Vous voyez chère famille religieuse, où va la société et la - TopicsExpress



          

Vous voyez chère famille religieuse, où va la société et la communauté si on suit cette conception, et le profil qui nous attend si on ne se prémuni point de cette innovation. Ils sont dupeurs. Ils détiennent la science de l’alchimie et du verbe orné. Ils arrivent à convaincre les masses qu’en délaissant le jihad armé sous toutes ses catégories et en octroyant la gouvernance aux spoliateurs, manipulateurs apostats, nous sommes salafi et nous suivons les salafs (prédécesseurs). C’est pour cette raison qu’il faut respecter certaines règles pour éviter leurs pièges : Bien étudier le contexte sous toutes ses facettes et bien cerner la réalité sans être déphasé. Puis, bien étudier les textes, et avoir une vue d’ensemble qui permet de ne pas restreindre le champ de l’argumentation et ne pas obturer une partie des textes. Ensuite, appliquer ce deuxième sur le premier. Enfin, être objectif et libre des chaines de l’imitation aveugle et de l’appartenance sectaire et politique. Il faut être sincère et invoquer Allah de nous éclairé sur la vérité. Allah n’égare point ses serviteurs sincères. Il faut aussi patienter et s’accrocher à la recherche. Le caduc finit toujours par disparaître. Les adeptes du dogme de la sunna (أهل السنة) : Ce sont ceux qui sont dans la position médiane, comme c’est souvent le cas dans le dogme, entre les khawaridjs et les mourji’as. Les khawaridjs interprétaient les textes selon l’apparence extérieure en ignorant les subdivisions et les exégèses des savants parmi les compagnons et les tabi’ines. Ils jetèrent l’anathème sur tous les gouverneurs et les musulmans qui ne gouvernaient pas avec les lois d’Allah, sans distinguer ce qui est relatif à la législation et ce qui est de l’ordre du péché majeur ou mineur, n’étant pas de l’apostasie. Les émirs qui n’appliquaient pas la loi d’Allah par passion ou par plaisir sans Istihlal et Jouhhoud et seulement dans des cas isolés et particuliers, étaient considérés par les khawaridjs comme des apostats. Ils traitèrent les acteurs de l’arbitrage entre ‘Ali et Mou’awya de mécréants et appliquèrent sur eux, par ignorance et ta’wil infondé, le verset 44 de la sourate al-Ma’ida. Ibn ‘Abbes débattaient avec eux et détruisaient leurs arguments en démontrant que les litigieux conjugaux peuvent avoir recours à l’arbitrage humain et que ceci n’était pas de l’arbitrage au Taghout : « Envoyez alors un arbitre de sa famille à lui et un arbitre de sa famille à elle » (An-Nissa/35). Grâce à Allah, les salafs ont toujours été présent pour répondre à leurs ambigüités comme l’a fait Ibn ‘Abbes, Ta’ouss et Ibn-Mougliz. Ces khawaridjs jetèrent l’anathème sur ‘Ali qui les avait combattu à Nahrawane et malgrés leur innovation destructrice, celui-ci les considérait toujours musulmans : « Ce sont nos frères qui se sont rebellés contre nous » (Al-Wajiz fi ‘Aqidati As-Salaf/Al-Athari-Ali-Cheikh/100). Cependant, le prophète a encouragé le fait de les combattre dans plusieurs hadiths authentiques. Ils ne cessaient, même après la bataille de Nahrawane, de clamer haut et fort en présence de ‘Ali : « Le pouvoir n’appartient qu’à Allah » (Youssouf/40). Il leur répondait : « Une parole véridique avec laquelle on recherche une caducité ! » (As-Shari’a Al-Ajoury/51). ‘Ali avait parfaitement compris qu’ils déplaçaient les arguments de leur contexte. On a la preuve de ceci avec des récits où les khawaridjs faisaient preuve de vigilance à l’égard des protégés dhimmis. Ils refusaient de manger ce qui leur appartenait, ne serait-ce qu’une datte, et ils n’égorgeaient pas leurs cochons par peur de désobéir à Allah, prétendaient-ils. Mais lorsqu’ils rencontraient un compagnon qui prononçait un hadith qui allait à leur encontre, ils l’égorgeaient sans