"Un enfant dans un mortier": Chapitres: 63-64 Chapitre: 63 A - TopicsExpress



          

"Un enfant dans un mortier": Chapitres: 63-64 Chapitre: 63 A force de savoir tant de choses, Trade Négrière n’arrêta pas de lire, de suffisamment courir après la sagesse. Amore, devint aussi celle l’encourageant désormais. Il revoyait cette Nigritie qu’on étranglait, qu’alors il comprit combien elle était menacée d’asphyxie au point où il n’en était de conséquence que par telle barbarie qui poussait certains de ses enfants à se donner la mort, par telle horreur qu’ils parvenaient à répandre et d’effroyable que pour tel acte monstrueux qui consista à écraser un enfant dans un mortier. Trade Négrière revoyait ce lieu où eut lieu cette monstruosité, qu’alors il put encore se souvenir qu’il était tel lieu qui abritait cette si belle source qui avait arrosé tant de terres. Il essaya encore de se rappeler de cette femme qui le bouscula et qui lui indiqua tel enseigne qui portait le mot « Hermès ». Il avait désormais du temps, par telle prudence qui l’incitait à vite aller, car il fit telle expérience, d’aussi proche que d’une situation qui pouvait changer, qu’alors, il plongea de nouveau dans des livres, pour toute autre recherche, pour chaque moindre information qui sache lui parler véritablement d’Hermès. Ce fut certes, un travail long et pénible. Pour tel jour d’été, il avait estimé qu’il avait pu trouver ce peu qui puisse définitivement le fixer sur ce personnage, lorsqu’il lut que le mot d’Hermès s’était réalisé à Asclépios, et pour lequel il dit : « O Egypte ! Egypte ! Il ne restera de toi que des fables incroyables aux générations futures et rien ne durera de toi que des mots taillés dans des pierres. » Trade Négrière lisait et relisait ce mot d’Hermès. Il l’avait lu plusieurs fois encore. Il le récitait déjà et qu’à force de le faire il prétendit l’adapter au contexte de la Nigritie. Puis un jour il écrivit : « O Nigritie ! Nigritie ! Il ne restera même pas de toi un simple nom ». Alors Trade Négrière pensa à Indigenous, lequel ne sut jamais qu’il avait aussi densément laissé des noms. Pour si simple que ce cas de Indigenous, qu’à la suite de quoi, il n’en restait que de bel exemple pour qu’il fût tranquillisé, qu’alors il y tint autre motivation qui l’obligeait à ne pas abandonner la voie de la sagesse. Il se mit encore à lire et parcourir de nombreux ouvrages, et surtout à visiter bien de bibliothèques. Ce fut encore une autre surprise, lorsqu’il découvrit que telle terre qui devait la vie et son prestige à cette source qui coule au fond de la Nigritie, qu’en tel lieu désormais en souffrance de ces énormes massacres, laquelle source pourtant l’avait aussi longuement que continuellement nourrie, qu’autant qu’elle ne cesse de le faire encore, avait aussi grandement enseigné les théories de l’évolution. Telle terre qui tient un rivage à la Méditerranée, et qui instruisit toutes les autres tout autour d’elle, et que d’elle, Trade Négrière put encore comprendre, qu’elle était celle qui avait encore aussi ingénieusement condensé l’art, telle valeur donc lui parla qu’encore que d’aussi intensément Melanesia, par une tête d’homme sortant d’un corps de taureau aux griffes de lion, qu’autant, elle parvint à replier ses ailes d’aigle sur ses flancs. Oui cette terre, pour ce passé si lointain, avait déjà bien enseigné les théories de l’évolution. Trade Négrière apprit surtout par cette œuvre d’art combien la terre était d’un pouvoir de fertilité et de maternité. Autre sagesse savait l’interpréter par ce signe qui indiquait la nature, et de toute appréciation que dans l’unité vivante de ses règnes. Trade Négrière se rendit compte combien tel temps encore reculé put surtout savoir enseigner l’évolution, car, que d’étonnement, pour telle époque, on estimait déjà que la nature humaine émerge de la nature animale. Cet objet d’art ne portait rien d’autre de purement symbolique qu’un composé de taureau, de lion, d’aigle, et d’homme. Quatre éléments qui ne sont que des objets de la nature, et si simple que le sont également l’eau, l’air, le feu, la terre, ou encore d’autres. Les humains pour toute spéculation sur ce qui ne sera jamais de leur entendement devaient-ils donc estimer que, si la terre était à telle symbolique de la maternité, qu’absolument le ciel devrait porter celui de la paternité ? Trade Négrière avait encore apprécié l’art, tel des égyptiens, pour si