est-il passé du 22 au 30 novembre (suite n°3) -1843 – - TopicsExpress



          

est-il passé du 22 au 30 novembre (suite n°3) -1843 – novembre : Municipalité - La section de Saint-Mandrier n’ayant que deux adjoints, il en est demandé un troisième, officier d’état-civil, qui s’occuperait uniquement du registre d’état-civil, les communications avec le chef-lieu étant très difficiles. Cette demande est accordée, mais rien n’est fait dans l’immédiat. -1844 – novembre : Métiers de la mer autres que pêcheur - La section de Saint-Mandrier n’ayant que deux adjoints, réitère sa demande d’un troisième officier d’état-civil, qui s’occuperait uniquement du registre d’état-civil, les communication avec le chef-lieu étant très difficiles. Cette demande avait été accordée un an avant, mais rien n’avait été fait dans l’immédiat. Dans la nouvelle demande, les habitants se fondent sure ce que « la vie de leurs enfants nouveaux nés se trouve compromise attendu qu’ils sont forcés de les présenter à la mairie de La seyne quelque temps qu’il fasse. » Le conseil rappelle que le première demande avait été rejetée par le Ministère de l’Intérieur et de la justice. Il pense que la nouvelle demande est justifiée. Il considère que depuis 1829, les communications entre la presqu’île et le continent ont été interrompues à plusieurs reprises ; notamment du 23 au 27 octobre 1844 et du 1er au 3 novembre 1844. De plus l’enlèvement continuel des sables de l’isthme des Sablettes fait sans opposition par des bateaux lesteurs a rendu non seulement cet isthme impraticable mais tend dans un avenir peu éloigné à isoler la presqu’île et à compromettre la sécurité de la rade de Toulon. Le Conseil persiste donc à demander un adjoint supplémentaire pour Saint-Mandrier. -1849-25 novembre : Hôpital de la Marine – Le Préfet maritime change le mode de transport pour relier l’hôpital de Saint-Mandrier à Toulon, trop dangereux l’hiver. Il donne l’ordre au directeur du mouvement du port d’affecter le remorqueur à roues Saint-Mandrier à ce service. -1855 – novembre – : Enseignement - Municipalité – Population - Le Conseil municipal de La Seyne, présidé par le docteur Louis-Laurent Martinenq, ancien chirurgien de la marine, décida de faire effectuer le retour à la gratuité à létablissement scolaire de jeunes filles qui se trouvait en ville, dinstaller une salle dasile pour les jeunes enfants et denvisager lagrandissement de lécole des frères des Ecoles chrétiennes qui comptait alors un effectif denviron trois cent vingt élèves. -1855 – novembre : Armée - Collectivités – Municipalité – Urbanisme - Voirie - Le Conseil de La Seyne établit également un projet déclairage de la cité par le système du gaz, procédé déjà répandu dans bien des villes de France. Le Conseil eut à examiner un autre problème : un vaste immeuble, sis au quartier de la Lune, appartenant à un sieur Bellin, était généralement loué par son propriétaire à la commune pour y loger les militaires de passage. Cela présentait certains inconvénients et représentait une charge continuelle pour les finances communales. Cest pourquoi, dans une autre séance de novembre, le Conseil municipal envisagea la construction dune caserne permanente qui, selon la délibération, fut soumise au préfet du Var ; le Conseil se déclarait disposé à réaliser des travaux à condition que lEtat garantisse la présence continue denviron raille hommes de troupe. Laffaire ne marcha pas en raison des difficultés dordre financier; la commune dut abandonner ce projet de construction de caserne, qui lui avait paru intéressant pour la ville, et dut se borner à prévoir une amélioration des locaux Bellin utilisés. -1860 – 25 novembre : Religion – ROUVIER Philippe-Pascal, précédemment curé du Beausset, devient curé de La Seyne le 25 novembre 1860. Il devint ensuite curé de Saint-Louis de Toulon en février 1862. -1863 - novembre : Communications – Services - on installe à Reynier une boite à lettres relevée une fois par jour par deux facteurs du bureau de poste de la Seyne qui assurent le service de la distribution dans toute la commune de Six-Fours. En 1866, un bureau de poste sera créé à Reynier. -1865 – novembre : Municipalité – Santé - Voirie - Le Conseil municipal de La Seyne vote à l’unanimité que la rue Prat, dans laquelle le choléra s’est développé et a fait de si nombreuses victimes, prendra le nom de rue Nicolas Chapuis, en souvenir du dévouement dont a fait preuve pendant l’épidémie le deuxième adjoint au maire, mort victime du choléra -1871 – 26 novembre : Collectivités – Municipalité - Le 26 Novembre 1871, Marius Michel reviendra à sa belle maison de la montée Notre-Dame. Il ne veut pas quon ébruite son retour. Comme il lécrit lui¬même, il ne boude pas, mais il est navré de voir que les Saint-Nazairiens ont montré peu dempressement en faveur de quelquun qui aurait pu faire quelque chose de plus pour leur pays. Monsieur de LESSEPS linvite à assister à une réunion générale de lIsthme de Suez où se trouveront des amiraux, des excellences. Ces Messieurs font plus de cas de moi que la plupart des gens de Saint-Nazaire. Il est lami de M. de LESSEPS. Il a été très chagriné quand en 1869, M. de LESSEPS a été battu par GAMBETTA qui a eu le double de voix que lui. Il la même, une fois, rencontré en gare de Saint-Nazaire quand M. de LESSEPS se rendait de Toulon à Marseille et lui de Saint-Nazaire à Marseille. -1876 – 27 novembre : Pêche - Le commissaire de l’Inscription maritime du quartier de La Seyne décide que la part ou abonnement des madragues des Embiez et du Grand Rouveau sera répartie également entre les prud’homies de Sanary et du Brusc, daté du 27 novembre 1876 -1879 – depuis le 23 Novembre : Histoire locale - Sciences – Urbanisme - Marius MICHEL avait obtenu du Sultan ABDUL HAMID II, la concession des quais, Docks et Entrepôts de Constantinople. Ces travaux commencés en 1891 ne seront terminés quen 1899. Cest à cette occasion que MICHEL est élevé à la dignité de Pacha en 1879. Lannée suivante, le 12 Juillet 1880, le Gouvernement Français le nomme Officier dé la Légion dHonneur. De son côté, le Ministre français de linstruction publique le nommera Officier de linstruction publique en 1899 pour le remercier de la fondation dun Laboratoire détude biologique à Tamaris. Ce laboratoire dépend de la Faculté des sciences de LYON. Le Sultan Abdul Hamid II lui manifesta la même confiance que son prédécesseur Abdul Medjid. Il lui demanda de faire de Constantinople un port véritable avec toutes structures afférentes : quais, docks, entrepôts, etc... En raison de la puissance du courant reliant la Mer Noire à la Méditerranée et aussi de la profondeur du Bosphore, il avait été jusque-là impossible de construire durablement. Marius Michel obtint en 1879 une importante concession, créa une société appelée Société des quais, docks et entrepôts de Constantinople . Située au point de rencontre de trois continents, cette capitale allait connaître un développement extraordinaire après avoir reçu tous les équipements souhaités par le Sultan. Ce fut à partir de ce moment-là que Marius Michel deviendra Michel Pacha. Le terme de Pacha était un titre honorifique donné à lorigine en Turquie aux seuls princes du sang, et quon attribua par la suite à de grands personnages, soit quils appartinssent à larmée ou à ladministration civile, soit quils neussent aucune charge dans lEtat. Les chefs supérieurs de larmée, les gouverneurs de province de lempire le recevaient en priorité. Et voilà comment lenfant de Sanary parvint au faîte de la gloire. Il avait alors 