Yodelice, à défaut de nous faire les yeux doux, nous fait les yeux carrés. Jusquà maintenant, et à travers ses deux derniers albums Tree of Life et Cardioid, cet homme en noir à la larme dessinée, tout droit sorti dun film de Burton ou de Jarmush, nous avait habitué à de la folk organique. Square Eyes, titre de son dernier opus, tranche et peut même dérouter tant le son est urbain, texturé, puissant, énergique. Rien à voir avec le lâcher prise davant. Maxim Nucci déploie tout son talent darrangeur pour faire exploser Yodelice. Mentions spéciales pour les 2 morceaux les plus doux: Familiar Fire qui clôt lalbum et qui nous emmène loin, très loin. Et Another second, chanson damour veloutée. Et quand Yodelice se fait léger, doux, proche, ça ne peut que toucher lâme et provoquer un frisson de plaisir le long de la colonne vertébrale. Square Eyes se bonifie à la réécoute. Cest un album qui se mérite, qui se dévoile sur le long terme. A chaque écoute, on en découvre les coins, les recoins, les cachettes et les subtilités. Je ne my attendais pas. Yodelice ma surprise sans crier gare. Et jai aimé ça. Laissez-vous tenter les yeux carrés... Et pour ceux qui préfèrent regarder que lire, la chronique à 338 avec une chroniqueuse aussi noire que Yodelice... mais sans larme! tvvendee.fr/video-TVV_la_grande_emission_20131108_02.aspx
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 12:01:56 +0000
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