VI. Elle nous enseigne à vivre SOBREMENT (vis-à-vis de - TopicsExpress



          

VI. Elle nous enseigne à vivre SOBREMENT (vis-à-vis de soi-même.) Sobre quant à la mode ; ce ne sera ni le maxi insolite ni le mini provoquant. Un ami me semble avoir bien cerné le problème de la conscience chrétienne vis à vis de " la mode qui se démode ", il m’a dit : Le chrétien n’est jamais à l’avant-garde de la mode. Il laisse le temps au temps. L’apôtre Pierre qui avait une femme pouvait parler en connaissance de cause; conduit par le Saint-Esprit il dit dans sa première lettre au chapitre 3 :1-4 que je cite librement : " Femmes, soyez soumises à vos propres maris afin que, si quelques-uns n’obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leur femme, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure faite de d’habits que l’on revêt,… mais la parure intérieure et cachée dans le cœur… ". Le Seigneur ne se vêtait pas comme un original. Sa distinction il la tenait d’ailleurs que de ses vêtements. Sobre dans le vocabulaire. Voici ce que Dieu dit dans sa Parole : " Qu’on n’entende ni paroles grossières, ni propos insensés ou équivoques, choses qui sont contraires à la bienséance mais qu’on entende plutôt des actions se grâce… ". Il y a une légèreté de langage, une outrance verbale, une emphase démesurée qui ne sont plus de mise quand on est devenu enfant de Dieu : Noblesse oblige ! Nos lèvres aussi, autant que notre cœur et nos pensées ont besoin d’être purifiés. Ce grand homme qu’était le prophète Esaïe prédit au peuple décadent tout une série de malheurs qu’il répétera six fois dans le chapitre 5 de son livre : - Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place pour les autres. - Malheur à ceux qui dès le matin courent après les boissons enivrantes. - Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du vice. - Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal. - Malheur à ceux qui sont sages à leur yeux et qui se croient intelligents. - Malheur à ceux qui ont de la bravoure pour boire du vin. Immédiatement après avoir dit cela, il reçoit la vision de la gloire de Dieu qui rayonne d’un tel éclat et de laquelle se dégage une telle sainteté qu’il s’écrie non plus malheur aux autres mais malheur à moi ! Et il poursuit : …je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures et j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures. La vision se termine par une scène qui évoque par avance l’œuvre que Jésus-Christ accomplira sept cents ans plus tard à la Croix du Calvaire : …un séraphin vola vers moi, tenant dans sa main un charbon ardent qu’il avait pris sur l’autel…il en toucha ma bouche et dit : Ceci a touché tes lèvres, ton iniquité est enlevée et ton péché est expié. Sobre quant à la nourriture. Pendant longtemps j’ai pensé que la tempérance ne s’appliquait qu’à l’ivrognerie jusqu’à ce je relise la mise en garde du Seigneur qui dit en Luc 21 :34 " Prenez garde à vous-mêmes de peur que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du boire et du manger… ". C’est, selon l’adage populaire qui rejoint la Bible, non pas vivre pour manger mais manger pour vivre. La Grâce n’est pas davantage l’ascétisme avec une liste de restrictions alimentaires; elle ne m’empêche pas d’apprécier un coq au vin ou un civet de lièvre, mais la goinfrerie et la ripaille sont à proscrire. Sobre dans les dépenses et les possessions. Là aussi la Grâce nous enseigne selon Romains 12 :16 à ne pas aspirer à ce qui est élevé mais à nous laisser attirer par ce qui est humble. Que n’ai-je connu de ces jeunes couples qui au lendemain du mariage voulaient avoir tout et tout de suite. Rien n’était trop luxueux et trop cher. Alors qu’une voiture modeste leur aurait amplement suffi au début, ils ont jeté leur dévolu sur la coûteuse voiture de sport avec, à la fin de chaque mois, trop de traites à payer. Le bon sens seul nous apprend ce que la Grâce enseigne c’est qu’on ne peut pas vivre au-dessus de ses moyens. Mais la Grâce ne les avait atteints qu’en surface et le refus de son enseignement les a précipités dans le malheur. VII. Elle nous enseigne à vivre JUSTEMENT. (vis-à-vis du prochain.) C’est-à-dire avec le souci constant que la justice et la droiture présideront à chacun de nos actes. Je n’oublierai jamais cet ami qui avait revendu sa moto pour un prix plus que raisonnablement bas. L’air troublé il est venu m’en parler et m’a demandé : Ne pensez-vous pas que je l’ai vendue trop cher ! ! Quelle conscience délicate que la sienne ! Sa crainte, ce n’était pas d’avoir fait une mauvaise occasion, mais d’en avoir fait une trop bonne au détriment de l’acheteur, transaction pour laquelle, il le savait, il aurait un jour des comptes à rendre. Une balance juste, des poids justes dit la Parole et des jugements justes, des lèvres justes. Dès le moment où la Grâce nous a revêtus de son pardon et de sa justice, son enseignement est le suivant : Qu’ entre la dignité qui nous a été conférée au jour de notre salut et notre vie de chaque jour il n’y ait pas de contradiction. Permettez-moi une loufoquerie passagère rien que pour vous dérider. C’est l’histoire (vraie ?) d’un garagiste de la ville voisine. Il meurt et se retrouve devant St-Pierre à qui il exprime sa plus vive protestation d’avoir été repris si tôt : " J’avais monté une affaire qui marchait bien et à quarante ans je suis obligé de tout laisser, ce n’est pas juste ! ". St-Pierre lui répond : Comment, quarante ans ? Vous devez bien en avoir le double. L’autre s’étrangle de fureur et dit : " Je suis né en tant ….et je suis mort hier, faites-le compte et vous verrez que ça fait quarante tout rond ". Ah ! mais, dit St-Pierre, ici ce n’est pas ainsi que l’on compte ; il ouvre son grand livre, le feuillette et dit : Regardez, en additionnant toutes les heures de travail que vous avez facturées à vos clients, vous avez quatre-vingt cinq ans ! ! Ce qu’il faut retenir de cette histoire c’est : Ici, ce n’est pas ainsi que l’on compte. A si mal faire nos additions dans cette vie, il pourrait y avoir de pénibles soustractions dans l’autre. Etre juste envers le prochain c’est aussi lui faire connaître où la vraie justice se trouve, où il peut être justifié c’est-à-dire où, comment et par qui il peut être sauvé. Nous savons tous qu’il y a une loi qui punit pour non-assistance à personne en danger de mort. Combien de gens autour de nous ne sont-ils pas en danger de mort éternelle. Pouvons-nous les laisser aller à la perdition sans leur parler de cette Grâce qui nous a sauvés, nous, de cette perdition ? Savez-vous que chez les Touaregs, les hommes bleus du désert, le plus grand péché c’est de savoir où il y a de l’eau et de ne pas le dire.
Posted on: Mon, 15 Jul 2013 20:42:42 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015