pitié. Ils étaient tels décrit par le Messager d’Allah : « Ils combattent les gens de l’Islam et délaissent les adeptes des idoles » (Sahih Al-Bokhari/3095). On réservera aussi, à l’égal des mourji’as, un chapitre sur eux afin de dénoncer leur dogme innovateur. Les khawaridjs n’acceptaient donc pas le califat des bien-guidés tels que ‘Ali et ‘Omar Ibn-’Abdel’Aziz. Comment voulez-vous qu’ils acceptent ceux qui sont en deçà ? Je vous signale par ailleurs, que d’être traiter de khawaridj est une accusation déplacée pour ceux qui connaissent leur dogme, en plus du fait qu’ils nient la vision d’Allah au paradis, qu’ils réfutent l’essuyage sur les chaussures pour les ablutions, et j’en passe. Ibn Taymmia, Mohammed Ibn ‘Abdel-Wahab a qui on attribue faussement le caractère wahhabite, ont été traité de khawaridjs à cause de leurs prises de positions face aux apostasies de leur siècle. Mais Allah fait resurgir à chaque prétention des argumentaires qui dévoilent l’hypocrisie masquée. Qui a reconnu le gouvernement des talibans lorsqu’ils étaient au pouvoir et qu’ils appliquaient, du mieux qu’ils pouvaient, la Sharia et démolissaient les idoles (ce qui ne s’était pas vu depuis l’Emir Sabkatakine) ? Ils avaient ouvert les portes à tout musulman, même aux salafistes prétentieux, qui s’y étaient rendu afin de faire l’hégire tant déclamé ! Il fallait une parade et on brandit le drapeau de l’innovation et du Shirk, comme si Fahd avait eu droit aux clauses d’al-Istihlal et al-Jouhhoud et pas le Mollah ‘Omar. « Qu’avez-vous !, Comment jugez-vous ? » (Al-Qalam/36). Personnellement, je pense que c’était un état islamique comme on ne l’avait pas vu depuis des siècles et c’est pour cette raison que les coalisés de l’ordre mondial les attaquèrent et qu’ils n’envisageaient pas sa longévité. C’est encore le cas aujourd’hui avec l’ISAF (et j’en passe). Qui ont été les défenseurs de ces innovateurs hanafites et soufi associateurs ? Ce sont les khawaridjs d’Abou-Qatada dans son livre « Jou’na Al-Moutaybines » et d’Abou Mous’ab As-Souriy dans « Dawlat At-Talibanes » ? Je pense que le Cheikh spécialiste du Ousoul Al-Fiqh, Abou-Qatada, avait un trou de mémoire et avait oublié le verset 44 de la sourate Al-Ma’ida. Ou peut-être était-il mourji momentanément ? Chère famille religieuse, j’ai sincèrement peur que certains traitent le Mahdi de kharidjite lors de son apparition ! Le problème est vraiment sérieux et il faut absolument, par la lecture et l’objectivité, savoir où nous en sommes de toutes ces divergences ? Les événements et les épreuves sont les meilleurs moyens de distinguer les sincères des prétentieux. Les gens de la sunna se trouvent donc dans la position médiane entre les khawaridjs et les mourji’as. Que disent les mourji’as sur la gouvernance ? Ils appliquent la parole d’Ibn ‘Abbes qui s’applique à celui qui ne juge pas avec les lois d’Allah par passion ou par corruption (sans Istihlal et Jouhhoud), ensuite ils étendent cette exception selon leur divers avis à : Celui qui n’applique pas la loi d’Allah dans sa totalité. Cependant, certains cheikhs qui sont peu nombreux, considèrent cela comme une apostasie et comme étant la preuve de leur Istihlal. Celui qui remplace les lois islamiques de l’état, par des lois positives humaines. Qu’elles soient de Napoléon ou de Marx cela ne change rien tant que le gouvernant reconnaît que la loi d’Allah est mieux et tant que la substitution qu’il effectue est une erreur et qu’il a fait cela par passion, pression, pulsion, plaisir, corruption. J’ai même lu qu’un cheikh considérait la perte ou la déstabilisation du trône comme un prétexte de non gouvernance avec les lois d’Allah, comme si le destin d’un peuple entier et celui du Tawhid, dépendaient des caprices d’un homme ! Lisez ce manifeste : أقوال العلماء السلفيين القائلين بالتفصيل في حكم