60 ans et se trouvait à la tête dune fortune colossale. -1880 – 28 novembre : Enseignement – Municipalité - Urbanisme – A Saint-Mandrier, la commune fait lacquisition de limmeuble Roure pour servir décole et de mairie. (En 1888) lécole nétait toujours pas construite De plus, la commune servait à la dite dame lintérêt à 5 % du capital de 12 000 francs valeur de cet immeuble. -1881 – fin novembre : Climat – Communications - Hydrologie – L’hiver froid a commencé fin novembre par une tempête qui apporta tellement de une neige que la couche atteignit sur la voie ferrée, entre Rouen et Le Havre, une hauteur variant entre 0,60 mètres et près de 2 mètres. -1882 – novembre : Armée – Municipalité – Urbanisme - Le Préfet Maritime de Toulon ayant demandé à la commune de La Seyne la cession gratuite de 500 m de terrain au quartier du Lazaret pour y établir un poste à torpilles, le conseil municipal accepte la demande. -1883 – novembre : Enseignement : Ecoles communales de la section de Saint-Mandrier : Après lexamen des lieux en novembre 1883, le bâtiment savère être dans un état précaire qui nécessitera prochainement sa reconstruction. Sa conservation momentanée gênerait beaucoup la construction du groupe scolaire projeté en raison de lemplacement quil occupe au bord de la voie municipale. Il a paru en conséquence nécessaire de prévoir la démolition du bâtiment actuel et de réserver dans la construction projetée un certain nombre de pièces indépendantes qui seraient affectées au ser¬vice communal. -1886 – novembre : Climat – Commerce - Communication – Metier de la mer autre que pêcheur - Souvent après de violents orages leau recouvrait listhme des Sablettes transformant Saint-Mandrier en île, notamment en novembre 1886 et en janvier 1899. Les vagues traversaient listhme et emportaient le sable. Des particuliers venaient chercher le sable déposé sur la route après la tempête, mettant ainsi listhme en péril. -1889 - novembre : Armée – Industrie - mise en service du torpilleur de haute mer Agile, classe Agile, construit par les Forges et Chantiers de la Méditerranée, La Seyne-surMer. -1890 – novembre : Enseignement – Municipalité - Pêche – Le Conseil Municipal nomme une commission sous la présidence de M. Barbaroux pour régler l’péineux problème de l’état déplorable des locaux scolaires du Creux-Saint-Georges (voir mars 1889). Par la même occasion, à la suite de réclamations que lui ont adressées les instituteurs, M. Barbaroux demande au Conseil démettre le vœu que la loi, enjoignant aux parents denvoyer régulièrement leurs enfants en classe, soit énoncée. La localité de Saint-Mandrier étant peuplée en grande partie de familles de pêcheurs, il arrive souvent que, sous prétexte de se faire aider dans leur besogne par les enfants, ceux-ci négligent leurs études. Le Maire donne à ce sujet les pleins pouvoirs à son Adjoint spécial présent à la séance. -1890 - novembre : Agriculture - Communication et voirie - Elevage - Hydrologie – Religion – Urbanisme - En novembre 1890 un nouveau boulevard est donc créé par M. Michel Pacha. Ce boulevard obtenu en comblant les marais de lanse du Lazaret, reliant en ligne droite Tamaris-Sablettes-les-Bains, obligera le Conseil Municipal à donner son avis pour le classement de cette voie en chemin vicinal ordinaire N°5 au lieu et place de celui quon appelle «Ancien chemin des Sablettes- et que la mer envahissait souvent avant ces grands travaux de comblement. -1894 – 25 novembre : Armée – Larrêté du 25 novembre 1894 codifia le régime des permissions et le recrutement des professeurs des deux écoles de mécaniciens de Brest et de Toulon. -1895 – novembre : Urbanisme – On soumet lidée dappliquer sans retard aux réverbères que possède la section de Saint-Mandrier, un système de chapeau pare-vent afin que le vent dEst qui soufflait avec violence depuis quelques jours néteigne plus les fanaux et ce malgré la bonne volonté de lemployé chargé de léclairage. -1896 – novembre : Armée – Communication - Hôpital de la Marine - Communication - Municipalité – Services - Voirie - Sur les instances de M. Peyret, le Conseil municipal décide de faire réparer les quelques ruelles que possède la section de Saint-Mandrier : l’une au sémaphore, l’autre à l’hôpital en passant par le château Cartier (rue Rouget de Lisle), une troisième à la fontaine (rue Anatole France). -1896 – 23 novembre – Municipalité - Urbanisme – Dans la matinée, M. Antelme, le Conseiller dArrondissement arrivait au Creux Saint-Georges et se rendait auprès de M. Peyret adjoint spécial de la section. Sa visite était de bon augure, il sagissait des premières formalités et dune bonne entente pour la construction dune nouvelle mairie sur la place centrale du Creux-Saint-Georges. Deux semaines auparavant, une commission de La Seyne ayant à sa tête M. Bernard, Maire, était en mission dans la Presquîle Son but était lexamen minutieux de cette vieille masure que le village possédait depuis de nombreuses années comme hôtel de ville. Ce bâtiment vétusté était à lempla¬cement du foyer des anciens. Nous pouvons dire surtout que cest au dévoué adjoint spécial M. Peyret, que nous devons la pers¬pective de ces nouveaux travaux, lesquels seraient à la veille dêtre mis en exécution, daprès lentre¬vue entre M. Antelme et M. Peyret avec M. F. Beaugier rentier dans la localité, lequel prendrait à sa charge la construction de limmeuble, quil louera à la commune-mère. «Cest là lunique moyen de se débarrasser de cette abominable mansarde où pullulent rats et cafards ; pour être doté un jour dune maison commune dun aspect nouveau et de beaucoup plus convenable». -1898 - novembre : Climat : A la suite de pluies diluviennes la place de la mairie du Creux-Saint-Georges est inondée en novembre 1898. La mairie est transformée en îlot, une barque aurait été nécessai¬re pour sy rendre. -1907 – 26 novembre : Enseignement - La vieille masure, ayant fait office décole enfantine pour la section de Saint-Mandrier étant démolie, ladjudication des travaux pour la construction dune Maternelle est annoncée pour le 26 novembre 1907, avec une mise à prix de 22 300 F. M. C. Moscotty et F. Buschïazo, entrepreneurs de maçonnerie au Creux Saint-Georges, sont déclarés adjudicataires pour la construction de cette nouvelle école avec un rabais de 1%. Cette école sera construite avec les pierres de Lagoubran. Ce nest quen janvier 1909 que la commission des travaux la réceptionnera. -1910 – novembre : Religion – PATTRITI Adolphe, curé de La Seyne depuis en avril 1906, est nommé curé de Saint-Louis de Toulon en novembre 1910. Il est remplacé à la cure de La Seyne par BONIFAY Augustin, précédemment curé de la paroisse de Saint-Pierre de Toulon ; BONIFAY Augustin décèdera en juin1919. -1910 – novembre : Loisirs et Sports – A Saint-Mandrier, le bureau de lAurore Sportive est renouvelé. Cette fois-ci Marius Revest est président, Gabriel Gaubert trésorier et Elie Revest secrétaire. La société nest pas riche car elle ne posséde quun seul ballon. -1911 – 23 novembre : Armée - Industrie – International - Usine-succursale du Creusot de Saint-Mandrier : Lusine est terminée et le premier sous-marin est annoncé. Le petit navire, construit à Chalon-sur-Saône pour la flotte péruvienne, provient en dernier lieu de port Saint-Louis-du-Rhône. Il a à bord, M. Carré, le sympathique commandant du Creusot et aussi les employés de lusine. Cest donc le commencement du travail qui sannonce pour les coquets ateliers, en bordure de la mer, dans le quartier de «lOlivier » et qui sera une source de bénéfices pour la localité, de plus en plus fréquentée.