VISITER MIRBALAIS QUELQUES EXAMPLES D’ARTISANATS A - TopicsExpress



          

VISITER MIRBALAIS QUELQUES EXAMPLES D’ARTISANATS A MIRBALAIS SUPPORTEZ MIRBALAIS C’EST SUPPORTER LA PRODUCTION NATIONAL, INVESTIR A MIRBALAIS C’EST SUPPORTER HAITI. Elle a tout ce que la nature peut offrir de spectacles agréables aux yeux. C’est un pittoresque tableau dessiné par la nature. Sa beauté est captivante. Il s‘agit de Mirebalais. La région de Mirebalais avait reçu ce nom en raison de l’importante quantité d’animaux que les premiers Français y avaient rencontrés. Son paysage leur rappela une région appelée « MIREBALAIS » dans le Poitou (Département français) en France. Vers la période allant de 1630 à 1702, Mirebalais était habité par quelques individus dont les maisons étaient isolées. Ceux-ci étaient plutôt chasseurs qu’agriculteurs. En 1702, Galiffet qui était gouverneur par intérim, avait visité la région et y fit bâtir une ville. La région en question fut une paroisse de la colonie de Saint-Domingue. Il était dirigé par un commandant et tel qu’il a été décidé selon l’ordonnance du 20 décembre 1783, il y avait un aide-major qui occupait la fonction de l’officier d’administration de la marine. Au début de la colonisation, on destinait la région de la paroisse de Mirebalais à procurer des animaux pour le ravitaillement en viande. Mais à partir de 1718, on commença à y cultiver l’indigo si bien qu’en 1730, il y avait 39 indigoteries. On y cultivait aussi le coton, le café, le riz, la canne ; on y plantait le cacaoyer et y élevait des chevaux, des animaux à cornes, les volailles , etc. Les progrès de la paroisse de Mirebalais de 1752 à 1789 étaient sensibles. En 1752 justement, il y avait 310 indigoteries, 289.860 cotonniers ; 55.400 caféiers ; 630 cacaoyers et 11.364 animaux. On y recensait en 1775 : 279 indigoteries ; 21.300 cotonniers ; 1.056.200 caféiers. En 1789 ; on y dénombrait 308 indigoteries ; 16 cotonneries ; 19 caféteries ; une cacaoyère ; 4 fours à chaux et 13.550 animaux. les affranchis de Mirebalais se sont constitués le 07 août 1791 en une assemblée communale dont Pinchinat fut le président et ils nommèrent 40 délégués qui sont chargés d’employer les moyens les plus énergiques pour faire triompher leurs droits. La paroisse de Mirebalais fut le centre de leurs opérations. Ceux-ci se joignaient aux troupes du Sud pour continuer la lutte. Mirebalais a été témoin des combats sanglants de Toussaint Louverture contre les Espagnols et les Anglais qui s’y ravitaillaient en vivres et en bestiaux. Pendant la guerre de l’indépendance, toute la région de Mirebalais a été le théâtre des affrontements armés entre les troupes françaises et l’armée indigène. En mars 1802, Rochambeau, après s’être emparé des Cahos, marcha sur le Mirebalais où il détruisit les magasins des indigènes. Dessalines y pénétra et tint les Français en échec. Aussi en mai 1803, à Lafond, habitation située en plaine de Mirebalais, Pétion et Charlotin Marcadieu en prirent possession sur les Français. Toujours en 1803, Dessalines attaqua la ville de Mirebalais et y repoussa les troupes françaises. Après 8 jours de siège, ayant appris que le général Kervesseau s’était avancé aux Sarrasins (un canton de la paroisse de Mirebalais), il lança le général Gabart contre lui. Les Français furent battus. Se voyant succombés par les troupes indigènes, les Français s’y retirèrent. 1804 a vu tout changer sur son passage. Les funérailles de la colonisation dans la paroisse de Mirebalais ont été chantées. A Mirebalais tout comme sur tout le territoire d’Haïti, on célébrait l’indépendance. Entre 1809 à 1818, Mirebalais a été témoin des rencontres armées des troupes du Nord contre celles de Pétion. Mirebalais se trouvait, au début de la scission du Nord et de l’Ouest, dans le territoire du royaume du Nord. Cependant, Benjamin Noël, ayant pris les armes contre le monarque du Nord, chassa de Mirebalais les troupes de Christophe et le fit réunir à la République de L’Ouest. Pétion, en 1814, conscient des redoutables assauts des troupes de Christophe contre la ville de Mirebalais, la fit transférer à Trianon. A plusieurs reprises, les hommes de Christophe tentèrent de la soumettre à l’autorité du roi mais ce fut toujours un échec. Devant la crainte d’une éventuelle invasion française, Boyer, en 1824, ayant visité l’arrondissement de Mirebalais, se résolut d’y établir son quartier général. Il fit retourner la ville