Une Réflexion sur la démocratie Ce qui est commun et - TopicsExpress



          

Une Réflexion sur la démocratie Ce qui est commun et évident, c’est que des qu’on parle de démocratie tout le monde voit la liberté d’expression. Je peux bien m’exprimer sans que ce ne soit pas la démocratie. Quand on exprime, on dit quoi ? Ce qui est pensé ! Entre ce qui est pensé et ce qui est dit, lequel est plus fort ? Souvent nos opinions, nos pensées, notre intellect sont sur le poids de la dictature, une dictature non avouée, bafouée sous la conduite d’un quelconque avantage qui nous contraindra plus tard à désapprouver ce que nous devrions être en réalité ? Mais qui sommes nous ? Un être doué de raison capable de penser sa destinée et définir dans un champ très large ce qu’il est en tant que sujet pensant. Dès que nous cessons de penser librement, nous laissons le stade humain car l’être humain n’est pas celui qui se tient debout nécessitant toujours la résolution d’un problème physiologique quelconque mais c’est celui là qui se regarde et se questionne de lui-même. Qui suis-je ? Ai-je une existence ? Si oui qu’est ce qui fait que j’existe ? Dans le cadre de cette réflexion, considérons la vie d’un esclave ! Ce dernier est veuf d’une existence humaine étant donné que sa destinée, son état actuel et son devenir ne dépendent nullement de lui. Il est certes porteur d’un vaisseau corporel, d’une architecture ressemblant typiquement à un être humain mais pourtant n’est pas un homme. Il ne pense pas pour lui ni selon lui, il n’agit pas pour lui ni selon lui. S’il arrive à pouvoir s’identifier une fois sur le rang des hommes c’est pour se défier de son état et produit un soulèvement pour pouvoir se libérer. L’esclave se déshumanise au point qu’il ne connait pas de la lumière. La lumière naturelle produit par le phénomène physico-chimique, oui peut être. Mais pas la lumière de l’esprit qui peut le faire penser comme homme. Au moment ou il arriverait à bien comprendre qu’il assombrit dans les ténèbres de l’esprit, il comprendra combien importante une simple étincelle. D’où le début d’une révolte psychologique, mentale, psychique, morale et philosophique. L’Allégorie de la caverne en est un vivant témoignage. Souventes fois, volontairement ou involontairement, nous nous laissons identifier à ce seul monde dans lequel nous vivons, c’est comme si notre monde est unique. Nous voulons même demander un dénouement malheureux pour ceux qui oseraient nous éclairer l’esprit en nous annonçant l’existence d’un autre monde. Existe-t-il réellement ce monde ? C’est ce que nous demandons ! Oui bien sur, le monde des idées. Celui de la réflexion profonde et immense mais dans lequel l’on trouve peut de citoyens quoi qu’il est un vaste territoire. Il est semble t’il plus facile de demeurer dans la caverne que de rechercher la lumière. L’on se dit combien d’entre nous sommes dans la caverne menaçant ceux-là qui veulent nous faire vivre le gout de la lumière ? Combien de nos semblables qui ayant expérimenté comme nous la caverne et arrivent à découvrir ce vaste monde de lumière, revenant vers nous pour nous prêcher une éventuelle sortie de ce bas monde mais qui sont mal reçus ? L’auteur de cette réflexion, ne se fait pas passer pour Platon, mais arrive à identifier fortement que la caverne de Platon d’autre fois devient aujourd’hui une réalité. Car, tant que notre esprit est retenu, dirigé et contrôlé tant que nous sommes au fond de la caverne. Et ce qui est bizarre, c’est que notre pensée est des fois échangée contre quelque chose non substantiel : de l’avoir, du pouvoir. Mais ce n’est pas du savoir, car ce dernier ne peut s’enfermer dans une caverne, il fraye lui même sa route et finit par triompher. En Haïti, nous avons connu la caverne. Après 1804, nous avons connu une nouvelle ère celle qui se trouve entre la caverne et la lumière. Apres 1804 et jusquà présent nous somme dans cet espace d’intermédiaire ou nous recherchons pour la plus part un peu de lumière qui scintille comme un brun d’arbre. La France a connu le siècle des lumières. Quand connaîtrons-nous un tel siècle ? Nous autres jusqu’a présent, sommes au fond de la navette ou l’on se dit si nous arriverons un jour à franchir l’espace éclaircie ou notre esprit pourra se divertir en tant qu’homme. Les grandes puissances pensent pour nous. Elles réfléchissent en notre lieu et place et finissent par décider pour nous. Sommes-nous vraiment homme ? Sommes-nous réellement un sujet pensant ? J’en doute très fort ! Connaissons-nous déjà la lumière ? Ne sommes nous pas toujours dans la caverne. Je crie O ! Platon. Semble t-il que l’ombre que je vois la est celle des pays avancés ou l’on trouve des têtes pensantes ! Qui descendra nous raviver la flamme de l’esprit. Car, notre esprit semble ne pas être libre. Comment osons-nous admettre qu’avec un esprit asservi pour que puissions parler de la démocratie. La liberté ne peut être vue uniquement sous l’angle de la liberté d’expression, mais aussi et surtout sur la liberté de penser, de réfléchir car celui la qui parle mieux c’est celui qui s’adonne a la réflexion profonde. D’où cette nouvelle définition de la démocratie : « pouvoir du peuple, donné par le peuple et pour le peuple dont la pensée est structurée, libérée et murie» Graveus Estaniel
Posted on: Tue, 19 Nov 2013 21:18:45 +0000

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