«On fabriquait les sous-marins à Chalon-sur-Saône. Quand le bateau était terminé, mais pas en mesure de marcher (les accumulateurs étant une grosse charge on les plaçait à larsenal), on le pla¬çait sur un bateau métallique à fond plat, pouvant contenir le sous-marin, avec des ballasts à air sur les côtés. On limmergeait un peu et on glissait le sous-marin dedans, on fermait la porte arrière. On vidait leau du bateau plat qui remontait à la hauteur vou¬lue. Tiré par deux remorqueurs il descendait la Saône jusquà Lyon au confluent du Rhône, le trajet se continuait jusquà Saint-Louis-du-Rhône où on refaisait la manœuvre inverse pour le sortir. Il était alors en mer et les remorqueurs de la Direction du Port de Toulon, venaient le chercher pour le mener à Saint-Mandrier. Là, on plaçait les accumulateurs et on faisait les essais en mer et en plongée. La caserne servait aux équipages et aux ouvriers en déplacement. Elle appartenait à Schneider. Les établissements ont fermé vers 1935 » (D’après M. Prudent, qui a travaillé pendant 50 ans chez Schneider, a été muté à la succursale du Creusot à Saint-Mandrier, et sest fixé dans la localité. Témoignage recueilli par Gisèle Argensse en 1982 et publié en 1989, p. 144. L’intitulé exacte de l’ussine est : «Schneider et Cie Constructions navales - Chantiers de construction à Chalon-sur-Saône - Station dessais au Creux Saint-Georges (Toulon) - Etablissement de La Londe Les Maures (près de Toulon)». Ses spécialités sénuméraient ainsi : « Submersibles Schneider-Laubeuf. Contre-torpilleurs-Torpilleurs. Remorqueurs - Chalands - Grues flottantes. Moteurs à pétrole lourd. •Schneider - Carels» Torpilles automobilest Tubes lance-torpilles.»). -1914 – 27 novembre : Armée – Guerre - International - Métiers de la mer autres que pêcheur – Pêche - Population - Cest lappel sous les drapeaux de réservistes : pères de famille, marins, inscrits maritimes. -1916 – 26 novembre : Armée – Guerre – International – Pêcheur - Dominique Bianco, pêcheur à Saint-Mandrier et domicilié dans le quartier des Russes, faisait partie de léquipage du cuirassé descadre Suffren torpillé par un sous-marin allemand dans le golfe de Gascogne. -1917 – novembre : Assainissement – Climat – Hôpital de la Marine - Population – Risques Majeurs - Il ne pleut pas et il ny a pas deau aux fontaines. Des bateaux-citernes de létat alimentent lhôpital et la population. Cela se renou¬velle plusieurs foisquand Saint-Mandrier manquera deau. -1918 – novembre : Armée – Industrie - Aux Forges et Chantiers de la Méditerranée, à La Seyne, la construction du cuirassé Béarn était arrêtée au niveau du pont cuirassé inférieur depuis le 23 juillet 1914, le bâtiment restant sur cale durant toute la guerre. La coque était achevée à 25%, l’appareil évaporatoire à 20% et les parties mobiles des tourelles à moins de 10%. -1920 –novembre : Commerce - Industrie – Inauguration de la Chambre de Commerce de Toulon et du Var. -1920 – 28 novembre : Industrie – Pêche – Le chalutier Gapeau est lancé au Chantier Fabre du Creux-Saint-Georges. -1920 - 22 décembre : Armée – A Saint-Mandrier, la batterie de la Carraque est désarmée. Chaque jour la puissante locomotive de larsenal de terre transporte un important matériel. -1925 – novembre : Armée – Municipalité - Population – Société - La population de la presqu’île de Saint-Mandrier a vent du projet de construction dune nouvelle batterie de 340 mm à Cavalas. Pour montrer son mécontentement et protester de contre la construction de cette batterie, un groupe dhabitants invite toute la population à une réunion qui sera tenue à la mairie. Il se forme un syndicat dinitiative et de défense des intérêts généraux de la section, et toute la population est sollicitée pour en faire partie. -1925 – 22 novembre : Armée – Guerre – Hôpital de la marine – Santé – Le navire-hôpital Circassie ramène de Beyrouth 100 malades et blessés victimes des événements de Syrie. Le Kéraudren assurera leur transport jusqu’à l’hôpital de Saint-Mandrier -1926 – 30 novembre : Armée – Industrie – Le 30 novembre, alors que les travaux en cours ne portent que sur les aménagements intérieurs, le porte-avions Béarn quitte La Seyne et il est remorqué sur rade de Toulon. Les pilotes, avec des Gourdou-Leseurre GL 22 de la section dentraînement de Hyères, sen¬traînent à lapproche puis à de simples posés de roues. -1927 - du 24 novembre à la fin de l’année : Armée - Industrie – Le 24 novembre, Jozan, sur un Gourdou, fait un premier accrochage de nuit, entre 17 h 20 et 17 h 55, alors que le porte-avions est amarré au coffre 10. Les essais daviation durent jusquen fin dannée -1932 – 27 novembre : Armée – Le décret du 27 novembre 1932 restitue à la marine son autorité sur laviation maritime mais la sépare en 3 entités : l’aviation embarquée, appartenant en propre à la marine ; l’aéronautique de coopération navale non embarquée, mise à la disposition de la marine par lArmée de l’air et l’aviation autonome qui appartient à l’Aéronautique militaire, comprenant les escadrilles de chasse terrestre 3C1, 3C2 et 3C3 et les escadrilles de bombardement 4B1, 4B2 et 4B3, peut être mise à la disposition de la marine. -1935 – novembre : Armée - Industrie – Le Commandant Teste entrant en refonte, l’escadrille 7S2 n’effectue que des vols locaux et des exercices. On profite de cet arrêt pour remplacer les Gourdou 810 par des types 813. -1935 - novembre : Armée - Industrie – Fin de la grande refonte du Béarn commencée le 23 février 1934. En attendant laffectation en 2e escadre, le Béarn est rattaché à la 1ère escadre le 28 octobre 1935. Lors du retour en activité du Béarn, la 1ère escadre est commandée, depuis le 30 octobre 1934, par le vice-amiral Mouget qui a sa marque sur le croiseur de 10 000 tW Algérie. Le porte-avions ne sort de Toulon que le 29 octobre, en même temps que lAlgérie. Les deux bâtiments mouillent aux Salins dans la matinée et reviennent à Toulon dans la matinée du 31 octobre. Les premiers essais daviation se déroulent le 30 octobre. -1936 – novembre : Armée – Guerre – International – Population – A l’appel de Largo Caballero, chef du gouvernement espagnol, les brigades internationales font leur apparition sur le front de Madrid, en novembre 1936,. Lencadrement, lossature de ces unités de choc, puisent dans le même vivier: linternationale des exilés. De La Seyne partiront trente-cinq volontaires. Pour la plupart, ouvriers métallurgistes des chantiers navals. Le golfe de Saint-Tropez fournit cinq combattants, des pêcheurs, qui porteront le mono du milicien. En signant leur engagement, ils prennent un maximum de risques. Abandonnant leur travail - et lemployeur y verra souvent une rupture de contrat - ils confient leurs familles à la solidarité ouvrière. Les veuves, les mutilés, nauront aucun espoir de pension. Sous le régime de Vichy, le combattant des brigades deviendra un suspect. Promis le plus souvent au camp dinternement. La Bourse du Travail de Toulon se transforme en centre de recrutement. Dans les meetings du Front populaire, lEspagne est bien la question numéro un. Elle donne des états dâme aux militants de la SFIO qui ne peuvent désavouer la position de leurs ministres. Certains le feront pourtant. Ceux qui suivent Jean Zyromski et Marceau Pivert se joignent aux communistes. Pour scander dans les défilés : Des avions ! Des canons pour lEspagne ! -de 1936 à novembre 1944 : Hôpital de la Marine - Religion – Augustin Pourrières, curé de Saint-Mandrier jusqu’à cette date, devient également curédes Sablettes. Après la