beaucoup de gens sans savoir pensent que pendant la seconde guerre - TopicsExpress



          

beaucoup de gens sans savoir pensent que pendant la seconde guerre les Ardennes nont pas connu de grande offensive ou défensive mener par les allemands photo reconstituant le parcourt de deux responsable de panzer divizion voyer par vous meme. La percée de Sedan commence le 12 mai. Après être venues à bout de la résistance belge dans le Luxembourg belge, les avant-gardes allemandes sont tout près de la frontière belgo/française (à environ 15 km de Sedan) quand tous les ponts du secteur de Sedan sont enfin détruits en fin daprès-midi. Larmée française repliée attend lassaut allemand sur la rive gauche de la Meuse33. Le lundi 13 mai à laube, les observateurs français voient de nombreuses colonnes allemandes apparaître à la lisière des forêts au nord de Sedan. Lartillerie française intervient et tire efficacement, gênant un instant la progression des troupes allemandes9. La riposte allemande ne vient pas dun duel dartillerie comme lors de la Première Guerre mondiale mais dun bombardement aérien nettement plus massif que les jours précédents. Plus de 1 500 avions du Ier et IIe Fliegerkorps vont supporter cet assaut durant la journée. On comptera 600 bombardiers (He 111, Do 17, Ju 88), 250 Ju 87 Stukas, 500 chasseurs Me 109 et 120 chasseurs Me 110, réalisant 1 215 sorties d’attaque au sol. À 7 h, des Dornier 17 préparent l’attaque allemande pour traverser la Meuse à Sedan. La préparation par bombardement va durer plusieurs heures, causant une nette diminution des tirs d’artillerie français. Les hommes doivent se mettre à l’abri, le fracas des explosions continues est terrible, les hurlements des sirènes des Stukas mettent les nerfs à rude épreuve. Le pilonnage va avoir une part prépondérante dans la réussite du franchissement de la Meuse. Des Dornier, Heinkel et Junkers envahissent le ciel et sacharnent méthodiquement sur tous les dispositifs de défense français, les bombardiers sont protégés de la chasse aérienne française et anglaise par des Messerschmitt Bf 109. Laviation alliée, engagée sur tous les autres secteurs, semble absente du ciel selon des témoignages oculaires mais, en réalité, le peu de chasseurs qui ont échappé aux Allemands se sacrifie sans résultat positif9. Par vagues de 40 à 50, les Heinkel et Dornier bombardent pendant des heures la ville de Sedan puis les abords des casemates, fortins situés sur les coteaux de Meuse. De Dom-le-Mesnil à Frénois jusque Noyers-Pont-Maugis, toutes les fortifications et lignes de défense sont attaquées par des groupes de 9 bombardiers guidés par des avions de reconnaissance Fieseler Fi 156. Les points les plus visés sont Wadelincourt, Frénois et le lieu-dit Bellevue ainsi que les 4e et 6e batteries avancées du 99e régiment dartillerie (RA) du village de Frénois, du mont de la Croix-Piot, de Cheveuges, les batteries dartillerie lourde de la Marfée et celles situées en arrière du front. Les pièces de 75 mm situées à Frénois et sur le mont Piot sont détruites dès les premières minutes du bombardement9,23. Aussitôt délestés de leurs bombes, les bombardiers repartent et sont remplacés par dautres. Les pilonnages sont exécutés méthodiquement par tranche de terrain sur tous les ouvrages de défense, points dappui, observatoires, postes de combat et batteries dartillerie avancées. Le lieutenant-colonel Laffont, commandant le sous-secteur de Villers-sur-Bar reçoit selon son témoignage plusieurs centaines de bombes à proximité de son PC de Moulin-Mauru9. De courts répits entre les vagues ne permettent pas aux Français de se réorganiser ni de réagir efficacement. Car aussi salternent par vagues quelque 200 bombardiers en piqué Stukas Ju 87 qui ajoutent avec leurs sirènes hurlantes un effet démoralisateur et angoissant pour les défenseurs. Dès quun objectif est repéré par les avions de reconnaissance, il est systématiquement attaqué par les Stukas de plus en plus nombreux. Selon de nombreux témoignages, chaque combattant avait limpression dêtre visé personnellement par lavion qui piquait sur sa position34. Lartillerie anti-aérienne française tente dintervenir mais la dotation en petites quantités sur ce secteur et surtout inadaptée à tirer sur les bombardiers en piqué ne réussit pas à libérer le ciel. En outre, les batteries de DCA françaises sont tout de suite attaquées par des nuées de Stukas dès quelles sont repérées par les avions de reconnaissance. La maîtrise des airs permet aux chars et canons autotractés allemands darriver pratiquement sans pertes en bordure de la Meuse. Malgré l’ampleur des bombardements, aucune casemate nest complètement détruite et on ne déplore que peu de victimes. Cependant, beaucoup douvrages bétonnés sont recouverts de terre, les créneaux sont obstrués, les armes faussées, de nombreux abris de fantassins sont touchés, parfois pulvérisés, les batteries de 75 sont soit détruites soit bouleversées9. Leffet moral du pilonnage sur les troupes se terrant est considérable. Le système défensif est désorganisé, les lignes téléphoniques enterrées sont arrachées, les installations radio détruites. Durant lattaque des avions, les blindés allemands sur la rive droite de la Meuse commencent à harceler les embrasures des casemates par des tirs directs qui aveuglent les défenseurs ; toutefois, la plupart de celles-ci résistent bien sous les bombardements