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"Un oubli aggravant" Je garde un excellent souvenir de l’enseignement, par Jean-Marc FLORAND, des rudiments du raisonnement juridique dont la rigueur m’a séduite que j’ai mis en pratique tout au long de mon exercice professionnel et qui ne m’a jamais quitté. Structurée, codifiée, organisée, hiérarchisée, classifiée, je sais que la pensée juridique ne procède pas d’un hasard et que chaque terme, chaque concept est la traduction, en droit, d’une réalité factuelle. A contrario, le choix de ne pas appliquer ou invoquer telle notion constitue également la marque d’un choix, d’une orientation qui n’est pas anodine. Chaque juriste, chaque avocat, chaque magistrat, du siège comme du Parquet, le sait et ne l’ignore pas et c’est fort de ce constat qu’une fois de plus, l’étude de chacune des pièces du dossier d’instruction établissant la tentative de meurtre – sic – dont j’ai été victime le 22 juin 2007, me laisse un gout amer. En effet, j’ai noté que les auteurs présumés de l’attentat contre ma personne répondront, à compter du 17 septembre 2013, du crime de tentative de meurtre en bande organisée. Les super juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris ont décidé, volontairement, de ne pas retenir à l’encontre de ces derniers, la circonstance aggravante de la préméditation, comme si, finalement, les accusés avaient décidé le jour même du 22 juin 2007 de mettre fin à mes jours. Qui peut le croire ? Qui oser affirmer que ce projet criminel n’a pas été préparé ? Comment ces magistrats ont-ils pu, alors que les éléments les plus simples du dossier montrent que des réunions préparatoires à ma mort se sont tenues, choisir de pas les renvoyer pour tentative d’assassinat ? Comment une telle violation de la loi est-elle possible alors que j’ai reconnu Ruddy TERRANOVA, la veille des faits, au pied de mon Cabinet, ce dernier ayant décidé de remettre au lendemain son exécution ayant vu que je n’étais pas seul ce soir-là ? Le choix de cette qualification est pervers : en refusant de considérer que l’attentat contre ma personne est précédée d’une réflexion et d’une préparation minutieuse, la justice a délibérément choisi d’écarter toute implication policière, corps qui souhaitait, depuis bien longtemps, ma mort, physique et professionnelle. Karim ACHOUI
Posted on: Tue, 24 Sep 2013 09:29:45 +0000

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