fermeture de lhôpital labbé Pourrière chargé du service des Sablettes et y résidant, dessert aussi la paroisse de Saint-Mandrier. -l938 – novembre : Collectivités – International - Société – rupture définitive du front populaire entre les trois partis de gauche. -l938 – 24 novembre : Collectivités – International - Société – Le 24 novembre, cest lassaut donné à la grande usine de lîle Seguin, le lock-out pour les 28 000 salariés de Renault. Des revers que la CGT croit effacer en décidant, lors de ses assises de Nantes, une grève nationale de 24 heures. Lerreur sera de lannoncer quatre jours plus tôt. Le gouvernement a le temps de sorganiser. Alors quil est en charge des Finances, Paul Reynaud aide le ministre de lIntérieur Albert Sarraut à mettre la police sur pied de guerre. Dans toutes les grandes villes, la troupe vient épauler le service dordre. On va militariser les services publics, les transports. Et le patronat est invité à résister à un mouvement qualifié de grève politique. -l938 – 26 novembre : Collectivités – Commerces - Communications – Enseignement - Industrie - International – Services - Société – À Toulon, dans la soirée du samedi 26 novembre, un flot douvriers se dirige vers le Marché Couvert. Sous son vaste hall, se tient le meeting lié à la grève. de la CGT : André Gués et Edouard Demonsais, pour Syndicat; Paul Lendrin et Jean Bertolino, alignés sur celui de Benoît Frachon. Mais la bataille, qui se dessine, implique pour le moins une trêve. Deux députés du Front populaire, Jean Bartolini et Michel Zunino, se tiennent dans lassistance. Et non à la tribune, pour ne pas donner une coloration politique à cette protestation des salariés. Thévenoux, le dirigeant de la fédération des services publics, va comparer les décrets Daladier-Reynaud aux décrets Laval. -l938 – 30 novembre : Collectivités – Commerces - Communications – Enseignement - Industrie - International – Services - Société – Très vite, dans la matinée de mercredi, on constate que la démonstration est manquée. La CGT na pu immobiliser les services publics. Une circulaire ministérielle menaçait de révocation les fonctionnaires. Peu de perturbations ferroviaires, mais en gare de Toulon des cheminots réquisitionnés restent immobiles et muets au pied de leur machine. A lArsenal, 2 500 ouvriers observent la grève des bras croisés. Cela représente 25 % des effectifs de la construction navale, 30 % de ceux de lartillerie. À la pyrotechnie maritime, on compte peu de défaillants. Le pointage effectué par les responsables syndicaux, réunis à leur siège de la rue Fernand-Pelloutier, offre quelques sujets de satisfaction. À La Seyne, le personnel des Forges et Chantiers a puissamment débrayé. Pourcentages élevés aussi dans le bâtiment, les entreprises métallurgiques varoises, au port de commerce de Toulon. Aucun tramway nest sorti du dépôt de Brunet, où les forces de police ont dû faire évacuer les ateliers. Il reste que le mot dordre de grève a été faiblement suivi dans les postes, à lusine à gaz de La Colette, dans le secteur public en général, à lexception de lenseignement. Beaucoup de magasins, de cafés, de restaurants ouverts, le courant électrique nayant pas été coupé. Même la corporation du Livre, pourtant très syndiquée, na pas été unanime. Le Petit Var a pu paraître avec une pagination réduite. La réaction de lÉtat, comme celle du patronat, est très dure. On peut évaluer à deux millions le nombre de grévistes au plan national. Plus dun tiers dentre eux (773 000) vont faire lobjet de sanctions. Mises à pied, rétrogradations de salaires, révocations, se succèdent jusquen décembre. Seront momentanément privés demploi : 28 000 métallos, 120 000 travailleurs du textile et de lhabillement, 110 000 salariés du bâtiment et des travaux publics, 90 000 employés des produits chimiques. Dans le secteur de laviation, au lendemain de la grève, les lock-out toucheront 36 000 ouvriers. Les services publics ne seront pas épargnés : 3 206 postiers sanctionnés en métropole, 705 révocations dans les services concédés (Eau-Gaz-Electricité), des centaines de blâmes chez les cheminots. Ministre de lInstruction publique, Anatole de Monzie obtient de Daladier quil ramène à huit jours de privation de traitement la sanction qui frappe les 20 000 instituteurs grévistes. Dans les arsenaux, on prononcera 19 révocations. Mais aucun des 2 500 ouvriers du port de Toulon, qui sétaient croisés les bras le 30 novembre, ne sera épargné. Le tourneur sur bois Henri Bérenguier est mis à pied dans lattente dune retraite qui, pour cet ancien secrétaire général du syndicat, sera anticipée. Le chef déquipe André Baud voit son salaire réduit durant trois mois. La même sanction frappe louvrière aux écritures Marcelle Allègre. Un jour de mise à pied pour le charpentier tôlier Charles Alessi. Fils dun salarié de létablissement maritime, il a été affecté à latelier de réparations des sous-marins, dès sa sortie de lécole des apprentis. À 18 ans, cest un militant. Formé dans cette rude pépinière constituée par la Cité ouvrière de Rodeillac, où lenfant sait déjà quil devra gagner son pain. Là se sont révélés des dirigeants syndicaux comme Paul Lendrin, le jeune secrétaire général de lUD-CGT. Mais, au lendemain dune grève perdue, les perspectives sont des plus sombres. En cette période de répression, nos effectifs syndicaux avaient fondu, confiera un jour Charles Alessi. De quatre mille encartés, nous étions tombés à deux cents... . -1938 – novembre et décembre : Armée – Au mois de novembre, nouveau déploiement en Corse où les hydravions Loire inaugurent la Base dAspretto près dAjaccio et qui vient dêtre mise en service. A la fin du mois de novembre, 1e LV Suquet emmène les Levasseur de la HB1 à Ajaccio. Lannée 1938 se termine par les classiques exercices et entraînements locaux. -1939 – 17 octobre au 22 novembre : Armée – Guerre – International - Aux médiocres résultats du Loire 210 en esca¬drille vient bientôt se greffer un autre problème. Le 17 octobre 1939, un appareil piloté par le com¬mandant de la HCl casse en vol au cours dune séance de voltige, un peu brutale il est vrai. Sauvé par son parachute, le LV Ziegler est sauf, mais à la suite de cet accident et de lenquête quil provoque, on découvre sur certaines autres machines de les¬cadrille, des criques sur le longeron principal de la voilure. LEMGM prend alors la décision qui sim¬pose et retire les Loire du service et prononce en même temps la dissolution de lescadrille HCl, le tout à compter du 22 novembre 1939. Les pilotes de chasse de la HC1 de même que leurs deux camarades du groupement HC2 également dissous le même jour, vont toujours sous les ordres du LV Ziegler, constituer une escadrille de chasse terrestre, lACS. Laffectation de lescadrille HCl à la Flottille F1H aura été de courte durée et il est même probable quaucun de ses appareils nait un jour été catapulté ni même embarqué sur le Commandant Teste, ne serait-ce que pour une quelconque expérimentation. -1939 – 30 novembre : Collectivités – Guerre – International - Société – Le gouvernement Daladier obtient des pouvoirs spéciaux pour la durée des hostilités. -1940 – novembre : Collectivités – Guerre – International – Société - Ralliement du Gabon à la France libre. -1940 – 22 novembre : Collectivités – Communications - Guerre – Industrie - International – Population - Société - A la Conférence darmistice de Wiesbaden, la délégation française propose, en se fondant sur « la politique de Montoire », la création dun cartel de lacier franco-allemand. Refus catégorique. Note