moindres cas et exemple, que celui de Picasso qui initie sur la porteuse de lumière, qu’enfin, il comprit telle chose si simple qui voudrait qu’on n’en retienne de tout ceci que la preuve du subjectivisme humain. L’art est purement humain, donc jamais valeur de totale perfection, qu’en moindre l’objet à partir duquel on pourrait avoir une lecture conforme à la réalité de l’explication profonde du fait ontologique. Cependant, que d’indigence, la Nigritie ne sait pas se permettre sa propre spéculation. Trade Négrière profitait encore du temps, et n’arrêtait pas de lire, essayant impérativement de se faire une sagesse, et cela que pour tel fin de tenir une explication sur le sort de cet enfant écrasé dans un mortier, qu’alors il ne voulut pas partager l’idée selon laquelle l’écrasement de cet enfant dans un mortier était d’aussi symbolique que d’approche de ce que laissait penser Hermès, pour tel où il ne s’agissait que de l’extinction de cette lumière qui avait aussi longuement éclairé la Nigritie. Trade Négrière, par toute autre opinion, était profondément persuadé du fait selon lequel, les enfants de la Nigritie, pour tels qui s’engageaient vers la sagesse étaient suffisamment à l’œuvre pour ne pas l’abandonner, qu’alors ils ne manquaient parfois, pas que de le payer, et même qu’en tel prix que leur coutent leurs vies. Il comprit tel fait de la sagesse qui lui laissait dire combien il était hors de question d’abandonner la Nigritie. Simplement, pour tel autre jour, lorsqu’il voulut quitter la bibliothèque, il comprit surtout vers quoi pouvait orienter tel effort qu’exige le fait de la sagesse, qu’alors il réalisa encore les angoisses et peurs des philosophes qui condamnèrent la science de Galilée, pour bien grave que de l’hérésie, car Trade Négrière saisit tel fait essentiel pour lequel il admettait que Galilée avait été à très peu d’effort si ce n’est apprendre et enseigner à son tour ce que les égyptiens avaient déjà aussi longtemps enseigné, et de tel que pour si moindre par ce qu’on appelait le culte du soleil des anciens égyptiens. Il réalisa le fait de cette brute et énorme bataille d’autorité qui tournait autour de cette affaire, car il n’en était encore que de bien simple dont il dut encore s’en rendre compte, et qui était tel fait pour lequel il déduit que ceux qui condamnaient encore Galilée, étaient surtout qu’incontestablement les mêmes qui avaient aussi grossièrement que scandaleusement plagié les anciens égyptiens. Trade Négrière se posa donc cette question bien simple, pour laquelle il voulut savoir ce qu’on appelait égyptien, dès l’instant où on ne pouvait pas l’imaginer sans évoquer cette source qui l’avait aussi bien arrosé, et fut à l’origine de l’explication de toute de cette connaissance. Enfin il savait telle vérité essentielle, celle qui faisait désormais sa sagesse, et qui restait indiscutable, et de si simple qu’avoir compris que l’homme qui vécut aussi anciennement auprès de cette source est tel qui fut le premier à admirer le soleil, qu’à la fois s’interroger sur l’évolution. Les égyptiens vinrent bien naturellement qu’après lui. Cet homme est justement cet enfant de la Nigritie profonde. Cette vérité, Trade Négrière la savait déjà, et il n’était plus autre dogme que moindre fait d’enthousiasme qui pouvait encore l’éloigner de cette sagesse. Bien avant de quitter la cours de la bibliothèque et de s’engouffrer dans une bouche du métro, il fit encore quelques pas, qu’alors il vit subitement une ombre qui passa devant lui. Ce fut la silhouette d’une femme qu’il avait déjà vue. Elle se retourna légèrement qu’alors Trade Négrière la reconnut. C’était la même femme qui l’avait bousculé l’autre fois où elle lui indiqua l’enseigne de « Hermès ». Il essaya de la suivre, pour dévoiler cette curiosité qu’elle essayait d’offrir, qu’alors, lorsqu’il s’approcha d’elle, il constata qu’elle était entrain de presser le pas, et partait presque de bonne allure, s’échappant, qu’en criant : - dites à la Nigritie qu’on l’a mentie. S’il suffisait simplement de dire, « dieu, dieu » jamais elle ne sera construite. Trade Négrière voulut encore la suivre pour s’approcher d’elle, qu’alors il décida de ralentir son pas. Il comprit que cela aurait pu donner une mauvaise impression, notamment celle d’un homme de la Nigritie courant derrière une femme occidentale qui essayait de s’échapper, qu’en effet, il en aurait semblé que pour tel qui fut cas d’une