Visites furtives chez les Spartiates Guerriers spartiatesLes - TopicsExpress



          

Visites furtives chez les Spartiates Guerriers spartiatesLes coutumes matriarcales de visite furtive perdurent longtemps, même quand les indo-européens doriens imposent le mariage par rapt aux jeunes filles grecques. Plutarque (Lycurgue 23) rapporte qu’à Sparte, le mari ne va voir sa femme qu’à la dérobée, passe très peu de temps auprès d’elle, seulement la nuit, dans l’obscurité, et se retire furtivement avant l’aube. Même après plusieurs enfants, une vie commune de plusieurs années, les époux ne se sont toujours pas montrés en public ensemble. Ce qui était visite furtive de liberté devient ici une contrainte car la jeune fille ne vit plus sur ses terres mais sur celles conquises par la force des armes masculines. Elle ne peut d’ailleurs plus recevoir qui elle veut la nuit, seulement l’homme qui l’a enlevée. Elle est prisonnière et esclave, et la visite furtive n’a plus aucun sens, sauf celui d’un reliquat d’un autre temps où elle aimait qui elle voulait. Reliquat d’un temps où les enfants ne connaissaient pas leur père mais seulement leurs oncles maternels. Cette visite furtive archaïque semble absolument universelle : le peuple des Moso/Na dans le Yunnan chinois, dernier peuple contemporain entièrement matriarcal, la connaît. Les amoureux viennent la nuit et s’en vont au petit matin car ils n’ont pas le droit de vivre avec la famille naturelle, et surtout pas de manger avec elle. Mais les femmes y sont totalement libres d’y recevoir la nuit qui elles veulent, elles changent d’amants à loisir, le mot père n’existe pas, tous les enfants issus de pères différents sont bienvenus, le rapt, le viol et la violence n’ont pas cours. Achéens, Doriens et Hilotes monuments de néréides, combat entre grecs et barbaresEt cette société spartiate, malgré le petit reste de pratiques de sociétés matrilinéaires préhistoriques, montre bien ce qui a changé entre les deux civilisations (celle des autochtones et l’autre des envahisseurs). Les invasions achéennes puis doriennes (indo-européens de première et deuxième générations), hordes masculines peu nombreuses mais meurtrières, ont pratiqué le vol des terres par la force, le rapt des femmes et leur mariage forcé, la filiation par le père sous peine de mort de la femme, la propriété privée transmissible de père en fils, l’asservissement des peuples conquis. Les hilotes grecs résident sur les territoires de la Cité de Spartes, anciens propriétaires collectifs, peuples autochtones des Mégalithes, travaillent dorénavant pauvrement pour les envahisseurs et sont à leur merci comme esclaves vaincus. matricien.org/geo-hist-matriarcat/europe/sparte/
Posted on: Fri, 07 Jun 2013 13:34:55 +0000

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