من حكَّم القوانين » الرشيدي الأثري Vous y verrez des fatawas qui légitiment sous tous les angles la gouvernance des lois Taghoutistes. Celui qui légifère une législation de son initiative, par révélation obligatoire des démons. S’il n’annexe pas cela à Allah, qu’il reconnaît son erreur et que la loi d’Allah est la vrai et celle qui devrait être appliquée, il est toujours sur les rails de l’Islam. Celui qui applique la bipolarité dans la juridiction ou dans la politique de l’Etat. Ceci est le système juif des Saoudes et c’est celui sur lequel se dirige l’état algérien. De même, la Tunisie avance timidement vers cette forme machiavélique de satisfaction générale : « Celui qui veut la barbe, qu’il se laisse pousser la barbe, et celle qui veut mettre une mini-jupe, qu’elle l’a mette ! ». Les Saoudes ont appliqués ce système au point juridictionnel en proposant des juridictions positives pour les émirs et la haute caste, les tribunaux islamiques sont quant à eux pour les pauvres et les faibles. De cette manière, les émirs et les bourgeois échappent continuellement aux châtiments corporels. C’est le système Bani-Israël comme cité auparavant dans le hadith : « On y (la thora) trouve la lapidation, par contre elle était très répandue chez nos notables. Chaque fois que l’on saisissait l’un d’entre-deux, on le délaissait, et lorsque l’on saisissait le faible, nous appliquions sur lui le châtiment corporel. Nous avions alors dit : Venez que l’on se rassemble sur un (châtiment) que l’on appliquera sur le notable et sur le faible. Nous avions désigné l’enduit (de charbon) et le fouet à la place de la lapidation ». Les Saoudes ont désigné la juridiction bipolaire et Bouteflika a désigné la diplomatie binôme. L’un des élèves de cette université de Machiavel est Sarkozy qui a institué l’Islam de France par le conseil du culte musulman français. Ces machiavélistes bien instruits ont compris que les peuples ne connaissent de l’Islam institutionnel que la prière, les mosquées, les abattoirs et les discours oraux contrôlés. Procure aux musulmans ceci, le peuple ignare du dogme ne te réclamera rien de plus et sera même un rempart envers ceux qui réclameront plus par la force armée. Elle est maligne cette alliance Juive-Arabe. Cette Mentalité et cette conception ne peut que mener obligatoirement au laxisme et à l’abandon de la gouvernance selon la voie prophétique. En effet, personne n’ignore les sacrifices que les moudjahiddines entreprennent afin d’établir un calife qui sera pour tous les musulmans (mourji’as ou pas). Si ces gouverneurs sont musulmans, pourquoi verser du sang et engendrer la subversion ? Il vaut mieux leur faire acte d’allégeance et laisser l’hégémonie de l’ordre mondial s’effectuer. Laisser les américains gaspiller les fonds du trésor mondial et effectuer leur plan luciférien de l’établissement du temple de Salomon à la place d’Al-Aqsa. Les savants du Irja vous diront ensuite : « Soyez-en sûr qu’il est interdit de combattre les juifs en Palestine ». Ils se taisent déjà aujourd’hui, que diront-ils demain ? L’enjeu est sérieux et important. Le futur enjeu apocalyptique sera le Proche-Orient. Ô musulmans, soyez solidaires des savants qui proclament la vérité et qui sont aptes à mener la communauté, avec une aide logistique, vers une victoire confirmée. Nous avons dénigré le Cheikh Al-‘Okla, nous avons sous-estimé les aptitudes et les connaissances du Cheikh Safar Al-Hawali. Ne faisons pas la même erreur avec Le Cheikh Al-Maqdese (Al-Maqdissi) et le Cheikh Abou-Qatada. Ils sont les phares des temps à venir. Sur quoi je me base pour dire cela ? Sur tout ce que l’on a abordé jusqu’ici : le Tawhid. La victoire ne peut survenir que par l’adhésion au monothéisme pur.
Posted on: Sun, 11 Aug 2013 05:33:00 +0000

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