agression. Seulement, il ne l’abandonna pas. Il se mit encore derrière elle, qu’à une certaine bonne distance. Il put donc la voir ouvrir la portière d’une voiture dans laquelle elle prit place sur le siège passager. Trade Négrière eut encore le temps de jeter un coup d’œil, qu’alors il reconnut l’homme qui était au volant. C’était Zimmermann. Trade Négrière rebroussa chemin une fois que la voiture démarra, presqu’en trombe. Il reprit la direction de la bouche de métro, cependant rassuré de pouvoir reconnaître le visage de cette femme pour toute quelconque occasion, pendant laquelle il pourrait encore éventuellement la rencontrer. Chapitre: 64 Lorsqu’il descendit du métro, Trade Négrière eut encore une pensée pour la Nigritie, celle qui ne savait pas interpréter les actes posés par des hommes, et de si dommageable, lorsqu’elle n’en signifiait que l’incompréhension, qu’en les appreciant et jugeant pour simple que par le « fait du diable », la « main du diable », qu’autre absurdité. Il avait déjà parcouru certaines terres de l’Occident, cependant, en très peu de circonstances, il ne vit personne être traité de diable, qu’encore moins de démon, ou de Satan. Pour l’unique occasion qu’il dut se rendre compte qu’on qualifiait l’humain de diable, qu’en Occident, il n’en était que du cas du général Dumas qui fut parfois retenu de diable noir. Il l’eut, certes, été parce qu’il fut vaillant, devait-il encore se dire. Il revoyait la tête de Zimmermann et se demandait comment les gens auraient pu le qualifier en Nigritie. Il eut juste un sourire, et gravit les marches qui conduisaient sur la grande rue. Il pensait à tout ce que l’humain pouvait offrir, qu’autant générer pour dire sa grandeur, et de désastreux que par tant de carnages inutiles qu’on avait infligés à la Nigritie pendant tel printemps passé, qu’alors il se rappela encore de l’affaire Fachoda. Il fit une fois, que surtout, tel rapport pour ce qui se passait toujours autour de cette source qui coule dans les profondeurs de la Nigritie. Il n’y avait pas de doute, cette source fut celle qui créa le Nil, aussi bien le bas que le haut. Trade Négrière voulut encore admettre que tel qui pouvait accuser une radio, pour tant d’atrocités, savait naturellement construire la diversion. Il était pourtant le même qui jamais ne savait encourager l’homme de la Nigritie, tel homme dit « noir », à pouvoir en fabriquer une. Il marchait encore vers cet appartement où il vivait désormais, dans lequel il savait surtout qu’il allait retrouver cette femme qui l‘attendait, et qui lui avait appris la veille combien la mort était absente lorsque l’humain se montrait présent, qu’en retour, pendant qu’elle s’installait, l’humain qu’obligatoirement était absent. Trade Négrière marchait, et avait l’impression d’écouter cette voix d’enfant qui lui disait, que le fait de la sagesse était de si semblable que pour toute conséquence qui aboutit à ce qui fut le sort de tel autre homme qui courut vers la sagesse et qu’on accusa de porter cette « voix intérieure », qu’on tint de mystique, et qu’on appela justement « daemonion ». Au moment où Trade Négrière approcha la porte de cet immeuble où se trouvait leur appartement, il fut encore sûr d’une chose, celle qui faisait sa profonde conviction, et de moindre que se condamner à ne tenir que le savoir pour tout bien qui accorde tel plaisir qu’autre fait de sagesse pour lequel il n’en était que de fin pour son existence, cependant, devait-il encore penser, il ne voulait pas vivre comme un dieu parmi les hommes. Il était humain, et se contentait de cette moindre raison. Pendant qu’il franchit la porte de l’immeuble il pensa encore qu’il ne savait rien signifier par l’inconnaissabilité, si ce n’est que l’homme, et de si juste que pour celui là qui jamais ne se connaissait. Lorsqu’il pénétra l’appartement, il trouva Amore assise. Elle avait un courrier dans ses mains. Trade Négrière ne fit pas attention à ce courrier. Il vit plutôt la breloque posée sur la table. Il la salua, et lui accorda un long baiser. Il voulut regagner la chambre qu’alors Amore lui demanda que de voix tendre: - viens, viens t’asseoir à coté de moi. Il le fit. Il essaya de lui parler de cette femme qu’il avait vu partir avec Zimmerman. Amore la reconnut, et lui dit avec désintéressement : - il s’agit de Mrs Luegetraum, la maman de Idolus. Amore, par la suite, informa Trade Négrière sur ce qui était bien connu de