail, et on lui annonça la perte de son emploi. A l’écoute de cette information, il ne manifesta point la moindre gêne. Il avait besoin de sagesse pour appréhender la nature de ces nombreux événements, lesquels n’étaient qu’à toute bonne disposition de lui faire entendre combien il n’y avait de sagesse que celle qui l’obligeait à ne saisir l’humain que par la nature qui l’entoure. Il sortit, regagna le grand hall dans lequel les ouvriers étaient à l’œuvre. Il informa Indigenous de son renvoi, rangea ses affaires, et quitta cette usine. Il devait marcher quelques centaines de mètres pour joindre l’arrêt de bus le plus proche. En chemin vers cet arrêt de bus, il réalisa qu’une voiture était entrain de le suivre. Le conducteur accéléra un peu et s’approcha de lui. Il le reconnut. Ce fut encore Zimmermann. Il sortit sa main de la voiture. Il portait un gang blanc. Il fixa longuement Trade Négrière, par tel regard qui en dit long, et levant la main bien serré, il prononça, tel mot qui fit d’une grande sonorité - Faust !Faust ! Faust . Il accéléra ensuite et se fondit dans la nature. Quelques minutes après, le bus éloignait Trade Négrière de cette banlieue, qu’alors au premier arrêt qui suivit, un homme qui s’apprêtait à descendre s’approchait de lui et lui souffla des mots à l’oreille, lui disant : - il ne s’agit que de la « danse des mouches ». Tu dois l’accepter, surtout l’accepter, car, que de tel, il en est surement de ce qui va de la plus simple réalité. Le bus avait continué dans sa ligne. Pendant un bref instant, Trade Négrière s’était endormi, qu’aussi profondément. Il fut réveillé au terminus. Il devait encore refaire le chemin retour, pour justement descendre à l’arrêt qu’il avait manqué. Le conducteur de bus l’interrogeait sur sa destination. Trade lui donna le nom du lieu. Le conducteur le conseilla plutôt de marcher quelques mètres vers l’avant, pour tel lieu où il pouvait rattraper un train qui devait aussi rapidement le conduire à la grande gare. Il en était de ce qu’il fit, et une demi-heure plus tard il retrouva sa chambre.
Posted on: Fri, 13 Sep 2013 17:49:56 +0000

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