Vous regarderez la vidéo à la suite de monaffichage sur «La - TopicsExpress



          

Vous regarderez la vidéo à la suite de monaffichage sur «La surproduction et l’industrialisation alimentaire» La faim dans le monde a bon dos. Nous produisons plus que nous consommons en Europe. Beaucoup plus et par des méthodes qui participent à la mort de l’agriculture responsable. Cette production au-delà de nos besoins nous permet d’exporter des biens de consommation et nos habitudes alimentaires à des populations qui ont faim dans les pays en développement. Mais nos fruits, nos légumes, notre viande et nos habitudes alimentaires sont-ils des produits comme les autres? Leur exportation est-elle bénéfique à tous? La surproduction profite aux industriels pas aux paysans. En inversant le rapport de force entre des industriels qui profitent d’énormes marchés de masse internationaux et des paysans qui sont limités par la taille de leur lopin de terre, la surproduction transfère les marges du producteur à l’intermédiaire. Une partie de ces marges est ensuite investie dans l’industrialisation de la production, dans la transformation, dans le conditionnement et dans la publicité pour convaincre les consommateurs d’acheter des produits importés et conditionnés. La surproduction entretient la faim dans le monde. Loin de régler les problèmes de famine, la surproduction alimentaire des pays développés est un facteur de famine dans le monde en inondant des pays, qui seraient tout à fait capables de faire pousser leurs produits traditionnels, de produits à bon marché en quantités fonction des politiques exportatrices des pays occidentaux. Il n’y en aurait pas assez pour éviter la faim dans le monde? Quel pieux mensonge, quel que soit le montant de nourriture produit, il y aura toujours de la faim dans le monde car nous sommes toujours confrontés à la distance entre le produit et le consommateur. Et la production à plus grande distance du consommateur n’est certainement pas le moyen d’améliorer le problème. La surproduction est un facteur de malnutrition dans le monde. La surproduction des pays développés conduit à arroser les marchés émergents de produits qui ne sont pas des productions traditionnelles de ces pays. Les habitudes alimentaires changent et les consommateurs se détournent des productions locales. Les produits importés sont insuffisant pour satisfaire les besoins de vitamines, minéraux et autres nutriments nécessaires, car ils sont appauvris par la surproduction. En effet, la surproduction appauvrit les aliments en vitamines, minéraux et nutriments, au grand déficit des pays en voie de développement. Ces carences dues à la surproduction est un sujet sur lequel William Reymond s’étend dans Toxic Food. Dans les pays développés, cet appauvrissement est en partie compensé par la surconsommation alimentaire et par les compléments vitaminés qui y sont consommés. Ce n’est pas le cas dans les pays en voie de développement. la surproduction est un facteur de destruction écologique. En effet, les conséquences de l’industrialisation de la nourriture d’une part (herbicides, pesticides, packaging, transports internationaux,…), et les effets de la surproduction sur la terre (terres usées par les méthodes de surproduction) sont des facteurs de destruction écologique aggravée. La surproduction est un facteur de pauvreté dans le monde. La distribution de la production alimentaire des pays riches aux pays pauvres est un facteur d’appauvrissement des producteurs locaux et restreint la capacité de ces pays à développer une autosuffisance alimentaire basée sur les produits traditionnels de leur pays. Ces terres non travaillées sont vidées de leurs paysans et se désertifient dans les pays du SuD. REGARDEZ À QUOI LA SURPRODUCTION PEUT RESSEMBLER. player.vimeo/video/57126054#at=0
Posted on: Fri, 30 Aug 2013 14:38:08 +0000

Recently Viewed Topics




© 2015