VOILA UN NOUVELLE ECRIT (désolé de ne pas avoir très présente - TopicsExpress



          

VOILA UN NOUVELLE ECRIT (désolé de ne pas avoir très présente récemment) vos avis pleeease Chère Agnès, Je me souviens de toutes ces sombres mélopées qui s’élevaient des salles de danse et qui ont bercé mon enfance. Je me souviens de toutes ces dames qui se pavanaient devant moi avec leurs bijoux et leurs accoutrements ridicules. Je me souviens de leurs lubies farfelues, de leurs principes rustiques et risibles et de leurs numéros de charmes qui me débéquetaient soir après soir. J’étais Las et fatigué de ce monde de mondanité. Mais ce dont je ne regrette pas de me souvenir, c’est de ton sourire Mon Agnès. Mais toi, te souviens-tu de ce jour ? Ou devrai-je dire « soirée » ?! Vers 23 heures…ou peut-être Minuit…je ne sais plus très bien ! Ce jour où mon très cher Père organisait encore l’une de ces soirées frivoles et futiles. Toi, j’en suis sûr, ton esprit l’as assimilée à une soirée de conte de fée comme tu sais si bien le penser. Tu es apparue dans cette tenue que mes parents qualifieraient de « légère », mais moi je ne voyais rien de cela. Je ne voyais que ta joie, que ton sourire, que tes Rayons dont tu m’illuminais. L’as-tu remarqué, ce soir-là, comment je te regardais ? Je suis certain que « non ». Toutefois as-tu oublié cette « stupidité de jeunesse » ? J’espère que non : Tu as inversé les rôles. Tu as joué le cavalier durant une soirée. Tu m’as demandé de t’accorder cette danse. Et j’ai joué la fille l’espace d’un instant. J’ai suivi ta cadence. C’est sur les toits que tu m’as mené et esclave de ton sourire, je n’ai pas protesté. Tout semblait si facile à ton contact. Alors que moi, je croyais t’avilir, tu ne cessais de dire que je n’étais qu’un «grand Nigaud »à compliquer les choses. Je n’ai jamais su si tu avais compris de quelle lassitude et ennui tu m’as protégé. C’est sous cette même lune, ce soir, que nous avons valsé sur les toits Mon Aimée. L’as reconnais-tu Mon Ange ? Surement pas. Avec le temps, les souvenirs s’estompent. Même ton sourire se dissimule à moi. Je me suis éloignée de toi pour suivre ma famille. Je pensais pourtant tracer mon futur avec toi et voilà, que mon avenir se dérobe à nouveau à moi. Ton insouciance t’a caché Mon Mal et maintenant il est trop tard…mais je ne regrette pas de te l’avoir laissé. Ton innocence vaut plus pour moi que tout l’or du monde. La mienne on me l’a enlevé dès mon enfance ; c’est en protégeant la tienne que j’ai pu me pardonner d’avoir perdu la mienne. Encore aujourd’hui je me souviens de ce dernier refrain, de nos cœurs liés par nos mains. Nous avons dansé sur les toits avec pour seule musique le bruit de tes pas maladroits qui couvrait le son bruyant de mon cœur qui battait au rythme irrégulier de notre danse malhabile. Par ton unique présence, Mon Amour, tu as évincé la sombre mélopée qui s’échappait encore des salles de danse qui ont bercé mon enfance. Je te dis Adieu maintenant et je conserve en mon cœur la promesse que tu m’as faîte ce doux soir d’hiver. Compte d’*** Une larme, puis deux, puis trois…j’avais promis pourtant. Tant de temps égarée… tant d’étreintes à jamais oubliées…tant de souvenirs qui n’existeront probablement plus…et dire que tu l’avais su. Je n’ai rien effacé de ma mémoire « grand nigaud ». Et pourtant, Dieu seul sait comme j’ai essayé. Si j’avais su…mais je n’aurai pu. Le vois-tu maintenant ce moment présent? Je la regarde cette lune, témoin de notre danse extravagante. Je la regarde et j’espère un peu, à travers elle, te revoir. Au milieu de ces larmes je souris. Après tout je te l’ai promis.
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 19:34:22 +0000

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