es Médias pour cette rentrée se font déjà les gorges chaudes - TopicsExpress



          

es Médias pour cette rentrée se font déjà les gorges chaudes sur le ralentissement heureux et constaté de la courbe des demandeurs d’emplois. Déjà en mai, une accalmie avait été constatée puis l’augmentation a repris mais moins importante qu’annoncée ce qui doit ravir tout le monde. Cela viendrait t’il à dire que la politique « vertueuse » de nos gouvernants actuels est bonne ? La réponse est non ! Nous sommes dans une économie européenne et il convient de raisonner à une autre échelle que notre hexagone. Plusieurs organismes tels que l’OCDE, l’INSEE, la Commission Européenne, s’accordent à dire qu’avec une activité atone, le chômage va continuer à progresser sur la zone euro. La France n’est pas l’exception économique et la vision « normale » de notre Président ne peut pas grand-chose aux lois du marché sauf à pratiquer la « politique économique du mirage » : emplois d’avenir, formation de 30.000 demandeurs d’emploi, allongement de la durée des contrats aidés classiques, contrats de génération, bref tout l’arsenal « jospinien » du traitement social du chômage est de retour tout en ignorant que seul le secteur marchand crée de l’emploi. En 2014, la croissance sera au mieux de 0,8%. Or il faut au moins une croissance de 1% pour stabiliser la courbe du chômage et de 1,5% pour la faire baisser. Le Premier Ministre en annonçant le principe d’une baisse des charges au niveau des entreprises ne permet de masquer le matraquage fiscal à tous les échelons administratifs sur les ménages. Le dernier exemple donné en juillet dernier par l’accord passé entre l’Etat et les départements sur les droits de mutation à titre onéreux (taxe sur les transactions immobilières) en dit long puisque le taux va passer de 3,8% à 4,5 %. Alors pourquoi embaucher si l’activité n’est pas au rendez-vous ? Le gouvernement fait plus d’austérité que ce que ne lui demande Bruxelles qui d’ailleurs vient de tirer le signal d’alarme. Plutôt que de stabiliser voire de baisser la dépense publique, il serait plus propice à limiter sa hausse à la croissance potentielle de la France, soit 1% tout en stoppant la pression fiscale. Mais l’inverse est annoncé puisque le budget 2014 prévoit deux tiers d’économies pour 14 milliards € et un tiers d’augmentation des prélèvements obligatoires pour 7 milliards €. Tout ceci coûtera 2 points de PIB sans compter l’augmentation de la fiscalité locale. Le chômage malheureusement va donc se poursuivre et l’ignorance du Politique pour le monde de l’Entreprise notamment sur les PME ne facilite pas la création d’emplois durables et se cantonne à réinventer la socialisation de l’Economie. Enfin, l’instabilité des règles régissant notre économie ne donne pas la confiance en l’avenir ; le dernier acte étant le mouvement initié par « les poussins » refusant la réforme sur le statut des auto-entrepreneurs qui vise à limiter ce statut dans le temps. Avec un million d’auto-entrepreneurs, la réforme Pinel va organiser le plus grand plan social avec 5% d’entreprises qui devront rendre leur tablier et au bout 50.000 chômeurs de plus et 1 milliard en moins de recettes pour l’Etat. Le cinéaste Woody ALLEN avait un jour déclaré que « la richesse vaut mieux que la pauvreté, ne serait ce que pour des raisons financières ». Espérons que nos politiques gardent comme cap, l’ambition de mettre en place les conditions pour créer de la richesse dans notre pays et non pas celle pour gérer au plus juste la paupérisation de notre société. Jean-Louis Chavoillon Président de l’A.P.Ré /JDD
Posted on: Tue, 27 Aug 2013 19:28:24 +0000

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