Wayne Rooney va bien, merci. Mercredi soir, il était titulaire - TopicsExpress



          

Wayne Rooney va bien, merci. Mercredi soir, il était titulaire face à l’Ecosse, contre laquelle il a joué 67 minutes, montrant quelques éclairs malgré une condition physique précaire. Rooney est donc en bonne santé, mais il ne sera pas sur la pelouse du Liberty Stadium de Swansea, ce samedi en fin d’après-midi, avec Manchester United pour l’ouverture du championnat. Officiellement, il a encore mal à l’épaule. Très mal même, et depuis plusieurs semaines. Au point d’avoir zappé la préparation (seulement 45 minutes de jeu contre le Betis à huis clos), le jubilé de Rio Ferdinand, puis le Community Shield. Mais tout le monde sait que le mal est ailleurs. Dans sa tête, dans son désamour, dans ses envies de claquer la porte, entretenues par les appels du pied de José Mourinho. En fait, ça fait un moment que Rooney et MU, qui refuse encore de céder au chantage et fait monter les enchères (39 ME au départ), ne s’aiment plus vraiment et restent ensemble à cause des gosses. La déchirure date de l’automne 2010, quand Wazza avait joué les divas pour tenter d’obtenir (il y parvint) une « very big » augmentation. Le malaise, sur fond de rumeur de transfert à City, avait duré deux mois. Rooney eut son bonus (290 000 € par semaine), via une prolongation de cinq ans (soit jusqu’en 2015), mais ses relations avec son manager, Alex Ferguson, et les supporters (la fameuse banderole : « c’est qui la pute ?») ne furent plus jamais les mêmes. Plusieurs fois, Sir Alex se plaignit de son manque d’investissement, voire de professionnalisme. Rooney avait besoin d’un vrai changement, et il le manifestait à sa façon, en désobéissant comme un sale môme, comme il l’avait fait au moment de quitter Everton. Le pognon fut pour lui une prison, dorée certes, mais une geôle quand même. Son envie avait disparu, et avec elle un peu du talent qu’elle génère chez cette dynamo vivante. Il y eut bien quelques gestes (cette fabuleuse bicyclette contre City), quelques passes, qui masquèrent la lassitude. Fergie ? La jalousie ? La sensation de beaucoup donner (à Ronaldo, à Tevez, à Van Persie), sans qu’on lui rende ? Qui sait ? Quand le 5 mars dernier, Sir Alex l’a placé sur le banc lors d’un capital 8e de finale de Ligue des champions contre le Real, on a reniflé l’eau de boudin et le vinaigre. La retraite de Ferguson et l’arrivée de Moyes, son ancien coach à Everton, qu’il avait éreinté dans sa biographie, n’a rien arrangé. Comme l’affirmait Dwight Yorke, l’ancien attaquant des Red Devils, en début de semaine : «Avec Ferguson, le problème aurait déjà été réglé, dans un sens ou dans l’autre». Mais Fergie est parti et Moyes, qui n’avait pas besoin de ça pour entamer son règne, se retrouve avec une sale affaire sur les bras. Le vrai gagnant, dans l’histoire, qui est loin d’être finie, s’appelle Mourinho. Dans le meilleur des cas, il intégrera un garçon dont il sait déjà qu’il lui rendra sa confiance au centuple. Dans le pire (WR reste à MU), il aura déstabilisé son rival le plus sérieux pour le titre. #Lô
Posted on: Thu, 15 Aug 2013 15:08:12 +0000

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