Une méditation pour aujourdhui mercredi 16 octobre 2013 28ème - TopicsExpress



          

Une méditation pour aujourdhui mercredi 16 octobre 2013 28ème semaine du temps ordinaire C Sainte Marguerite-Marie Alacoque Confidente du Sacré-Coeur (1648-1690) Sainte Edwige Première lecture Rm 2, 1-11 Toi, lhomme qui juges les païens, tu nas pas dexcuse non plus : quand tu juges les autres alors que tu fais comme eux, tu te condamnes toi-même en les jugeant. Or, nous savons que Dieu jugera selon la vérité ceux qui font de telles choses. Et toi, lhomme qui juges ceux qui font de telles choses, et qui les fais toi-même, penses-tu échapper au jugement de Dieu ? Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de patience et de générosité, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ? Avec ton coeur endurci, qui ne veut pas se convertir, tu accumules la colère contre toi pour le jour de la colère, où sera révélé le juste jugement de Dieu, lui qui rendra à chacun selon ses oeuvres : pour ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, lhonneur et la vie impérissable, ce sera la vie éternelle ; mais pour les partisans de la révolte, qui se refusent à la vérité pour se donner à linjustice, ce sera la colère et lindignation. Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui fait le mal, dabord le Juif, et aussi le païen, mais gloire, honneur et paix pour tout homme qui fait le bien, dabord le Juif, et aussi le païen. Car Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. Ps 61 (62), 6-7, 8, 9 Je nai mon repos quen Dieu seul ; oui, mon espoir vient de lui. Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle : je reste inébranlable. Mon salut et ma gloire se trouvent près de Dieu. Chez Dieu, mon refuge, mon rocher imprenable ! Comptez sur lui en tous temps, vous, le peuple. Devant lui épanchez votre coeur : Dieu est pour nous un refuge. Évangile Lc 11, 42-46 Jésus disait : « Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue, et vous laissez de côté la justice et lamour de Dieu. Voilà ce quil fallait pratiquer, sans abandonner le reste. Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous aimez les premiers rangs dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Malheureux êtes-vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux quon ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole : « Maître, en parlant ainsi, cest nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux dun seul doigt. » Homélie du jour Observer la Loi est l’écouter. La Bible ordonne dans ce sens. On n’écoute pas la Parole de Dieu pour éventuellement la mettre en pratique, mais c’est en l’incarnant qu’on l’écoute et qu’on la comprend. Les interlocuteurs de Jésus savaient cela, mais cette science ne paraît pas leur être d’un grand secours ; « malheureux » sont-ils ceux qui perdent la conscience de leur éloignement de Dieu et de ses volontés. Peu à peu la mise en pratique est devenue pour eux une suite de prescriptions vides, un formalisme réduisant l’homme à n’être que l’exécutant d’une loi impersonnelle et froide. L’homme n’est plus dans la dynamique de l’amour puisqu’il n’est plus en dialogue. Il ne perçoit plus la vie comme le temps de la découverte de l’amour de Dieu à l’œuvre dans nos vies mais comme une longue épreuve où l’on s’efforce d’atteindre la perfection par ses propres forces. On essaie alors de vivre la Loi dans ses moindres détails, quelques fois parce qu’il n’y a que les détails qui sont à portée ; souvent en attendant une récompense liée à la soumission manifestée. Or la Loi est comme la lettre qui la contient : faite de lignes et de courbes, de pleins et de déliés. Dans la Loi, tout contribue au salut mais tout n’a pas la même importance. Il ne faut pas perdre de vue que la Loi est au service de la Vie pour comprendre les relations entre les commandements. Ainsi Jésus reconnaît le caractère secondaire de certaines affirmations de la Loi et il dénonce ceux qui cherchent à se faire valoir de l’observation de rites. La comparaison qu’il choisit est rude. Ils sont semblables à des tombeaux cachés, sur lesquels on marche sans le savoir. L’image frappe un auditoire juif. Parce qu’ils contiennent un cadavre, les tombeaux sont impurs et rendent impurs. S’ils ne sont pas signalés, on risque de marcher dessus et donc de se rendre soi-même impur. Jésus veut dire ainsi que les pharisiens ont une apparence irréprochable qui empêche de se prémunir contre eux, de détourner ses pas, et d’être touché par la contagion de leur légalisme desséchant. Alors un docteur de la Loi, quelquun qui a voué sa vie à l’étude la Parole et dont les interprétations règlent la vie quotidienne, se sent, à juste titre, interpellé par Jésus. Jésus le confirme. Le légiste fait bien partie de ceux qui enferment l’homme dans un carcan étriqué, un écheveau toujours plus détaillé dans lequel les hommes étouffent leur capacité à aimer. La question que cet évangile nous pose est celle de l’ordre que nous mettons dans notre vie. Quelles sont nos priorités ? Connaître les commandements nous semble-t-il suffisant ? Aujourd’hui, on est peut-être moins tenté par le zèle légaliste ; la prétention de se construire un « christianisme modéré », à géométrie variable, est plus fréquente. Mais l’aveuglement n’est-il pas le même ? N’y a-t-il pas là un petit pharisien intérieur qui attire l’attention sur les mille détails qui donnent bonne conscience et « laissent de côté la justice et lamour de Dieu » ? « Malheureux êtes-vous », nous dit le Seigneur. Gardons en mémoire ces deux exemples, celui donné par ceux qui voulaient pratiquer tous les commandements et perdaient l’essentiel de la Loi, et celui de ceux qui oubliaient de pratiquer les commandements bien qu’ils prétendaient les enseigner aux autres, et convertissons-nous. Seigneur Jésus, permet que nous redécouvrions l’ordre des choses, celui qui nous rapproche de toi : mettre tes commandements en pratique est la seule façon de les écouter et de les comprendre. Garde-nous unis dans ton amour.
Posted on: Wed, 16 Oct 2013 06:37:35 +0000

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