à son ancien emplacement. Mais cette crainte étant disparue, il ne donna pas suite à son projet. Mirebalais, en 1859, prit part à l’insurrection générale des Cacos contre Salnave. Les Cacos de Mirebalais, en juillet, s’emparèrent des postes Diaquois (poste situant au Sud-Est de Mirebalais) et des Grands-Bois. En 1888, lors de la division du pays en trois Républiques, Mirebalais se trouva au coté des Nordistes. A l’apparition des troupes du président Légitime, commandées par le ministre de la guerre, Anselme Prophète, la ville se rendit au gouvernement de l’Ouest. La région de Mirebalais, entre 1918-1920, a été un des hauts lieux de résistance lors de la lutte des paysans qui se sont soulevés contre l’occupation américaine. Cette lutte paysanne qui part de Hinche, gagna Mirebalais. A la mort de Charlemagne Péralte, Benoît Batraville qui succéda à ce dernier, y a concentré essentiellement ses opérations. Malgré l’utilisation des armes meurtrières, d’avions par les forces d’occupation américaines et en dépit des pertes en vie humaine, Batraville et ses hommes leur livraient une résistance farouche. Ce mouvement est stoppé par la mort de Benoît Batraville, le 19 mai 1920. L’ascension de François Duvalier à la présidence d’Haïti, le 22 octobre 1957, a tourné une nouvelle page dans l’histoire de la région de Mirebalais. Le duvaliérisme qui a duré 29 ans au pouvoir, semble être le régime qui a le plus fortement marqué les Mirebalaisiens. La région comptait beaucoup de volontaires de la sécurité nationale (VSN) auxquels on donnait le nom de tontons macoute. Ils étaient recrutés parmi les différentes catégories sociales de la population tels: les moyens propriétaires, les prêtres du vaudou, les petits commerçants, les petits fonctionnaires, qui courtisaient la sympathie du système. La population se devait l’appartenance au pouvoir, car il signifierait une question de vie ou de mort. C’était le temps de la terreur et de la peur sociales. L’événement du 7 février 1986 a fermé les pages de l’histoire du régime duvaliériste et ouvre, à la faveur du départ de Jean-Claude Duvalier du pouvoir, dans la région, le temps du déchouquage. Des partisants du macoutisme ont été des victimes du déchouquage traduit par la perte de leur poste, le pillage ou l’incendie de leur maison… L’année 1990 a semblé dessiner un espoir. Les 90% des ruraux et des citadins de la région se réjouissaient du triomphe électoral du prêtre de Saint Jean-Bosco qui était vu comme le défenseur des pauvres. Mais la suite fut triste. Le coup d’état du 30 septembre 1991 allait entraîner une crise socio- économico-politique. La dégradation de la situation économique était aggravée par l’embargo décrété par l’OEA. Pendant les dix dernières années (1994-2004), la région a connu une crise de dépérissement social et économique qui jusqu’aujourd’hui laisse grandement ouvrir les portes de sa faim. Il est à constater que les gens sont devenus de plus en plus passifs devant la réalité socio économique que traverse la région. Comparativement aux générations passées qui s’impliquaient dans les causes du changement ou dans la conquête de la liberté, les Mirebalaisiens sont devenus des spectateurs du pourrissement de notre situation de peuple. Les annales de l’histoire de Mirebalais rejoignent l’histoire nationale. Mirebalais dont le cœur bat au rythme de sa grandeur historique se souvient, se noue avec son passé. La ville s’enorgueillît d’avoir patiemment supporté dans un silence si célèbre les revers humiliants du sort tout en cultivant la fierté dans le cœur de ses fils. On sent vibrer dans son âme ensevelie dans l’oubli, les sentiments qui avait dans le passé, inspiré les valeureuses prouesses des patriotes Mirebalaisiens. Mirebalais doit assumer des héritages contradictoires : des images de la terre-mère, l’Afrique ; la mémoire de l’esclavage et ses séquelles. Donc, Mirebalais porte avec tout le reste du territoire la marque d’un siècle les plus troublants de l’histoire occidentale. Si Mirebalais et ses combattants ont pris une part considérable dans l’histoire de la conquête de la liberté, aussi bien à la lutte pour la désoccupation du pays, il est pour vous autres Mirebalaisiens une responsabilité historique de nous engager dans la lutte pour le changement par le développement humain vers le développement durable.
Posted on: Sat, 14 Sep 2013 15:04:24 +0000

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