dorientation de la censure vichyssoise : « Le sort de notre pays se joue et dépend dans une certaine mesure de lattitude de la Presse. Comment pourrait-il échapper au directeur du journal, à moins quil ne soit délibérément ou sourdement hostile à la politique pratiquée par le gouvernement du maréchal Pétain que le THEME ESSENTIEL ESTA LHEURE PRESENTE CELUI DE LA COLLABORATION... Nul nignore quune partie de lopinion montre encore de lincompréhension. On peut se demander si sur le plan de la collaboration, de meilleurs résultats nauraient pas été obtenus si dans son ensemble la presse française avait montré une adhésion plus nette et fourni des efforts de propagande plus nourris en vue de créer cette «atmopshère favorable» dont le maré¬chal Pétain a dit, lui-même, quil avait le devoir de se préoccuper. Pas une journée ne doit être perdue. En dautres termes, pas un numéro de journal ne doit paraître sans apporter sa contribution à lœuvre de salut du gouvernement. -1940 – 29 novembre : Collectivités - Justice – Population - Société – La police découvre à Paris une organisation de propagande communiste chez les étudiants. Un important matériel est saisi, 19 militants sont arrêtés. -1942 – entre le 14 et le 24 novembre – Guerre - Les dernières consignes parvenues du haut commandement français ne laissaient aucun espoir à ceux qui voulaient combattre : seul le sabordage était envisagé, rien n’était fait pour entrevoir une autre solution. Entre le 14 et le 24 novembre, les consignes de sabordage furent mêmes modifiées à deux reprises : Gérard Garier signale qu’Augustin Aillaud, son grand-père qui habitait La Seyne, alors chef du groupe stabilité au bureau détudes principal de la DCAN, avait été chargé par ses supérieurs à larsenal de Toulon de calculer en premier lieu comment faire chavirer les bâtiments (Note 177 E/M/1 du 14 novembre 1942), puis, contre ordre, de les faire couler droit (Note 195 E/M/1 du 24 novembre 1942). Faire chavirer les bâtiments ne posait pas un grand problème pour lensemble de nos navires, sauf pour les croiseurs de bataille du type Dunkerque, les cuirassés du type Provence et les croiseurs de 10 000 tonnes type Colbert. En effet ces derniers ayant un grand tirant deau et des formes de coque dont une grande partie était plate ne pouvaient que se poser verticalement sur le fond des bassins et des appontements vaseux et peu profonds de larsenal. Pour la seconde version, (couler droit) le problème se posait alors pour tous les autres bâtiments, leurs formes de coque ronde et effilée et aussi leur plus petit tirant deau ne pouvait que les faire chavirer, et cest dailleurs ce qui ce qui se passa pour certains, en particulier ceux qui étaient seuls ne pouvant sappuyer sur dautres, quelques uns senlaçant en se penchant sur tribord, ou sur bâbord comme par exemple les contre-torpilleurs Kersaint et Vauquelin. Au début de novembre, le chef de la section « Etudes de Pyrotechnie » à la D.C.A.N. de Toulon avait confié à lingénieur Breton, du groupe des « Etudes-déminage », le soin de participer, par la rédaction de consignes techniques, à la préparation dune instruction très secrète sur le sabordage des navires. Cette instruction était en cours de rédaction lorsque, le 20 novembre, était arrivé à la Pyrotechnie lordre de désigner immédiatement un artificier capable deffectuer, à bord des bâtiments et dans les principaux ouvrages, des démonstrations appuyées par de véritables conférences. Lagent technique principal artificier Aimé Massot, qui habitait La Seyne et travaillait à la rédaction de linstruction, fut choisi. Du 20 au 26 novembre, il fut chargé de faire ces conférences, assorties de démonstrations pratiques, à bord des bâtiments des F.H.M. Il devait expliquer notamment lart et la manière dutiliser les explosifs. La préfecture maritime se chargea dorganiser ces séances. Son témoignage est rapporté par Henri Noguères, mais nous avons pu en avoir confirmation par la fille d’Aimé Massot, Arlette Delbreil, qui réside toujours à La Seyne et nous a autorisé à citer les notes de son père : « Le 20 novembre, je reçus de mes supérieurs lordre de me rendre à bord des bâtiments de guerre pour faire des conférences avec démonstrations pratiques à lappui, afin de parfaire linstruction du personnel des bords et à terre chargés de détruire ou rendre hors service tout bâtiment, ouvrage ou matériel de tir, autrement dit, dêtre en mesure de mettre en action une charge des¬tructive. Au cours de cette instruction, pour mettre ces personnels hors de crainte, pour les mettre « en sympathie » avec la manipulation dun amorçage, dun engin explosif de faible ou forte capacité, je leur donnais a priori quelques indications communes sur la constitution des éléments actifs, leurs propriétés et enfin les résultats quils ob¬tiendraient. Chaque élément constituant les parties actives dun amorçage faisait lobjet dune démonstration pratique à lappui. Cest-à-dire quau cours de ces conférences, je faisais fonctionner aussi bien la mise de feu de mèche lente qui brûle un mètre en quatre-vingt-dix secondes que du cordeau détonant qui détone de lordre de sept mille mètres seconde. « Je leur montrais ensuite la façon de monter un amorçage avec détonateur inerte, puis un paquet de pétards également inertes et enfin lintroduction de lensemble dans le logement damorçage de lengin destructeur. Lorsque javais terminé cette instruction, je rassemblais tous les élèves sur le pont de leur bâtiment, jallumais une mèche de cinq à six secondes de durée au bout de laquelle était un pétard amorcé et jenvoyais le tout à leau à proximité de leur bâtiment. Une explosion sensuivait après cinq à six secondes, suivie dune gerbe variant avec la hauteur deau. » Le 21 novembre, Aimé Massot était à bord du Strasbourg puis de la Marseillaise. Le 22, il poursuivait ses conférences sur le Jean de Vienne ; le 23, il était sur le Colbert. « Je me suis réservé la journée du 24 novembre pour rappeler aux agents techniques, chefs déquipe et ouvriers artificiers de la pyrotechnie, certaines méthodes de sabordage pour rendre inutilisables des matériels et ouvrages dont on ne veut laisser trace à lennemi. Le 25 novembre, je repris mes conférences à len¬semble des officiers mariniers et équipages canonniers à bord des sous-marins. Et enfin, le 26 novembre 1942, jai fait mes dernières conférences à bord du contre-torpilleur Le Tigre, à 8 h 30, et du croiseur Algérie, vers 10 heures. Au cours de ces conférences, jindiquais les emplace¬ments sensibles du navire et ceux des matériels de tir que les officiers du bord connaissaient bien. Cette opé¬ration consistait à placer lengin explosif, ainsi monté et garni comme je leur avais indiqué, au mieux pour opérer la destruction le plus sûrement et le plus rapide¬ment possible, de façon soit à ouvrir une brèche pour couler le bâtiment, soit à rendre inutilisables des organes moteurs, soit à détruire la culasse ou la volée dun canon. » Jules Alassia, qui travaillait avec Aimé Massot, avait reçu l’ordre d’acheminer les charges amorces aux bâtiments : « (…) Dans les locaux de la Pyrotechnie, nous avions de lourdes caisses en cuivre bourrées de charges d’amorces … J’ai reçu l’ordre de les délivrer à l’escadre. (…) nous remettions un rapport en trois exemplaires avec des notes explicatives : l’un au commandant, les deux autres à l’officier-torpilleur et au sous-officier-torpilleur : - Il vous suffira d’allumer l’amorçage avec une cigarette. Pour les non-fumeurs, vous trouverez des allumettes-tisons. ». -1942 – 22 novembre : Armée – Guerre – International – « Le dimanche 22 novembre, dès 8 h 30, je poursuivis mes conférences sur le Jean-de-Vienne.. » -1942 – 23 novembre : Armée – Collectivités - Guerre – International – Constitution dune «phalange africaine» destinée à lutter aux côtés des Allemands «pour libérer lAfrique du Nord». Consigne N° 991 de la censure: «Lappel de la phalange africaine est obligatoire et doit être présenté en première page ». Les messages de fidélité au Maréchal devront être publiés en première page avec une bonne présentation (N °993). -1942 – 23 novembre : Armée – Guerre – International – « Le 23 novembre, à 8 h 30, jétais à bord du Colbert. » -1942 – 23 novembre : Armée – Guerre – International – L’Amiral Abrial fait une visite d’inspection à Toulon : consignes de sabordage.] [Antier Jean-Jacques : Navires doivent être coulés droit mais avec destructions par explosifs. Puis, il fait une inspection de la côte avec l’Amiral Marquis : constat de l’occupation allemande de Palyvestre et de l’impossibilité d’appareiller. 