ce statut remplace le précédent, incomplet. Anti-américanisme et isolationnisme: le non-problème. Le monde commence à comprendre que limpérialisme américain nest pas mort avec le retrait du Vietam. Pas plus que le communisme avec la chute du mur. La plupart de ceux (et celles: une fois pour toutes!) qui défendent ou adoptent lidée européenne, ou au minimum acceptent la mainmise de cette entité indéchiffrable dans tous ses aspects, sont bien entendu acquis à la cause de leurope et convaincus à linsu de leur plein gré puisquils sont pour la plupart nés dedans (traité de Rome en 57 et Maastricht en 82).Quoi détonnant alors, que ladhésion de coeur à lidéologie européiste soit acquise même si ladhésion de raison samenuise au fil du temps. Tout démontre maintenant, grâce aux documents accessibles que leurope est une idée américaine (les documents le prouvent), que les USA profitent de leurope et de tous les pays européens, mais pas de façon uniforme. Ils se servent des différences entre les pays deurope pour mieux exploiter. Nous percevons tous laméricanisation de nos modes de vie. LAmérique fait encore rêver. Plus autant quau début de la consommation de masse, mais cest encore un symbole de liberté dans les inconscients collectifs: le pays de la réussite et du bien être. Dans ces conditions, leurope à la mode américaine simpose sans retenue. Et puis quoi détonnant que les USA veuillent simposer! On peut donc, innocement, se dire que sortir de la guerre pour vivre à lamericaine nest pas si mal. Cest fun et moderne! Alors, être à limage des prétendus combattants du nazisme, adopter sans retenue la liberté comme crédo, Césame de toutes les réussites, être fun et moderne même si lon nest plus vraiment chez soi cest séduisant. De plus les américains sont dit-on, nos amis. Allez, la colonisation vaut bien la vie confortable et humaniste de lamérican way of life. Mais lAmérique profite tandis que et les peuples deurope trouvent la facture salée et toxique. Ce nest plus un échange commercial, cest un pillage. L union européenne nen tire aucun profit globalement ni partiellement. lAllemagne va bien oui, mais pas les allemands! Alors toute la richesse que lon nous soustrait va au profit des citoyens américains?! Pas du tout car aux USA: 80% des richesses y sont détenues par 1% de la population. Les 99% restant nont pas ou peu dépargne et létat est monstrueusement endetté (bien plus que la dette française!). La misère et la violence sont le quotidien du paysage social. Lignorance est la culture dominante. Le dollard peine à jouer encore le monopole de la monnaie planétaire. Les guerres et conflits dans lesquels ils sont engagés malgrés leurs protestations se succèdent. Sans compter tous les coups fourrés, complots et même coups détats (Panama:1989) dont ils ne savent rien ou presque. Lexercice démocratique est vérouillé par lassociation crapuleuse des médias et des politiques. Le pouvoir de largent privé est omniprésent, de léducation à la justice en passant par la santé. Les citoyens ne font plus confiance à la politique et misent tout sur limage dun candidat, jusquà examiner les fonds de culotte de sa vie privée. La censure et le fichage (au nom de la liberté) y atteignent les mêmes sommets que les violations répétées des conventions internationales. Lhumain nest quune valeur marchande pouvant être privatisée en séquences génétiques. La démocratie américaine jusqualors idéalisée est réduite à néant. Ce nest plus un modèle! Alors si ce ne sont eux les profiteurs ... ce sont donc leurs frères, les 1% de possédents. Mitterand lavait bien précisé: une guerre inconnue. Car sa particularité est quil ne sagit pas tant dune volonté nationale mais de lexigence féroce dune poignée de magnats du pétrole, de larmement, de la chimie et des communications. Cet impérialisme est celui dune idéologie, dune monnaie imposée arbitrairement par les tenants dune constitution par ailleurs religieuse, celui de la loi du plus fort car lappat du gain y justifie tous les moyens. Dans cet univers là, il ny a ni droite ni gauche, il y a seulement des dominants et la masse des dominés. Cet impérialisme est un colonialisme international. Etre de droite cest admettre que la puissance divine, alliée historique de la féodalité, détermine elle même la hiérarchie des humains, que lon doit accepter avec humilité et sérieux le sort de notre condition humaine (dans hiérarchie il y a sacré). Etre de gauche cest penser que nous sommes tous initialement des animaux et que lorganisation sociale éclairée de tous les participants est la voie de lélévation au statut dêtre humain. Le concept même dhumanité au sens de la déclaration de lhomme et du citoyen. Cest la forme la plus élaborée, adoptée par la quasi totalité des pays. Alors chacun choisit ce quil veut et surtout ce quon lui permet mais: La liberté nest pas un modèle social en soi. La liberté ne fait pas le social. Cest la volonté libre et collective détablir un consensus, qui instaure le social comme mode de vie. Moi, citoyen français (pour ce quil en reste!), je préfere ma liberté de mutualiser leffort national de tous, par des services publics qui me donnent des moyens donc de la liberté, plutôt que de combattre mes co-citoyens dans une compétition impitoyable aux miettes laissées par les trusts. Moi, citoyen français, je préfère notre art de vivre à la française. Moi,citoyen français, je veut un état fort et protecteur parce que létat cest moi. Moi,citoyen français, je ne veux rien imposer aux américains: ils sont libres et souverains. Ils ne sont pas nos enemis. Moi,citoyen français, je ne veux pas de pensée unique même si cest la mienne. Cest la volonté du peuple qui prime. Moi,citoyen français, je veux pouvoir échanger avec le monde entier comme nous lavons toujours fait. Moi,citoyen français, je veux juste que le peuple français puisse décider lui-même de ses choix, dans tous les domaines. Moi,citoyen français, je veux que la France soit indépendante, quelle sorte de leurope, de leuro et de lOTAN.
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 16:21:44 +0000
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