Voici ce qu’on appelle une « dette odieuse ». Le Rwanda,est une petite république paysanne cultivant le thé, le café et la banane, de 26000 Kilomètres carrés, aux collines verdoyantes, aux vallées profondes. Elle est située dans la région des Grands Lacs, en Afrique centrale, et est indépendante depuis 1960. Environ 8 millions de personnes issue principalement de deux ethnies -les Hutus et les Tutsis- l’habitent (une troisième ethnie, les Batwas, peuple forestier, est très minoritaire). Le Rwanda a des frontières communes avec le Congo à l’ouest, la Tanzanie au sud et à l’est, l’Ouganda au nord. D’avril à Juin 1994, sur les collines du Rwanda, les soldats de l’armée régulière et des miliciens interhamwe « ceux qui tuent ensemble en Banyarwanda » assassinèrent systématiquement les enfants, femme de l’ethnie Tutsi, ainsi que des milliers de Hutus opposés au régime. Parcourant inlassablement les villes et les villages du pays, se référant à des liste soigneusement dressées, incités à la haine par la radio des Mille collines, les tueurs opérèrent nuit et jours , de préférence a l’aide de machettes. La mort était généralement précédée de tortures. Les victimes furent le plus souvent découpées avec une fureur froide, appliquée. Quant aux femmes et aux jeune fille, elle furent presque systématiquement violées avant d’être assassinées. réfugiées dans les couvent, les école religieuses et les églises, les familles tutsis furent fréquemment dénoncées et livrées par les prêtres et les religieuse hutus . nuit et jour, pendant trois mois, les fleuves kagera et nyaborongo charrièrent les têtes tranchées et les membre coupés des suppliciés. Pour les génocidaires, il s’agissait d’éradiquer tous les être humain appartenant à l’ethnie minoritaire Tutsi. A cette époque, les nations unies maintenaient au Rwanda un contingent de casque bleus de plus de 1300 hommes, composé essentiellement de bangladeshis, de ghanéens, de sénégalais et de belges. il était placé sous le commandement du général canadien Roméo Dallaire et retranché dans des camps militaires protégés par des barbelés, ici et là à travers le pays. À l’heure des massacres, des dizaines de milliers de Tutsi implorèrent l’aide des Casque bleus, demandant à pouvoir se réfugier dans les camps sécurisés. Mais les officiers onusiens refusèrent avec constance. Les ordre venaient de new york, du conseil de sécurité de, par l’intermédiaire du sous-secrétaire général au maintien de la pays, Kofi Annan. Alors que le génocide avait commencé, la résolution n°912 du 21 avril 1994 du conseil de sécurité réduisit même de moitié le nombre des soldats onusiens au Rwanda. Bien qu’ils fussent armés jusqu’aux dent, face à ces bandes de tueur munis de sagaie, de bâton à clous et de machette, les soldats de l’ONU assistèrent passivement au massacre, se contentant de noter scrupuleusement ( et de transmettre à new york les évènements et la façon dont les homme , es femme et les enfants tutsis étaient mis à mort. Bref, Ils obéirent aux ordres criminels. Entre 800000 et 1 million d’être humains furent ainsi massacrés en cent jours. Sous l’œil impassible des casques bleus des nations unies. De 1990 à 1994, les principaux fournisseurs d’armes et de crédits au Rwanda avaient été la France, l’Egypte, l’Afrique du sud , la Belgique et la république populaire de chine. Les livraisons d’armes égyptiennes étaient garanties par le crédit lyonnais. L’aide financière directe venait surtout de France. De 1993 à 1994, la république populaire d echine avait fourni 500 000 machettes au régime de kigali. Des caisses pleine de machettes, payées sur crédit français , arrivaient encore par camions, venant de kampala et du port de Mombasa , alors que le génocide avait déjà commencé.. Les génocidaires furent finalement défaits par l’avancée de l’armée du front patriotique rwandais, constitué par des jeunes tutsis issus de la diaspora ougandaise Kigali fut prise en juillet 1994. La France , pourtant continua de livrer des arme , par Goma et le Nord-Kivu, aux derniers génocidaire s réfugiés sur la rive orientales du lac kivu. La France de François Mitterrand a joué, au Rwanda un rôle particulièrement néfaste. Des officiers français ont soutenu et, le jour de la défaite venu, exfiltré les génocidaire et leur commanditaires politiques, l’attitude de François Mitterrand étonne. Les analystes qui font autorité l‘explique ainsi. La dictature Hutu du président Habyarimana était un régime francophone ; le Front national rwandais, qui le combattait, était constitué majoritairement par de fils et des filles de réfugiés tutsis, nés en Ouganda, et donc anglophones. C’est au nom de la défense de la francophonie que François Mitterand accorda un soutient sans faille aux tueurs génocidaire. En outre, des liens d’amitié attachaient le président français à la famille du défunt dictateur rwandais, Juvénal Habyarimana, dont le décès dans un accident d’avion avais mis le feu aux poudres. Le nouveau gouvernement a hérité d’une dette extérieur e d’un peu plus d’un milliard de dollars. Arrivant au pouvoir dans un pays complètement dévasté et considérant qu’ils n’avaient aucune obligation morale à rembourser des crédits qui avaient servi à financer l’achat des machettes avec lesquelles on avait découpé leur mères, frères et enfants, les nouveaux gouvernement demandèrent aux créanciers de suspendre, voire d’annuler , le remboursement. Mais, conduit par le fond monétaire international et la banque mondial, le cartel des créanciers refusa finalement tout arrangement, menaçant de bloquer les crédits de coopération et d’isoler financièrement le Rwanda dans le monde. C’est ainsi que le paysans rwandais, pauvres comme job, et les rares rescapés du génocide s’échine aujourd’hui encore à rembourser, moi après moi, aux puissances étrangères les somme qui ont servi au massacre. Extrait du livre. Jean Ziegler « l’empire de la honte », passionnant et émouvant, l’emprise de la dette et la faim dans le monde n’auras jamais étés aussi précise. fr.shvoong/books/2176546-empire-la-honte/#ixzz1b3XyA93c
Posted on: Sun, 07 Jul 2013 10:41:20 +0000
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