13 h : Le 2ème bataillon du contingent spécial des F.H.M. est détaché, sous le commandement du CC Magnie, de l’Algérie, à la basse aéronavale de Saint-Mandrier (2 compagnies et un groupe de commandement de l’Algérie, 2 compagnies du Dupleix). Ces marins y seront encore lors du sabordage. -1942 – 23 novembre – Guerre - Le 23 novembre, l’amiral Abrial fit une visite d’inspection à Toulon où il confirma l’ordre stipulant que les navires devaient être coulés droit mais avec destructions par explosifs. Il constata par ailleurs que l’occupation allemande du Palyvestre, à Hyères, rendait tout appareillage impossible. A titre de renfort, deux compagnies et un groupe de commandement de l’Algérie et deux compagnies du Dupleix étaient détachés à la base aéronavale de Saint-Mandrier. Ces marins y étaient encore lors du sabordage. -1942 – 24 novembre – Guerre - Le 24 novembre à 23 h, se tint à Aix, la réunion des chefs de l’opération Lila qui reçurent les dernières consignes d’attaque pour le 27 à partir de 1h (Division SS Das Reich, 7e PZ division, bataillon SS motorisé, Kriegsmarine, 3e Luftflotte). Les avions du Palyvestre devaient intervenir dès 4 h 15 (repérage, interception, assaut) ; les marins de Marseille devaient se mettre en route. Hitler ordonnait de ne pas détruire l’arsenal et de mobiliser les dix sous-marins présents en Méditerranée pour barrer toute sortie des Forces de Haute Mer de Toulon entre Bandol et Porquerolles ; le 26, à partir de 19 h, ils auraient liberté d’attaquer les bâtiments français sortant de Toulon. -1942 – 24 novembre : Armée – Guerre – International – «Je me suis réservé la journée du 24 novembre pour rappeler aux agents techniques, chefs déquipe et ouvriers artificiers de la pyrotechnie, certaines méthodes de sabordage pour rendre inutilisables des matériels et ouvrages dont on ne veut laisser trace à lennemi.» -1942 – 24 novembre : Armée – Guerre – International – Hitler ordonne la mobilisation des Uboote de Méditerranée (au nombre de 10) pour barrer toute sortie des FHM de Toulon. L’amiral Abrial, en visite d’inspection à Toulon, apprend de l’amiral Le Luc, resté à Vichy, le ralliement de Dakar à Darlan (Amirall Collinet). A Aix, à 23 h, Réunion autour de l’Obergruppenführer Hausser des chefs de l’opération Lila (Hausser, général von Funk, colonel Fick, amiral Wever, général Sperrle), commandant la Division SS Das Reich, la 7 ème PZ division, le bataillon SS motorisé, la marine, et la 3ème Luftflotte : organisation de départ (PC à Ollioules en limite de l’enclave de Toulon ; groupe A : le Beausset-Ollioules-Toulon-St-Mandrier par l’ouest et le sud (RN8) ; groupe B : Toulon, porte et flotte, par le NW ; groupe D : Brignoles-La Valette—Le Mourillon, par le NE (Lamalgue, sous-marins, pointe sud du Mourillon). Avions de Palyvestre dès 4 h 15 (repérage, interception, assaut), Istres (mines magnétiques), Cagliari et Istres (bombes de 250-500 kg), Istres et Nimes (bombes 1 t), Grosseto (hydravions torpilleurs) ; marins en route ; Uboote entre Bandol et Porquerolles. Ne pas détruire l’arsenal. -1942 – 25 novembre : Armée – Guerre – International – « Le 25 novembre, je repris mes conférences à len¬semble des officiers mariniers et équipages canonniers à bord des sous-marins.» -1942 - 26 novembre : Armée - Collectivités – Guerre – International – Société - le général Henri Giraud est nommé haut-commissaire civil et militaire en Afrique du Nord. -1942 – 26 novembre : Armée – Guerre – International – «Et enfin, le 26 novembre 1942, jai fait mes dernières conférences à bord du contre-torpilleur Le Tigre, à 8 h 30, «t du croiseur Algérie, vers 10 heures. « Au cours de ces conférences, jindiquais les emplace¬ments sensibles du navire et ceux des matériels de tir que les officiers du bord connaissaient bien. Cette opé¬ration consistait à placer lengin explosif, ainsi monté et garni comme je leur avais indiqué, au mieux pour opérer la destruction le plus sûrement et le plus rapide¬ment possible, de façon soit à ouvrir une brèche pour couler le bâtiment, soit à rendre inutilisables des organes moteurs, soit à détruire la culasse ou la volée dun canon. Le témoignage de M. Massot montre bien quil ne suffira pas, quand viendra lordre dexécution, « douvrir un robinet. » -1942 – 26 novembre : Armée – Collectivités - Guerre – International – LE MESSAGE DU FUHRER AU MARECHAL PETAIN. Berlin, 27 novembre. — Le Führer a adressé au maréchal Pétain, chef de lEtat français, le message suivant : Grand quartier général du Fiïhrer, 26 novembre, à Son Excellence le Chef de lEtat français. « Monsieur le Maréchal, » Lorsque, le 11 novembre 1942, Jai dû. en accord avec les alliés de lAllemagne, me décider à oc¬cuper la côte méridionale de la France afin dassurer la défense du Reich dans la guerre qui nous a été imposée par la France et lAngleterre, jai pris cette déci¬sion dans lespoir damener par là une clarification de la situation politique dans votre pays et dagir ainsi non seulement dans lintérêt de lAllemagne et de lItalie, mais «encore dans celui de la France.» Me reportant en arrière, je dois rappeler, une fois de plus, quen septembre 19(39 ce nest pas lAllemagne qui a déclaré la guerre à la France et à lAngleterre, mais quau contraire je nai pas laissé passer une occasion, depuis le jour où jai pris le pouvoir, de faire passer les relations franco-alle¬mandes du plan arbitraire du Diktat de Versailles à celui dune véritable collaboration amicale. LAlle¬magne na alors demandé à la France quune seule chose : cest de ne pas repousser la main quelle lui tendait. Malheureusement, les Intrigants anglo-saxons, et derrière eux les juifs, ont, sans la moindre conscience, réussi à faire passer le moindre geste de réconciliation fait par le nouveau fteich pour un •igné de faiblesse, et chaque offre de paix pour un signe de limminence de notre effondrement. La responsabilité des excitateurs juifs » Tandis quen Allemagne aucune revendication nétait adressée à la France, ni par le gouvernement, ni par qui que ce soit dautre, ni dans les discours, ni dans la presse; tandis que rien nétait toléré qui pût porter atteinte à -lhonneur de la France, les excitateurs responsables réclamaient à Paris le morcellement du Reich allemand, la mise en esclavage de son peuple, la liquidation des fondements de notre législation sociale, et en particulier le rétablissement dans ses droite illimités dexploitation de la race juive, qui avait été ramenée en Allemagne dans les limites qui conviennent. Je nignore pas, monsieur le Maréchal, que