Une union « historique » C’est fait : il y aura une liste - TopicsExpress



          

Une union « historique » C’est fait : il y aura une liste UMP-Modem-UDI aux élections municipales 2014. Une première depuis près de trente ans. L’annonce avait déjà été faite mais il fallait l’officialiser. Une conférence de presse était donc organisée hier matin, place Granvelle, pour porter sur les fonts baptismaux l’union UMP-UDI-Modem en vue des élections municipales de mars prochain. Le moment est « historique », souligne Jacques Grosperrin, tête de liste investie par l’UMP : « À ce jour, Besançon est la première ville de plus de 100.000 habitants à voir se former cette union qui s’appuie sur trois mouvements différents mais complémentaires. » Le candidat le dit et le répète, il veut rassembler, être un maire « à l’écoute » et travailler « en équipe » dans le « respect » de chacun. À ses côtés, les deux conseillers municipaux d’opposition, Philippe Gonon (UDI) et Odile Faivre-Petitjean (Modem), renchérissent. Le premier évoque la fusion imminente des groupes de travail et des comités stratégiques des trois partis. La seconde explique ce qui a convaincu le Modem de s’allier à Jacques Grosperrin : l’assurance que les valeurs du Mouvement démocrate « seront respectées », « que tout ce qui sera trop clivant sera écarté » (pas de rapprochement avec les idées du FN) et la garantie de porter « la responsabilité de chapitres entiers de notre programme ». Jacques Grosperrin insiste : ce qui unit les trois partenaires, n’est « ni un accord de circonstances, ni un rapprochement pour une élection, ni une répartition de postes. » Pas question, d’ailleurs de parler des noms qui figurent sur la liste en cours de finalisation. Trop tôt. Il faudra attendre fin janvier. Même chose pour le programme. Et Jean-François Humbert ? Les alliés pour l’heure ne veulent parler que d’une chose : la célébration de l’union « des républicains de droite et des centres ». Et Jean-François Humbert ? Le sénateur, affilié au groupe UMP de la chambre haute, a annoncé qu’il se présenterait en mars prochain à Besançon. « La porte est ouverte », répond Jacques Grosperrin qui appelle « solennellement » l’ancien président du conseil régional à rallier son équipe. « Je n’ose pas croire qu’il ne nous rejoindra pas ». Ses partenaires sont moins tendres. « S’il ne veut pas être le diviseur, il faut qu’il nous rejoigne », lâche Philippe Gonon. « Nous l’avons rencontré, précise Odile Faivre-Petitjean. Je ne suis pas certaine que son équipe incarne l’alternance et le renouvellement des idées. » L’adversaire, cependant, est ailleurs, du côté du maire PS sortant, Jean-Louis Fousseret et de son équipe. Jacques Grosperrin parle du « malaise grandissant qui gagne Besançon » et, entre autres choses, des « impôts qui augmentent ». Lui assure que s’il est élu maire, les impôts baisseront à la fin de son mandat. « Et je ne parle pas seulement des taux », précise-t-il, allusion limpide à l’un des engagements de Jean-Louis Fousseret. Vite dit Hier matin Philippe Gonon a convoqué Pierre Corneille au moment d’évoquer l’union UMP-UDI-Modem, quitte à revisiter quelque peu l’un des célèbres passages du Cid : « Nous partîmes deux ; mais par un prompt renfort nous nous vîmes 35.000 en arrivant au port. » Les deux personnes en question, c’est bien sûr lui et Jacques Grosperrin. 35.000, explique le conseiller municipal d’opposition c’est un peu plus de 50 % des électeurs bisontins. « Vous trouvez que c’est un peu présomptueux ? Je pense que non. » Et si certains, au Modem, souhaitaient rejoindre Jean-François Humbert plutôt que Jacques Grosperrin ? La réponse d’Odile Faivre-Petitjean est sans ambiguïté : ils seront exclus. Céline MAZEAU Est republicain du 1/12/2013
Posted on: Sun, 01 Dec 2013 06:46:20 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015