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assemblee-bas-congoLes preuves sont là. Inattaquables. On est bien dans l’ère du mensonge. Grotesque et grossier. L’actualité le prouve dans l’affaire qui bouleverse le Bas-Congo depuis quelques semaines. Badu réclame au Gouv’ une dette déjà remboursée, le chèque BIC faisant foi, et un avantage politique négocié en faveur de son frère mais auquel il avait personnellement renoncé. A peine 5 mois aux commandes du Bas-Congo, Jacques Mbadu Nsitu est victime d’une campagne d’intoxication. C’est bon signe, c’est qu’il parait bien faire, c’est qu’il doit bien faire son boulot. Une chose est sûre : c’est qu’au strapontin de gouverneur, on n’est vraiment pas là pour être aimé. Et si une commission d’enquête ou la justice se penchait sur la méchante et scandaleuse campagne de dénigrement dont est victime le gouverneur de la part de l’homme d’affaires Pamphile Badu wa Badu? La question pourrait être à l’ordre du jour d’une imminente rencontre entre le gouv’ et ses avocats conseils. Incontestablement, Pamphile Badu alias Tonton a tenté un coup de poker pour écorner l’image du gouv’. Animé par un esprit de revanche depuis qu’il a raté le maroquin des Finances négocié pour son fils James Badu à l’issue d’un protocole d’accord électoral signé avec Mbadu en octobre 2012, Pamphile Badu a juré de combattre le Gouv’, oubliant que l’accord avait tourné court dès lors qu’il s’était mis à réclamer sa créance avant le verdict de la CSJ et à douter de la signature de l’ordonnance d’investiture… Tous les moyens semblaient bons, y compris le recours à la fiction. Du coup cette accusation de non-respect d’engagement financier à charge de Mbadu, notamment USD 200.000 mis à sa disposition à la veille de la campagne électorale mais jamais remboursés, selon Pamphile Badu. Quelques semaines après les attaques dirigées contre Mbadu via les médias, plusieurs témoignages et documents auxquels AfricaNews a eu accès révèlent les secrets de ce raid. Bien plus méchant et fratricide que l’on aurait pu l’imaginer parce que Pamphile Badu fait preuve d’une haine gratuite contre le gouverneur et se rend coupable d’un mensonge grotesque et grossier : il s’est fait payer le 10 janvier 2013, bien avant l’investiture de Mbadu. En témoignent la copie du chèque n°05577121 d’une valeur d’USD 300.000 tirés sur le compte de Mbadu à BIC et l’acte de reconnaissance tenant lieu d’accusé de réception signé le même jour par le créancier. L’authenticité de ce chèque ne laisse aucun doute, selon les renseignements obtenus de très discrets agents de BIC. Badu s’est rendu coupable de faits graves : déclarations mensongères, diffamation et imputation calomnieuse. Mbadu a beau trainer la réputation d’homme honnête, bosseur, généreux et peu porté sur les conflits, son flegme a des limites. Il en amarre d’être pourfendu. Il a décidé de se faire entendre devant un juge. Un conflit social et politique majeur a éclaté au Bas-Congo depuis plusieurs jours. Il oppose deux hommes, deux grandes figures de la province: le gouverneur Jacques Mbadu et l’homme d’affaires Pamphile Badu wa Badu, qui s’est lui aussi mis à la politique. La province est divisée en deux camps opposés, les pro-Mbadu et les pro-Badu. Les premiers, nombreux, défendent l’innocence du gouv’ quand les seconds, minoritaires, sont partisans de sa culpabilité. Pourtant, l’accusation via par RFI de Mbadu pour avoir prétendument refusé d’honorer ses engagements financiers vis-à-vis de Badu se révèle mensongère. C’est une erreur politique sur fond de calomnie et de diffamation. Mbadu est défendable. L’opinion et la classe politique bas-congolaises lui sont majoritairement favorables. Elles seront confortées dans leurs convictions quand ils vont découvrir le scandale de l’incohérence de la démarche de Pamphile Badu. Le 26 octobre 2012, Pamphile Badu se retire de la course â l’élection du gouverneur du Bas-Congo au profit du ticket Mbadu-Matubuana. Ce désistement négocié par son propre directeur de campagne, le député provincial. Justin Luemba Makoso, est, scellé dans un protocole d’accord politique dans lequel Pamphile Badu s’engage à participer à la campagne électorale de Mbadu et donner une contribution d’USD 50.000. Tentative d’escroquerie De leur côté, Mbadu et Matubuana promettent entre autres de confier le poste de ministre provincial des Finances à son fils James Badu wa Badu, diplômé en comptabilité à Namur en Belgique et libérer la créance de Batrad Sprl en souffrance à la comptabilité de la province. Le même jour, un accord de prêt est conclu entre les deux parties : Mbadu contracte une /dette d’USD 200.000 auprès de Pamphile Badu pour fiancer sa campagne électorale. Le 10 novembre, Mbadu reçoit un autre prêt de Badu via l’honorable député provincial Justin Luemba Makoso. Montant : USD 20.000. Le 8 janvier 2013, la Cour d’appel de Matadi proclame Mbadu vainqueur du second tour de l’élection mais Déo Nkusu conteste et saisi la CSJ. Badu n’y croit plus. Il craint pour son argent. Le scepticisme qui le gagne le contraint à faire ouvertement part de ses inquiétudes à son favori Mbadu. Il doute de l’issue heureuse du contentieux électoral, voire de la signature de l’ordonnance d’investiture en faveur de Mbadu. Il se met naturellement à réclamer le remboursement de sa créance bien avant le verdict de la Haute Cour. Et le 10 janvier 2013, bien avant la confirmation du sacre de Mbadu devant la CSJ, devant trois témoins, en l’occurrence son fils James, Matubuana et Luemba, Badu se fait payer USD 270.000. Voici que le protocole politique du 26 octobre 2012 est brisé. Voici que Badu reprend tout à Mbadu : les USD 200.000 prêtés pour financer la campagne, les USD 20.000 ajoutés par le truchement de Luemba, y compris USD 50.000 versés à titre de contribution à la campagne contre le maroquin des Finances pour son fils. D’où la décharge qui porte sa signature, dans laquelle il reconnait, selon ses propres termes, avoir reçu USD 300.000 de Mbadu pour entre autres «remboursement de la créance de deux cents septante mille dollars américains suivant acte de reconnaissance du 26/10/2012 et du 10/11/2012 et paiement facture de fourniture des bancs à l‘ITP Nzadi par l’honorable Luemba Makoso Justin pour 21.000 dollars américains…» Badu renonce clairement à soutenir Mbadu . Contre toute attente, après le verdict de la CSJ et la publication de l’ordonnance présidentielle le 22 janvier 2013, Badu prend Mbadu en chasse, réclamant le poste promis à James. Trop tard ! Toute la pression pour faire revenir Mbadu aux bons sentiments s’avèrent vaines. Badu tente donc son baroud d’honneur : son coup sur RFI, où il accuse Mbadu d’escroquerie et insolvabilité. Loin des juridictions RDcongolaises, Mbadu apprend sa notification via un média international. Non c’est plutôt Badu qui est dans une tentative d’escroquerie en plus de s’exposer à des poursuites judiciaires pour diffamation et dénonciation calomnieuse. Badu s’est déconsidéré. Son entêtement à poursuivre son équipée est susceptible de le mettre en péril. L’affaire a un impact moral de par le discrédit qu’il jette sur le personnel politique RD-congolais.
Posted on: Wed, 26 Jun 2013 11:31:46 +0000

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