vous-même navez aucunement participé à ces menées bellicistes. vous «avez aussi quencore au lendemain de la campagne de Pologne jai renouvelé mes déclarations et jai offert la paix sans formuler aucune exigence pour lAllemagne, avec le seul but de servir la collaboration européenne. Comme aux première jours de sep¬tembre, ceux qui avaient intérêt au démembrement de lEurope et tiraient bénéfice de cette guerre ont, aprèe la campagne de Pologne, étouffé sous leurs clameu/» ce nou¬vel appel à la raison «t exigé le continuation de la guerre à tout prix. » Cest ainsi que la lutte imposée par vôtre gouvernement datars au Reich allemand et, avec lui, en dernière analyse, à lItalie son alliée a dû être réglée par les armes et non par la raieon. Les sécurités exigées par la convention darmistice » Malgré une victoire unique dans lHistoire, je nai rien fait qui pût porter atteinte à lhonneur français et je nai exigé dans la convention darmistice que les seules sécurités par lesquelles une reprise de la lutte pût être empê¬chée en toutes circonstances. Je nai jamais formulé par la suite aucune revendication qui fût en contradiction avec ce principe. Vous savez, monsieur le Maréchal, que toutes les affirmations qui ont été répandues, de source anglaise ou américaine, ainsi que par les responsables intéressés de cette guerre, et selon lesquelles lAllemagne voudrait semparer de la flotte française ou aurait formulé des exigences dans ce sens, mensonges délibérés. » Pendant que le Reich allemand 1 continue à faire de lourds sacrifi-t ces dans la guerre qui lui a été imposée avec lassentiment de la > France, le peuiple français a pu vivre depuis larmistice dans la paix, autant tout au moins que ses alliés eux-mêmes ne lui infligeaient pas de sanglants sacrifices par leurs agressions navales ou aériennes. Dans le même temps, le Reich a libéré progressivement 700.000 prisonniers sur les 1.986.000 qui se trouvaient en Allemagne. » Une telle attitude est, je le crois, s sans précédent dans lhistoire de l la guerre. Si ces mesures ont été progressivement arrêtées, cest seulement parce que malheureusement les éléments Intransigeants ont toujours fini par s’opposer dans votre pays à une collaboration véritable. Les bases établies lors de lentrevue de Montoire » Vous avez vous-même exprimé le désir, monsieur le Maréchal, davoir un entretien avec moi pour trouver les bases dune telle collaboration et pour les définir. Jai accédé à ce désir, et nous avons eu à Montoire des conversations qui, jen étais persuadé, auraient pu fournir les bases dune détente générale. Ceux qui avaient intérêt à la guerre ont malheureusement réussi alors en France à faire échouer, après quelques semaines, cette collaboration, en invoquant des motifs qui étaient fnflnimem blessants pour ma personne. Les raisons mensongères invoquées par les auteurs du 13 décembre » Je suis contraint de préciser ici que lon a ouvertement pré¬tendu que les cendres du fils de • Napoléon nont été ramenées par moi à Parlais que dans ie but de vous y attirer, monsieur le Maréchal, et de vous mettre ainsi en tre les mains de lAllemagne. > Je dois constater que cest vous-même, monsieur le Maréchal, qui avez alors instamment demandé de pouvoir vous installer à Ver¬sailles et que cest mol qui my suis toujours opposé, en souli¬gnant que le monde en tirerait •— bien quà tort — la conclusion que le gouvernement français se trouverait au pouvoir de lAlle¬magne. » Bien que ces événements aient été en contradiction flagrante avec lattitude que javais adoptée Ibrs de larmistice, je nai pas voulu en tirer de conséquence parce que je •avais, et que je sais encore, quil *e trouve parmi le peuple français des millions de •travailleurs, de paysans et de bourgeois attachés «, leur travail qui nont, en leur âme et conscience, rien de com¬mun avec ces intrigues et qui ne .désirent que la paix. Je dois en¬core préciser, monsieur le Mairé-chal, que je nai jamais pris lini¬tiative de prier un membre du gouvernement français de nie ren¬contrer et que cest au contraire le gouvernement français lui-même qui » toujours pris linitiative des conversations. Mes deux entretiens avec lamiral Darlan ont eu lieu sur la demande expresse de celui-ci, agissant en votre nom, monsieur le Maréchal. Laccord dinnombrables officiers a permis en Afrique du Nord linvasion américaine » le débarquement des troupes anglo-américaines en Afrique du Nord et du Nord-Ouest française qui, ainsi quil sest avéré depuis, sest effectué en accord avec dinnombrables généraux et officiers traîtres, a mis fin aux conditions formulées dans le préambule de la convention darmistice et obligé lAllemagne à prendre immédiatement, avec son alliée, des mesures de sécurité nécessaires. Mais, le 11 novembre, je navais pas encore connaissance dé tous les événe¬ments qui ont abouti à cette action angio-américaine. Violations de serments ignorées du Maréchal » Je sais aujourdhui et vous savez également, monsieur le Maré¬chal, que cette occupation a été effectuée sur le désir exprès de ces éléments français qui ont poussé autrefois à la guerre, et qui nont pas encore disparu, même actuel de la vie publique, et surtout de la vie militaire. » Le fait que des généraux et des amiraux français, en grand nombre, nont pas tenu leur parole dhonneur donnée aux autorités al¬lemandes, est un soi un fait re¬grettable. Mais le fait que vous, monsieur le Maréchal, soyez obligé de reconnaître que ces généraux, c-re amiraux et ces officiers ont violé le serment quils vous avaient prêté moblige à constater que les conventions passées avec ces éléments sont absolument inutiles. x » Je vous transmets maintenant ci-joint les preuves montrant que, depuis lentrée des troupes et italiennes, le 11 novem¬bre, des assurances formelles ont été données sous forme de décla¬rations engageant la parole dhonneur. Les ordres qui viennent dêtre découverts montrent que ces déclarations ont été violées le Jour même. En assurant que la marine toute attaque ennemie, lamiral a trompé une fois de plus lAllemagne et lItalie. En effet, après avoir fait cette déclaration le 11 novem¬bre, il envoyait le 12 novembre l’ordre de ne tirer en aucune circonstance en cas de débarquement éventuel de forces anglaises et américaines. « Jai conscience que vous navez aucune part à ces événements » » De nombreuses autre violations des conventions darmistice ont été découverte* depuis x lors. Je dois, monsieur le Maréchal, por¬ter main tenant lea faite suivante à votre connaiesance : » 1° Jai conscience, monsieur le Maréchal, que vous navez personnellement aucune part dans tous ces événements et que cest vous, par suite, qui en souffrirez le plus ; » 2 Je représente les intérêts dun peuple à qui la guerre a été imposée et qui, pour assurer son existence, doit lutter contre ceux qui ont provoqué cette guerre et qui la continuent aujourdhui dans le but danéantir toute lEurope. Et cela pour une clique judéo-anglo-saxonne européenne et en partie extraeuropéenne ; » 3 Je suis obligé de continuer cette guerre au nom de ces millions d’hommes non pas seulement de mon propre pays qui se sont libérés de l’oppression capitaliste qui les pillait impitoyablement et qui ne sont pas disposés à devenir pour toujours les victimes d’une organisation internationale de pillage, ni à tolérer la destruction définitive d eleur nationalité. « Le peuple allemand n’a aucune haine contre le peuple français » » 4 Le peuple allemand, au nom duquel, Monsieur le Maréchal, je vous fais cette déclaration, n’a aucune haine contre le peuple