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Voir en ligne : Mécontetement FARDC Il faut se rendre à l’évidence que davantage, l’on enregistrera dans les rangs des Forces Armées République Démocratique du Congo (FARDC) de mécontentements pour la question de grades et la reconnaissance de mérites professionnels des uns et des autres. Le tableau d’avancement en grades tel qu’appliqué par le clan Kabila est majoritairement aléatoire et se fonde sur de considérations partisannes et ne répondant à aucun critère scientifique. Ce qui différencie le régime politique de feu marechal Joseph Mobutu et celui de Joseph Kabila c’est justement l’absence de l’objectivité dans l’octroi de grades et autres signes distinctifs au sein des forces armées. Si l’ex-Zaïre s’était doté de vraies écoles militaires et centres de formation ayant doté ce pays d’une vraie armée de professionnels, les deux Kabilas ont formé des armées d’opérettes et où rarement l’on a pris en compte la question de la vraie compétence et technicité pour promouvoir les officiers supérieurs et les officiers subalternes. D’entrée de jeu, il faut avouer que l’une de faiblesses des régimes politiques Kabila père et Kabila fils c’est justement l’absence de la vision d’un grand Congo doté d’une grande armée professionnelle et élitiste. Ayant tous deux en tête l’idée de petits maquis et avec de petits prébendes prélevés sur les mines et autres richesses locales, le clan politique Kabila n’a jamais pris au serieux la question de la egstion de l’armée nationale. Autant Kabila père que Kabila fils, ils ont en commun d’avoir œuvré pour la mise en place de petites milices commandées par leurs hommes de confiances ou leurs frères du sang, mais dépourvus de vraies connaissances militaires et d’expérience du terrain. A l’avénement de l’AFDL le 17 mai 1997, le nouveau régime méconnu tous les anciens grades des ex-FAZ, et ils instaurèrent un système où tout celui qui avait une parcelle du pouvoir militaire et policier se faisait appeler commandant. L’on ne pouvait faire la différence entre les vrais hommes formés et les ramassis qui grossissaient les rangs des troupes kabilas. Et beaucoup d’analphabètes se retrouvèrent bombardés à de hautes fonctions et sans en avoir la compétence. Pendant que les vrais militaires de formation et de carrière étaient cantonnés sur la base militaire de Kitona, les pseudo-révolutionnaires se mirent à se distribuer allégrement les grades. Les rares Lukama, Munene, Kifua, Katsuva, Barouti, Kabulo étaient reconnus comme généraux. Pour cette catégorie, la plupart sont des anciens militaires formés du temps de Mobutu, le reste c’est de la bouiabaise et un cocktail molokov dangereux. Même le fameux colonel Daniel Mukalayi cité comme principal auteur de l’ignoble assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana est un civil qui n’a aucune formation militaire pour porter un tel grade, et non plus il n’a un diplôme universitaire pour envisager l’équivalence de diplôme après de stages biensûr. C’est seulement au sein de la nouvelle police nationale congolaise que l’AFDL organisa une formation des éléments de la police à la va-vite dans les anciennes installations de la garde civile à Maluku, en banlieu kinois. Mais là encore, sans tenir compte du niveau de formation académique des uns et des autres, les universitaires de haute facture et de primairiens suivirent la même formation recrus. Et l’on ne pouvait non plus parler d’un vrai centre de formation car, il n’y avait aucune infrastructure de base, que ça soit le sanitaire comme de salles de cours et champs de tirs. Et au sortir de la formation, le général Kifua se donna de la peine de prendre en considération les diplômes civils de ces nouveaux éléments issus essentiellement de la vie civile mais qui avaient rejoint le mouvement rebelle. Mais comme tous les africains noirs, là encore, les shawiliphones (originaires du katanga, Goma, Maniema) passèrent entre les mailles en se faisant nommer à de grades supérieurs sans aucune qualification. Les ex-FAZ ont vécu cette injustice sans oser soulever le petit doigt car ils avaient peur de la replique du nouveau régime qui considérait tous les anciens militaires de Mobutu comme des corrompus. Et dans la nouvelle armée et police de Kabila, l’on pouvait retrouver des primairiens, sans aucune qualification requise commandaient des anciens officiers supérieurs issus du régime Mobutu et formés dans les meilleures académies de pays occidentaux. Et après la première guerre rwandaise sur Kinshasa, la plupart de mouvements rebelles mis en place par le Rwanda et l’Ouganda distribuèrent les grades à leurs hommes et sans toujours tenir compte de la vraie compétence académique et des écoles militaires. Les affinités tribales jouèrent dans la plupart de cas. Et à la veille de la signature des accords de paix de Sun City en Afrique du Sud, pour éviter de se retrouver avec des ex-rebelles portant de grades miliatires et policiers le régime Kabila procèda à la distribution des grades au sein des FARDC et de la PNC. Et c’est là où ce régime politique amateur pécha. La distribution de grades se passa dans un désordre caractérisé, et des anciens vendeurs du carburants de la rue se furent bombardés de grades de généraux, de colonels et de majors sans coup férir. Les injustices de toutes sortes de commirent et les mécontentements généralisés. Des simples civils étaient désormais établis officiers supérieurs et placés à la tête des hommes réellement formés dans les académies et facultés à travers le monde. La corruption, le clientilisme et le sentiment partisan jouèrent pour beaucoup. Et le résultat est que des incompétents exigeaient à de gens formés obéïssance et soumission aveugle. Et dans les opérations, les échecs furent cuisants pour la plupart de cas. Et parmi les cas les plus frappants dans cette distribution fantaisiste de grades supérieurs, vous aviez de cas du fameux général dit Tango Tango, fils de l’ex-général Kifua et neveu de Kabila, le général Raous, le général Tango For, pour ne citer que ces cas. Mais la tendance est générale, et il suffit de prendre le tableau d’avancement en grades pour vous en rendre compte. D’ailleurs, à l’époque de l’AFDL, les officiers rwandais s’en moqués pour les avoir vus intégrés les rangs de l’AFDL, venant pour la plupart de la vie civile. Et si le M23 et les autres mouvements rebelles revendiquent à leur tour la reconnaissance de leurs grades issus de leurs anciennes structures, c’est notamment parce qu’ils savent qu’au sein même de l’armée loyaliste, les critères de la reconnaissance des grades n’ont jamais été objectifs. Et ils ne voient pas pourquoi on leur refuserait à leur tour les mêmes avantages. Les 6 officiers que le général Jean Claude Kifua vient de mettre aux arrêts et ensuite transférés à Kinshasa s’inscrivent dans cette même logique. Et aussi longtemps qu’il n’y aura pas les vrais états généraux des forces armées et de la police nationale pour passer au pêigne fin les critères de reconnaissance de grades miliatires et policiers, de tels mécontentements et revendications ne cesseront jamais en rd CONGO. Le jour qu’il y aura à la tête de ce pays un vrai gouvernement responsable, il faudrait qu’une loi soit votée au parlement afin d’exiger l’examen sans complaisance de la question de la reconnaissance des grades aussi bien au sein des FARDC que de la PNC. P.-S. Pasteurs Evangélistes Jean Paul BWANA
Posted on: Tue, 09 Jul 2013 16:11:56 +0000

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