fredo sept 27, 2013 @ 11:41 son projet et celui-ci me - TopicsExpress



          

fredo sept 27, 2013 @ 11:41 son projet et celui-ci me semble t’il a ce siono !! En tant qu’énergie propre, le gaz sera le carburant de l’industrie du XXIe siècle. Celui qui aura la main basse sur les robinets du gaz contrôlera le monde ! Et contrairement au pétrole, qui se trouve un peu réparti sur toute la planète et dont les réserves ne cessent de diminuer, le gaz se trouve dans des endroits précis (1). Notamment en Méditerranée orientale, en Syrie et au Liban. « La révélation du secret du gaz syrien fait prendre conscience de l’énormité de l’enjeu à son sujet. Qui contrôle la Syrie pourrait contrôler le Proche-Orient. Et à partir de la Syrie, porte de l’Asie, il détiendra «la clé de la Maison Russie», comme l’affirmait la Tsarine Catherine II, ainsi que celle de la Chine, via la Route de la soie. Ainsi, il serait en capacité de dominer le monde, car ce siècle est le Siècle du Gaz.», écrit Imad Fawzi Shueibi, philosophe et géopoliticien et président du Centre de documentation et d’études stratégiques de Damas. Selon le Washington Institute for Near East Policy (WINEP, le think tank de l’AIPAC) (2), le bassin méditerranéen renferme les plus grandes réserves de gaz et c’est en Syrie qu’il y aurait les plus importantes. Depuis son arrivée au pouvoir en Russie, Vladimir Poutine, conscient de l’importance du contrôle des zones énergétiques (production, transport et commercialisation), va insuffler, à partir de 1995, une nouvelle stratégie à Gazprom, récupéré des mains des oligarques russes pro-occidentaux. Les projets Nord Stream(3) et South Stream(4) vont assurer le contrôle des zones gazières depuis la Russie jusqu’au Proche-Orient en passant par l’Azerbaïdjan, le Turkménistan et l’Iran. Les accords stratégiques entre la Russie et l’Allemagne accentuent, à travers Nord Stream, l’influence russo-germanique (Gazprom Germania) sur l’Europe occidentale. C’est l’Autriche, zone d’influence allemande, qui accueille les centres de stockage de gaz, alimentant la Slovénie, la Slovaquie, la Croatie, la Hongrie, l’Italie et l’Allemagne. Et si l’Allemagne ne veut pas régler le problème de la dette européenne et par la même sauver l’euro, c’est pour ne pas gêner les investissements russo-germaniques, sans oublier que, pour elle, le centre de l’Europe n’est autre que l’espace germanique, à savoir l’Allemagne, l’Autriche, la République tchèque et la Suisse. Imad Fawzi Shueibi souligne par ailleurs que « ce mariage des intérêts germano-russes s’est appuyé sur l’héritage de la Guerre froide, qui fait que trois millions de russophones vivent en Allemagne, formant la deuxième plus importante communauté après les Turcs. Poutine était également adepte de l’utilisation du réseau des anciens responsables de la RDA, qui avaient pris soin des intérêts des compagnies russes en Allemagne, sans parler du recrutement d’ex-agents de la Stasi (…) Mais il faut le reconnaitre, l’utilisation par la Russie de ses anciennes relations n’a pas été préjudiciable à l’Allemagne, car les intérêts des deux parties ont été servis sans que l’une ne domine l’autre.» Le projet South Stream part de la Russie jusqu’en Bulgarie en passant par la mer Noire, puis se divise entre la Grèce et le sud de l’Italie, d’une part, et la Hongrie et l’Autriche, d’autre part. En passant par la Grèce, il détourne la Turquie, plaque importante de l’Otan. Et c’est ce projet-là que vient concurrencer, avant d’être repoussé à 2017, voire abandonné selon certains, le projet Nabucco(5) que comptent lancer les USA et ses alliés. Ce projet, cher à l’oncle Sam et ses alliés Israël et le Qatar, a été torpillé par la Syrie et l’Iran. Ce dernier, en signant un