Vitoria Guimaraes : avant Benfica, Porto et Lyon, entretien avec - TopicsExpress



          

Vitoria Guimaraes : avant Benfica, Porto et Lyon, entretien avec Maazou Quelle sont les premières impressions de votre nouveau club, le Vitória de Guimarães ? M. M. : C’est magnifique ! Je suis dans l’un des plus grands clubs du Portugal, avec un stade superbe. Je suis vraiment heureux d’être ici Pourquoi avoir choisi de rejoindre le Minho ? M. M. : J’avais l’opportunité d’aller au Koweït mais je suis encore jeune. Je n’ai que 25 ans, j’ai plein de choses à prouver. Le Portugal est l’une des plus belles vitrines du monde. Un homme a été très important dans mon choix : Paulo Duarte. On s’était rencontrés lors d’un match entre le Niger et le Gabon. Je lui ai expliqué que ma situation avec l’Etoile du Sahel était compliquée. Il m’a convaincu de rejoindre le Portugal. Merci à lui Comment définiriez-vous le style de jeu de votre équipe ? M. M. : On est capables d’aller très vite vers le but adverse : en deux, trois touches de balle. On possède des joueurs rapides sur les côtés. Avez-vous déjà pu vos rendre compte de l’engouement généré par ce club ? M. M. : C’est clair, les gens sont à fond derrière leur équipe. Il y a une réelle passion pour le foot ici et pour le Vitória. Vous traversez une dizaine tendue : Benfica, Porto puis Lyon. Vous n’avez pas trop de pression ? M. M. : Ce sont des rencontres de Coupe d’Europe et quand on est footballeur on vit pour ça. Que ressentez-vous à l’idée de retrouver la France, jeudi, prochain, à Lyon ? M. M. : La France m’a tout donné. C’est elle qui a fait de moi un joueur connu mais mes propos y ont été mal interprétés. On m’avait collé l’étiquette d’un joueur impoli, avec une mauvaise réputation. On m’a prêté des déclarations que je n’ai jamais eues. Je n’ai jamais dit que je me "battais les couilles" des supporters de Bordeaux. Ce n’est pas mon langage. Jamais je ne me suis comparé à Cristiano Ronaldo et Messi. Pourquoi je dirais ça ? Je suis conscient de mes limites. J’ai une qualité principale : la vitesse. Je ne suis pas technique comme eux. J’ai été mal interprété et ça a beaucoup fait souffrir ma famille. Mon père lisait les articles et ne me reconnaissait pas. Ma femme qui est française l’a très, très mal vécu. A un moment, j’ai même songé arrêter ma carrière… L’OL a connu un été mouvementé avec les faux-départs de Gomis et Briand. Voyez-vous Lyon comme une équipe affaiblie ? M. M. : J’ai suivi leur défaite contre Evian et leur succès contre Nantes. Ils sont en train de s’améliorer. A Gerland, j’irai saluer Gomis. C’est un exemple à suivre. Il s’est retrouvé à jouer en CFA, sans broncher. Contrairement aux équipes portugaises, on dit que les équipes françaises ne jouent pas la Ligue Europa à fond. Vous êtes donc du bon côté ?... M. M. : Les clubs français ont un peu plus de mal parce que c’est toujours difficile de jouer contre des équipes supposées plus faibles. Saint-Etienne est venu en match de préparation et elle a perdu contre nous. Elle ne s’attendait pas à ça. On va essayer de profiter des points faibles de Lyon. En tout cas, j’ai hâte. Quand j’entends la musique de la Ligue Europa… c’est magnifique !
Posted on: Fri, 04 Oct 2013 09:02:54 +0000

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