Vers une union UMP-UDI à droite Est Républicain du 28 aout - TopicsExpress



          

Vers une union UMP-UDI à droite Est Républicain du 28 aout 2013 Yves Andrikian S’ATTENDAIT-ELLE, la droite, à ce coup de Trafalgar, à cette candidature du sénateur Jean-François Humbert ? (notre journal du 27 août). Tout était calé, l’ex député Jacques Grosperrin désigné par la commission nationale d’investiture UMP un an avant les municipales de mars 2014. Et c’est de son propre camp que proviennent le coup et le désordre qui vont susciter énervement et désappointement chez les militants et les électeurs de droite. Jacques Grosperrin le souligne souvent : « C’est la première fois qu’on a la chance de récupérer cette ville aux mains du PS depuis 60 ans ». La droite s’est prise à rêver d’un scrutin 2014 semblable à celui de 1983, survenant deux ans après l’accession au pouvoir des socialistes. Face au maire PS sortant Robert Schwint, le candidat Michel Bittard avait, cette année-là, réalisé le meilleur score de l’histoire de la droite aux municipales et été battu de 650 voix au second tour. Pareil faible écart ne s’est plus jamais revu. Aujourd’hui et pour le prochain scrutin, la droite mise donc sur le mécontement, la classique défaite du parti au pouvoir lors des élections intermédiaires, voire l’envie de changement pour l’emporter. Jacques Grosperrin aime à peindre en outre un Jean-Louis Fousseret « devenu hautain y compris avec les directeurs de service à la mairie ». Le candidat UMP tout comme son rival du même bord ou presque, Jean-François Humbert, sont pourtant conscients que Besançon campe solidement à gauche ; une gauche bien-pensante, souvent moralisatrice et bénéficiant d’un gros contingent d’électeurs formé des fonctionnaires et salariés dits intermédiaires. L’autre gauche, l’extrême, la vraie comme elle aime à se qualifier, prospère aussi dans la ville avec ses réseaux et son inépuisable vocation de la manifestation, de la protestation et de la dénonciation en tous genres. « Besançon est devenu une capitale administrative », note Jean-François Humbert. Et ce dernier s’inquiète « de l’accumulation d’investissements coûteux au fonctionnement coûteux qui va créer des charges supplémentaires et nécessite que l’on dise halte au feu ». Négociations pour les régionales et cantonales Détail important à droite, la candidature de Jean-François Humbert survient alors que l’UMP et l’UDI doivent partir ensemble à la bataille. Jacques Grosperrin en a fait part tout en parlant « de projet à affiner ». Philippe Gonon, tête désignée d’une liste centriste bisontine, ne dément pas mais tempère : « Jacques Grosperrin a trois jours d’avance sur ce qu’on va annoncer à la fin de cette semaine. Ce qu’il dit n’est pas complet et il y a d’autres choses à négocier ». En clair, l’UDI veut aussi parvenir, après négociations, à des positions communes et accords pour les sénatoriales de septembre 2014 et les futures cantonales et régionales. Par ailleurs, Philippe Gonon prend acte lui aussi de la démarche de l’ex patron de la région : « Mais ce n’est pas si simple de réunir 54 colistiers ». En tout cas, cette candidature de Jean-François Humbert est à l’unanimité ou presque analysée à droite, au centre et à gauche comme un pur moyen de négocier une place éligible sur la liste de droite pour les sénatoriales. Et beaucoup le voient volontiers un mouvement de repli et de rétractation. Reste que, dans ce cas précis, il peut suffire aux militants de tous bords de douter de la volonté du candidat pour qu’il mène ce dernier combat local jusqu’au bout.
Posted on: Wed, 28 Aug 2013 05:24:50 +0000

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