accord en 2011 pour transporter son gaz vers la Syrie en passant par l’Irak, fait de la Syrie le principal centre de stockage et de production du gaz du Moyen-Orient et non la Turquie, tel que prévu dans le projet Nabucco. Ce projet libère l’Iran et contraint le Qatar, qui fait des pieds et des mains pour changer le régime d’Assad et installer à sa place un gouvernement salafiste qui bénira ces projets gaziers. La Turquie voit son influence sur le Moyen-Orient s’envoler et rêve même d’annexer la Syrie et le Liban à travers des gouvernements islamistes. Quant à la France, partie en éclaireur dans la guerre contre la Syrie, elle veut sa part dans le gaz syrien et libanais, après s’être assurée sa part dans le gaz libyen. Le projet néocolonialiste français est de revenir sur ses espaces historiques qu’étaient la Syrie et le Liban et aussi pour faciliter la mainmise de son allié qatari sur le gaz iranien. Les sources du Nabucco étant remises en cause, asséchées, les Occidentaux vont en guerre pour s’assurer une sécurité énergétique en voulant s’attaquer à la Syrie. En face, la détermination de la Russie et de la Chine. Ce dernier est partie prenante dans la stratégie de Poutine dans le contrôle du gaz, à travers des prix bas et des actifs dans les réseaux de distribution, en contrepartie de sa rentrée dans le grand marché intérieur chinois. Leurs vétos pour protéger la Syrie en est la preuve ! L’axe Russie-Chine- Iran- Irak- Syrie- Hizbaalh se consolide, s’agit-il du début de la fin de l’ère hégémonique étasunienne et la venue d’un nouvel ordre mondial comme le souligne le président Poutine ? 1- La carte du gaz révèle que celui-ci est localisé dans les régions suivantes, en termes de gisements et d’accès aux zones de consommation : 1. Russie : Vyborg et Beregvya 2. Annexé à la Russie : Turkménistan 3. Environs plus ou moins immédiats de la Russie : Azerbaïdjan et Iran 4. Pris à la Russie : Géorgie 5. Méditerranée orientale : Syrie et Liban 6. Qatar et Égypte. 2- Fondé en 1985, le Washington Institute for Near East Policy (Winep) est rapidement devenu, pour les questions relatives au Proche-Orient, le think tank le plus influent auprès des autorités américaines et des médias. Le fondateur du Winep, M. Martin Indyk, était auparavant chargé de recherche à l’American Israel Public Affairs Committee (Aipac), le puissant lobby pro-israélien aux Etats-Unis. 3- South Stream est un projet de gazoduc paneuropéen qui, dès 2015, devrait relier la Russie à l’Europe occidentale. Ce gazoduc devrait avoir une capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz par an qui sera acheminé sous la mer Noire vers la Bulgarie, puis la Serbie, l’Italie et l’Autriche. South Stream permettrait aussi de contrôler une grande partie des livraisons du gaz en provenance des gisements gaziers de la mer Caspienne et du Kazakhstan. 4- Le Nord Stream (anciens noms : North Transgas et North European Gas Pipeline: NEGP) est un gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique. 5- Le projet initial Nabucco était un gazoduc reliant l’Iran et les pays de la Transcaucasie à l’Europe centrale1. Soutenu par l’Union européenne (UE), il permettrait, dès 2017, de diversifier les sources d’approvisionnement énergétique de l’Europe, notamment d’un pays comme la Hongrie, qui dépend à 80 % du gaz russe. D’une longueur de 3300 km, il aurait une capacité maximale de 31 milliards de m3 de gaz. Son coût, initialement prévu à 7,9 milliards d’euros2, s’élèverait à 12-15 milliards3. Sa position au cœur de la Turquie permet au gazoduc d’être éventuellement relié, à terme, aux réseaux de transport syrien et surtout irakien.
Posted on: Fri, 27 Sep 2013 11:25:45 +0000

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