Vingt quatrième semaine du temps ordinaire Année C - TopicsExpress



          

Vingt quatrième semaine du temps ordinaire Année C Jeudi 19 septembre 2013 1th4, 12-16 Psaume 110 : Grandes sont tes œuvres, Seigneur ! Luc 7, 36-50 Méditation Le regret sincère de nos péchés et la décision de repartir du Christ pour une vie nouvelle sont favorablement accueillis par Dieu. C’est en d’autres termes ce que nous appelons l’exercice du sacrement de la pénitence ou de la réconciliation. C’est sous ce prisme qu’il faut lire le comportement de la femme pécheresse à l’égard de Jésus. Elle profite d’une invitation offerte par le pharisien à Jésus pour refaire sa vie. Que fait-elle ? Elle se prosterne aux pieds de Jésus Christ, pleure sur ses pieds, les essuie avec ses cheveux, les baise et y répand un bon parfum. Le geste est comique. Mais elle est révélatrice de la sécheresse spirituelle qu’elle éprouve et du manque crucial de la présence de Dieu dans sa vie. Par ces gestes, elle signifie qu’elle est indigne de s’approcher de Jésus Christ; elle a abîmé sa vie et elle en est dégoûtée. Elle a besoin de la présence de Dieu, d’une présence transformatrice, d’une présence apaisante, reposante, rassurante et salutaire. Elle veut accéder à une nouvelle vie et elle est convaincue que Jésus peut la lui accorder. Dieu était en elle mais elle le cherchait en dehors d’elle, dans l’errance et le péché. L’ayant retrouvé, elle ne veut plus s’en dessaisir. Elle s’accroche. Elle veut la vie de Dieu hic et nunc. Devant ces gestes, Jésus accède à sa demande, la refait de fond en comble et restaure en elle la dignité humaine et l’image substantielle qu’elle constitue pour Dieu : « Ma fille, tes péchés te sont pardonnés…..Va, ta foi t’a sauvé ». En Jésus, elle découvre la sagesse divine, l’amour aimant et miséricordieux du Père. Ce que le pharisien, lui, regarde avec dédain. Il traite Jésus de ne pas être un prophète, présentant ainsi le même visage aveugle de ses frères pharisiens et légistes. Il se comporte comme le pur, comme le modèle parfait. Ce type d’homme parfait constitue une prétention qui contraste avec la vision de modèle parfait dépeint par l’apôtre Paul à travers la personne de Timothée. Le modèle parfait n’est pas lié à une question d’âge. C’est une question de style de vie, fondé sur la foi, sur l’unité de l’être, sur la capacité à lire et à assimiler les Saintes Ecritures, le tout moulé dans un don accordée par la grâce divine. C’est ce modèle parfait qui reconnaît l’amour de Dieu en Jésus Christ. Et c’est cet homme qu’il nous faut cultiver à la suite du Christ par le renouvellement de notre être. Deux questions : 1) Quelle est la parcelle de ma vie qui a besoin d’être restaurée par Jésus ? 2) Suis-je conscient que mon engagement baptismal m’exige un modèle de vie à l’instar de celui de Timothée ? Que le Seigneur nous accorde la grâce de devenir ce modèle parfait dans la nouveauté acceptée et vécue.
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 19:18:20 +0000

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