nombreuses personnes déjà. Zimmermann était l’amant de Mrs Luegetraum. Trade Négrière n’eut pas le temps de dire sa surprise. Il observa Amore et constata qu’elle était un peu froide. Puis elle le regarda, devint sérieuse qu’ensuite sortit des mots simples de sa bouche. - quand sauras-tu arrêter la liste ? Trade Négrière, étonné de la question, eut encore un temps de retard avant de réagir, ne posant aussi qu’à son tour une question : - de quelle liste parles-tu? lui demanda-t-il. - qu’est ce que tu ne comprends pas ? Ajouta-t-elle. - Je ne comprends pas ce mot de liste, répondit-il. Il fut d’ailleurs qu’un peu embarrassé et surpris de l’insistance de Amore. - la liste c’est justement Maravillosa, Coraçao, Melanesia, Brain Douglass et moi. Trade Négrière restait un instant abattu par la force avec laquelle avaient été prononcés ces noms, puis il interrogea : - Schönheit aussi? - tu as suivi la liste. Son nom n’y est pas. Puis tu la laisses tranquille, cette si belle tendre enfant, ajouta-t-elle encore. - Mais comment es-tu au courant de toutes ces choses, questionna-t-il. - Tu es désormais en Occident, là où les murs ont aussi des yeux et des oreilles, répondit-elle - Mais je ne suis qu’un homme. - et voila ce que cela produit, répliqua Amore. Elle lui tendit donc le courrier. Trade Négrière découvrit qu’il fut expédié à son ancienne adresse, celle à laquelle il répondait pendant qu’il occupait encore cette chambre en tel immeuble où Amore était venu le chercher. Il put encore lire le courrier, et voir ces photographies. Il découvrit ce bébé auquel Brain Douglass avait donné la vie. Pour tel contenu de la lettre, Brain Douglass lui expliqua enfin qu’elle était une lesbienne, qu’alors, pour telle première fois qu’elle eut un rapport avec un homme, elle tomba heureusement enceinte. Elle lui apprenait qu’il s’agissait de ce que la vie lui avait offert de plus prestigieux, que d’un indescriptible présent, qu’à la fois lui rappelait qu’il n’avait pas besoin de se faire du souci pour ses soins et entretiens, elle gagnait assez pour bien élever son fils. Pendant que Trade Négrière lisait ce courrier, et admirait ces photographies, Amore était silencieuse et l’observait. Elle avait déjà parcouru le contenu de ce courrier et savait tout de ce qu’il comportait. Elle avait par ailleurs trouvé assez logique la démarche de Brain Douglass. Puis tout d’un coup, elle lui dit : - alors quand sauras-tu donc arrêter la liste ? Il est de toi, il n’y a pas de doute possible. - Mais la liste, je n’avais jamais ouvert une liste, répondit-il. - Alors je garde la breloque, ajouta Amore. - Comme tu veux, répliqua Trade Négrière. Il fit encore quelques pas vers elle et la prit dans ses bras, en lui disant : - tu ressembles étonnement à une femme du Fouta-Djalon, celle qui pile le mil, travaille le riz et le sorgho. Cette femme qui peupla aussi les rives du Sénégal, de la Gambie, et du Niger. - et pourquoi pas celle du Fouta-Toro, demanda –t-elle ? - c’est pareil, répondit-il. Il ne s’agit encore que de femme toucouleur ou autre, qu’alors tout cela est identique, cependant de toute originalité qu’avant l’arrivée des almoravides. - Toi, tu ressembles à la fois à un homme de la côte, de la forêt, et même du désert, le même qu’avant l’arrivée des phéniciens, carthaginois et portugais, lui avoua-t-elle. Elle leva légèrement sa tête qu’elle posait sur sa poitrine, le fixa dans les yeux, et lui dit: - j’avais eu un rêve, dans lequel on m’apprit qu’on jugera bientôt des religieuses à Bruxelles, cependant, il n’en sera que cas d’une mascarade, car elles ne seront pas condamnées. « Jamais », put-elle encore insister. Puis elle ajouta donc : - j’ai été réveillée de ce rêve par la voix d’un enfant qui criait « Imama ! Imama ! Imana ! Imana !» - ce ne fut qu’un rêve, lui répondit-il. Elle leva encore la tête, le regarda et lui prit la main qu’elle posa sur son ventre et lui dit : - il y a tel qui est déjà là. Dès qu’il l’apprit, Trade Négrière l’enveloppa encore avec toute la tendresse qu’on sache accorder à une personne qu’on aime. Il voulut encore chercher des mots pour lui témoigner ce qu’il ressentait, l’émotion cependant l’emporta, qu’alors elle fut la première à les sortir qu’en lui disant : - je t’aime. Il eut encore la force de lui répondre : - qu’autant mille fois encore, je t’aime.
Posted on: Sat, 14 Sep 2013 17:49:57 +0000

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