aériens et terrestres9,21. Les objectifs arrière sont aussi visés : les batteries dartillerie lourde afin d’éviter quelles n’immobilisent les assauts par leurs tirs. Ni le PC de CA du général Grandsard à La Berliére, ni ceux de lartillerie de CA à Flaba près de Raucourt et de la 55e division à Font-Dagot près de Bulson ne sont épargnés. Pas plus que les quartiers généraux (QG) de la 55e division à Raucourt, de la 71e à Beaumont. Tous les PC régimentaires sont aussi attaqués par des Stukas ainsi que larrière immédiat du front, empêchant la progression de troupes de soutien20. Seul le PC de la IIe armée à Senuc est épargné. De Flize à Bazeilles en suivant la Meuse soit sur environ 15 km et sur une profondeur de 30 km, les appareils allemands ont bombardé méthodiquement le dispositif de défense. Lartillerie allemande vient renforcer lattaque en tirant des collines du versant droit de la Meuse. Pendant le bombardement, onze bataillons dassaut arrivent et samassent sur la rive droite de la Meuse et se préparent à passer à loffensive9,23. Depuis plusieurs heures, à lorée de la Marfée sur les hauteurs du village de Frénois, le PC de combat du 147e RIF où se trouve le lieutenant Michard est soumis à un important pilonnage et est complètement isolé, plus de lignes téléphoniques pour pouvoir coordonner la riposte des casemates ni de possibilité denvoyer des liaisons à pied. Peu à peu, les explosions sespacent et les avions disparaissent. Selon Michard, il a limpression de sortir dun rêve, souffrant dacouphène et, malgré le soleil de mai, il ne voit plus rien car les fumées noirâtres et denses couvrent tout le sous-secteur de Frénois. Une nouvelle phase de la bataille commence. Pendant lattaque aérienne, une concentration immense de véhicules allemands de toute sorte sest réalisée dans Sedan, Donchery, Saint-Menges, Floing. Des camions chargés dhommes et de matériel se regroupent et se préparent à lassaut. Vers 16 heures (heure allemande), sous le couvert dobus fumigènes et des fumées dincendies, les fantassins dassaut allemands par groupe de quatre à six hommes traversent le fleuve à bord de radeaux, de bateaux gonflables dans les trois secteurs prédéfinis (Bellevue, Floing, Wadelincourt). La tâche de traverser la Meuse est allouée aux trois PzD et leurs fantassins et plus particulièrement au régiment délite Grossdeutschland ainsi qu’au Schtz Rgt 1 et Sturmpionier Btl 43 (de la 10e PzD). Les troupes dassaut de la Ire PzD sur le secteur de Floing se préparent à traverser le fleuve mais, malgré les bombardements massifs, quasiment toutes les casemates françaises sont toujours opérationnelles et empêchent la première vague d’assaut de traverser la Meuse. Des canons de 88 sont installés afin de faire taire les blockhaus français (le 211 sera détruit). Les Sturmpioniers tentent une nouvelle fois la traversée mais échouent. La mort du Lt Graf von Medem permet d’identifier la position d’une mitrailleuse, de l’éliminer et denfin pouvoir effectuer la traversée. La 7e Cie du II/GD, suivie de la 6e Cie va ainsi pouvoir attaquer les positions Pont-Neuf et Cimetière de Torcy. Les unités suivent la direction Sedan-Donchery où elles sont à nouveau arrêtées par lartillerie française. Mais beaucoup de batteries de soutien sont soit détruites, soit désorganisées et nécessitent leur redéploiement. Cest sur ce secteur de Glaire que le dispositif français craque. Entre deux casemates, la 305 de Glaire et la 211 de Torcy soit environ un vide de 1800 m, une réponse plus énergique de lartillerie aurait été nécessaire par les Français ; or les groupes dassaut allemands du 2e bataillon Grossdeutschland progressent rapidement20. Sans ordre, le IIIe Bn (Olt Korthals) attaque les blockhaus sur l’axe Sedan-Donchery et se déplace dans la zone d’attaque de la 2e PzD. Korthals décide alors de prendre à revers les casemates françaises afin de faciliter la traversée des troupes de la 2e PzD puis pousse vers Donchery. Dans l’après-midi, la IIe PzD parvient à Donchery mais, lorsque les premiers chars s’approchent de la Meuse, l’artillerie lourde française les arrête35. Des tirs de contre-batterie sont impossibles car l’artillerie divisionnaire est affectée à la 1re PzD et les 24 obusiers arrivant vers 16 h sont à court de munitions. Cependant vers 16 h 30, quelques volontaires traversent à la nage la Meuse mais sont repoussés par les bunkers français situés à Frénois sur les coteaux de Meuse qui contiennent les assaillants allemands de la IIe PzD sur le secteur de Donchery-Bellevue. Assez rapidement, ces unités allemandes ayant traversé la Meuse entre Glaire et Torcy neutralisent les casemates en les prenant à revers. À 19 h, les bunkers 104 et 7 bis sont pris, ce qui permet à la 2e PzD de traverser la Meuse. Avec la 8e Cie, les Allemands attaquent la colline 247 et la prennent vers 20 h. Épuisées, les troupes du II/GD ne peuvent poursuivre vers le Bois de la Marfée, pendant que le III/GD est empêtré dans des combats de rue à Torcy, au sud de Sedan. La 10e PzD est divisée en deux KG. Le KG 1 avec le Schtz Rgt 86 sur la droite attaque du sud de Sedan jusquà Balan. Le KG 2 avec le Schtz Rgt 69 attaque de Bazeilles à Pont-Maugis, ce régiment est arrêté dans sa tentative par l’artillerie française coulant une cinquantaine de canots.
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 20:31:59 +0000

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