français. Mais, en tant que Führer et représentant de ce peuple, je suis décidé à ne livrer sous aucun prétexte l’Allemagne, donc l’Europe entière, au chaos en tolérant les agissements des éléments qui ont provoqué cette guerre effroyable. Je prendrai donc position contre toute organisation, et surtout contre toute» ces personne» qui veulent empêcher, même pour lavenir, une collaboration en^rè lés peuples français et allemand. Contré ces mêmes personnes aux¬quelles incombe déjà la responsa¬bilité sanglante de la déclaration de guerre et qui paraissent croire que leur.heure est venue douvrir, dans le sud dé lEurope, une porte aux incursions de puissances extracontinentales ; » 5 Apres avoir eu connaissance des nouveaux manquements à la parole dhonneur dont se sont rendus coupables des officiers, des généraux et des amiraux français et de leur intention de livrer la France, comme ils lont fait pour lAfrique du Nord, aux fauteurs de guerre judéo-anglais, jai donné lordre doccuper immédiatement Toulon, dempêcher le départ des bateaux ou de les détruire et de briser briser radicalement toute résis¬tance, si cest nécessaire. B ne sagit pas là dun acte dhostilité contre les officiers et soldats français qui ont le sens de lhon¬neur militaire, mais contre ces criminels pour lesquels il ny a pas encore assez de sang répandu et qui cherchent à faire durer et à aggraver cette catastrophe. » «Fal donc donné lordre de dé¬mobiliser toutes les unités de lar¬mée française qui, contre lordre des propres autorités françaises, sont excitées par des officiers à une résistance active contre lAlle¬magne ; » 6° Ces mesures, auxquelles mo¬blige rattitude déloyale dé vos amiraux et généraux, ne sont pas dirigées, comme jai déjà dit, con¬tre la France ou le soldat français en soi. Jai le plus ferme espoir — et je sais que mon alliée par¬tage le même avis — quil .doitêtre possible de redonner à lÉtat français une armée dont les offi¬ciers, seront assez obéissants en¬vers leur chef pour offrir les garanties nécessaires à lexécu¬tion de tous accords et conven¬tions conclus par leur pays. Une armée qui vous «oit aveuglément dévouée, monsieur le Maréchal » » Si douloureux que cela puisse être pour vous en ce moment, monsieur le Maréchal, vous conce¬vez aisément que lon ne saurait Imaginer un Etat viable sans une armée disciplinée et obéissante et que, par conséquent, la reconstitu¬tion dune marine, dune armée et dune -aviation qui vous soient aveuglément dévouées, monsieur le Maréchal, ne sera pas un mal, mais au contraire un bien pour la France. » Je ne voudrais pas terminer cette lettre sans vous assurer à nouveau que cettemesure, qui ma été imposée, ne diminue en rien ma volonté de collaboration avec la France, mais constitue pratique¬ment lune des conditions de sa réalisation. » JE SUIS, DAUTRE PART, FERMEMENT RESOLU A AIDER LA FRANCE A REN¬TRER EN POSSESSION DES DOMAINES COLONIAUX QUI, EN DEPIT DE TOUTES LES ALLEGATIONS CONTRAIRES, LUI ONT ETE VOLES PAR LES ANGLO-SAXONS, et à laider en usant de tous les moyens dont dis¬pose le Reich. LALLEMAGNE NI LITALIE NAVAIENT LINTEN¬TION DANEANTIR LEMPIRE COLONIAL FRANÇAIS. Il appar¬tient aux autorités françaises daccepter les mesures indispensa^ blés qui ont été prises par lAlle¬magne de façon quil ny ait pas de nouvelle effusion de sang et de créer au contraire les conditions nécessaires à une collaboration réellement féconde, au plus grand profit des parties intéressées. » Le maréchal von Runstedt est, en ce qui concerne laction alle¬mande, qualifié pour prendre tou¬tes les décisions nécessaires et se tiendra en tout temps à votre dis¬position, monsieur le Maréchal. » Je termine cette lettre avec lespoir quune collaboration sera ainsi inaugurée. NOUS NATTEN¬DONS DE LA PART DE LA FRANCE RIEN DAUTRE QUUNE ATTITUDE LOYALE ET UNE JUSTE COMPREHENSION DES DESTINS DE LEUROPE. Veuillez agréer, monsieur le Maréchal, lassurance de mon hom¬mage personnel. » Adolf HITLER. » -1942 – 26 novembre : Armée – Guerre – International – au PC de corps d’Armée, hôtel de Noailles, Marseille, dernières mises au point de Lila ; puis l’EM de la 7ème PZ se rend au Beausset et l’EM Hausser gagne Ollioules. Au fort Lamalgue, les amiraux Marquis et de Laborde font le point : occupation allemande de Palyvestre non prévue, marins allemands à Marseille, « on » signale que « c’est pour ce soir », mouvements de blindés vers Aubagne. Comme d’habitude, la Batterie de Cépet, à Saint-Mandrier, effectue un entraînement de ses 340. Le 26 novembre 1942, à 18 h 50, au large de Toulon, Guggenberger (U 81) note : « sous-marin français en surface. » C’est le Marsouin (Cdt Mine) qui rentre à Toulon après une journée d’essais. A 19 h, le QG opération Lila de donne, à tous les Uboote en position autour de Toulon, liberté d’attaque les batiments français sortant de Toulon. Au soir, à la Préfecture maritime (place d’Armes), réunion des comités de liaison de la commission d’armistice (Marquis, De Laborde, Al Feo pour l’Italie, manque Allemands). Demande d’appareils radios car pas de dotation pour postes en limite d’enclave. Puis de Laborde regagne sa villa de Tamaris et Marquis, le fort Lamalgue. A 23 h, l’amiral de Laborde regagne le Strasbourg . A la même heure, au fort Lamalgue, l’amiral Marquis apprend que des chars allemands stationnent vers Bandol et Sanary en bord de route côtière.] -1942 – 26 novembre – Guerre - Le 26 novembre, Hitler adressait un message au maréchal Pétain que celui-ci recevrait le 27 à 4h 30 tandis que les premiers avions allemands survoleraient Toulon et que des chars seraient déjà devant la préfecture maritime : « Après avoir eu connaissance des nouveaux manquements à la parole dhonneur dont se sont rendus coupables des officiers, des généraux et des amiraux français et de leur intention de livrer la France, comme ils lont fait pour lAfrique du Nord, aux fauteurs de guerre judéo-anglais, jai donné lordre doccuper immédiatement Toulon, dempêcher le départ des bateaux ou de les détruire et de briser radicalement toute résis¬tance, si cest nécessaire. Il ne sagit pas là dun acte dhostilité contre les officiers et soldats français qui ont le sens de lhon¬neur militaire, mais contre ces criminels pour lesquels il ny a pas encore assez de sang répandu et qui cherchent à faire durer et à aggraver cette catastrophe. » (Le Petit Parisien, édition de Paris, du 28 et du 29 novembre 1942) Le 26 novembre, l’état-major de la 7ème PZ se rendait au Beausset et celui de la Das Reich gagnait Ollioules tandis que les amiraux Marquis et De Laborde faisaient enfin le point et se rendaient compte que l’occupation allemande du Palyvestre n’était pas prévue, que des marins allemands étaient à Marseille, que des blindés faisaient mouvement vers Aubagne et qu’« on » signalait que « c’était pour ce soir ». A la réunion des comités de liaison de la commission d’armistice, les Allemands étaient absents alors que les Italiens étaient là. Tout au long de cette affaire, et malgré les indices que nous venons de livrer, le sentiment prévalut chez les amiraux que l’ennemi viendrait de la mer et qu’il était inutile d’envisager une attaque par voie de terre. Des postes de gendarmerie étaient simplement disposés sur la route d’accès à Toulon par Ollioules. A 23 h, l’amiral De Laborde regagnait le Strasbourg et à la même heure, au fort Lamalgue, l’amiral Marquis apprenait que des chars allemands étaient stationnés vers Bandol et Sanary en bord de route côtière.
Posted on: Sun, 01 Dec 2013 03:57:45 +0000

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