VERS LINTERDICTION DES DESEDORIANTS ET DES BOUGIES DÉCORATIVES - TopicsExpress



          

VERS LINTERDICTION DES DESEDORIANTS ET DES BOUGIES DÉCORATIVES Ce pourrait être une conséquence de la lutte contre la pollution de lair intérieur. L’atmosphère des maisons fait l’objet d’un nouveau plan renforçant des mesures déjà existantes. SANTÉ PUBLIQUE. Quasi inconnue il y a 15 ans, la pollution de l’air intérieur des logements, des bureaux, des écoles, hôpitaux et autres piscines est aujourd’hui révélé par les épidémiologistes comme un grave problème de santé publique. Bougies décoratives, encens et bombes odoriférantes pourraient être interdites à la vente L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) estime ainsi que ce type de pollution coûte à la collectivité entre 10 et 40 milliards d’euros, dont 1 milliard uniquement en achat de médicaments anti asthmatiques. Lors de l’élaboration des plans nationaux santé environnement (PNSE) qui se succèdent depuis 2004 (le troisième est en cours de rédaction), de nombreuses mesures ont été prises. Elles sont aujourd’hui renforcées par le Ministère de l’écologie. ÉTIQUETAGE. C’est le cas pour toutes les mesures d’information des occupants. Depuis le 1er janvier 2012, les fabricants et distributeurs de produits de décoration, de détergents, de peintures, doivent apposer sur leurs emballages un étiquetage informant sur le degré d’émission de polluants des objets. Une campagne d’information du grand public prévue pour 2014 va inciter les consommateurs à utiliser cette information disponible mais oubliée. Des produits très courants comme des bougies décoratives, des encens et des bombes odoriférantes pourraient être interdites à la vente du fait de la dispersion de molécules toxiques ou cancérogènes comme le benzène. Prévu par la loi Grenelle, l’étiquetage des meubles (qui contiennent vernis, colles et peintures très émissifs en composés organiques volatils) est une mesure qui est restée lettre morte. Elle est aujourd’hui relancée avec une accélération pour les meubles pour enfants. Les particuliers vont par ailleurs avoir à disposition un outil web permettant de poser un diagnostic sur son propre logement. Une expérimentation peut déjà être testée. ÉCOLES. Les collectivités locales sont également invitées à s’emparer du sujet notamment pour les écoles. L’OQAI a engagé en 2013 une enquête nationale de plus grande envergure portant sur 300 écoles et 600 classes représentatives du parc d’établissements en France. Les communes doivent se préparer à analyser très régulièrement les écoles ainsi que leurs bâtiments recevant du public. Un volet important concerne la rénovation de l’habitat. Le programme d’isolation de 500 000 logements par an pourrait avoir des conséquences sur l’air intérieur si ces rénovations sont mal maîtrisées. La surveillance par les services de l’État des systèmes de ventilation va donc être renforcée pour éviter le confinement de l’air intérieur. Les pouvoirs publics rappellent à cette occasion que les nouvelles réglementations thermiques n’imposent aucunement l’usage de ventilations mécaniques et n’interdit pas (mais au contraire recommandent) l’ouverture des fenêtres. Le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) va accélérer ses travaux d’étude sanitaires des matériaux de construction afin de mieux informer les professionnels du bâtiment sur la possible dangerosité des produits qu’ils utilisent et qui pourraient avoir des conséquences sur la santé des futurs occupants.
Posted on: Fri, 25 Oct 2013 05:22:51 +0000

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