Une réconciliation encore loin ! Heurts à Tahrir, - TopicsExpress



          

Une réconciliation encore loin ! Heurts à Tahrir, manifestations à Abbassiya Le Mémorial des martyrs sapé Tout se réchauffe sur la scène. L’anniversaire de Mohamed Mahmoud tant redouté laissait présager, hier mardi, une situation pouvant dégénérer à nimporte quel moment. LEgypte qui na pas fini avec les turbulences, cherche à relever les nouveaux défis politiques et diplomatiques, au milieu dune intense polarisation qui naugure pas de bon. Dans un contexte politique où la volonté populaire est si divisée, le peuple a toujours un dernier mot. Mécontentement populaire Tahrir, place emblématique de la révolution, demeure l’épicentre des manifestations pour commémorer les incidents de Mohamed Mahmoud. Déjà, dans la soirée du 18 novembre, de jeunes révolutionnaires, échafaudés, se sont dirigés vers le siège du ministère de l’Intérieur à la rue Mohamed Mahmoud. Résultat : quelques escarmouches suivies d’un geste inattendu : ils ont sapé le mémorial des martyrs de la révolution du 25 janvier et du 30 juin. Mémorial dont la première pierre avait été fraîchement posée par le Premier ministre Dr Hazem El-Biblaoui. Un acte de sabotage qui a soulevé une partie de la population d’autant plus que l’argent des contribuables est ainsi gaspillé. Slogans contre lIntérieur A cet égard, le gouvernorat du Caire a exprimé sa désolation de voir que certaines personnes ont saboté le mémorial de Tahrir. De même, le Conseil des ministres, a donné ses directives pour la réhabilitation dudit mémorial. Hier 19 novembre, des marches ont défilé dans la rue Mohamed Mahmoud pour commémorer son deuxième anniversaire. Les magasins dans la rue qui porte le nom d’un ancien Premier ministre ont fermé leurs portes de crainte que les manifestations ne dégénèrent en violence. La marche d’Abdine est arrivée au milieu de la journée à Mohamed Mahmoud, hissant un drapeau qui représente le jeune «Gika», assassiné l’an dernier à la rue Mohamed Mahmoud sous le régime du président destitué Mohamed Morsi. Ils ont scandé des slogans contre le ministère de l’Intérieur et ont fixé des micros pour diffuser des chansons patriotiques et révolutionnaires. Pavillon de condoléances annulé D’autre part, un certain nombre de forces révolutionnaires ont assuré avoir annulé la mise en place d’un pavillon pour recevoir les condoléances pour la mort des martyrs de la révolution. Cette décision, ont-elles assuré, dans un communiqué, n’intervient pas en réaction aux menaces qui leur ont été faites, mais a plutôt pour objectif d’éviter toute accusation de trahison et de dégénérescence. Pour sa part, le ministère de l’Intérieur a assuré dans un communiqué publié hier mardi qu’il a donné des directives aux officiers de police pour faire preuve de retenue face aux provocations des manifestants. En fin d’après-midi, des accrochages ont éclaté entre des manifestants et des habitants au beau milieu de la place Tahrir. Les deux parties ont échangé des jets de pierres. Les forces de l’ordre sont intervenues en lançant des bombes lacrymogènes sur les manifestants et les habitants pour imposer le calme. Des comités populaires avaient été mis en place à la rue Mohamed Mahmoud pour garantir la sécurité. Des pro-Frères près du QG de la Défense Sur un autre plan, mais toujours dans le contexte des incidents survenus hier, quelques dizaines des étudiants pro Frères musulmans ont défilé à proximité du QG du ministère de la Défense, scandant des slogans hostiles au pouvoir en place et réclamant la liberté pour leurs camarades. En quelques secondes, les barricades et les fils barbelés ont cerné les alentours du bâtiment militaire. Piétons et automobilistes ont été interdits de passer les barrages de sécurité. La circulation routière a par la suite été perturbée, provoquant des bouchons par-ci et par-là aux environs de l’Université d’Ain Chams. Equipés de grands drapeaux de couleur jaune avec le fameux slogan de Rabi’a, les manifestants se sont positionnés devant les portails du campus, fermés soigneusement par les gardes, qui étaient en état d’alerte maximale pour avorter toute dérive. Par ailleurs, des centaines douvriers sétaient rassemblés hier mardi, en face du siège de leur Union générale, pour une marche vers Tahrir. Les ouvriers portaient des banderoles pour manifester leur objection contre le pluralisme syndical, et appelant au retour du taux de 50% ouvriers et paysans au sein du Parlement, dont la Commission des 50 a approuvé lannulation. Sécurité dense à Ramsès Sur la place Ramsès, qui connaît souvent des accrochages entre Frères et forces de lordre, la présence sécuritaire a été renforcée, pour prévenir tout chaos survenant dans cette région proche de la mosquée Al-Fath, alors quaux alentours du palais présidentiel dIttihadiya, le calme régnait jusquà laprès-midi, au milieu dune présence sécuritaire dense, lorsque 10 blindés de lArmée se sont déployés dans les rues limitrophes. Le passage des piétons était toutefois permis. Tout près du Palais de Justice, les forces de sécurité ont fermé la rue 26 Juillet et les rues avoisinantes pour assurer la sûreté du bâtiment. 8 blindés et des barbelés étaient à remarquer aux alentours. Tamarrod se retire Et au moment où des sources des Ikhwan ont annoncé commencer dintenses manifestations dans laprès-midi se dirigeant vers Mohamed Mahmoud, le Mouvement Tamarrod a appelé ses partisans et tous ceux qui sont anti-Frères, à ne pas descendre ou participer aux manifestations pour éviter des affrontements avec les Frères. Nous avons décidé de ne pas prendre part aux commémorations de Mohamed Mahmoud, après avoir reçu des informations sur la détermination des Frères à faire éclater des incidents de violence pour y enliser les jeunes révolutionnaires, a déclaré à la presse, May Wahba, membre du bureau politique de Tamarrod.
Posted on: Tue, 19 Nov 2013 19:51:05 +0000

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