ils cohabitent avec la maladie, leurs crises au détriment de leur vie et de leurs années perdues depuis leur retour, imperméables aux raisons essentielles dexister. de là, ils découvrent le silence pudique. ce sentiment dun temps lui même déporté. et ils se retrouve, cest dans un univers faussé. car on ne peut pas se réunir pour échanger ses propres plaies comme des timbres poste ; les souvenirs sont intransmissibles. devant cette vie en marge qui attend les concentrationnaires, ne doit on pas se demander sil nexiste pas également une façon décrire, de sentir, dapprocher. un romanesque, si peu révélateurs pour le lecteur qui se refuse à entrer dans le jeu infernal de cet émiettement, brise a tout prix nimporte quel miroir de son propre mal afin de se réfugier dans une béate indignation et dans la paix douillette de son âme? il nous semble quon peut déjà dégager quelques principes dun art lazaréen ou concentrationnaire et je crois que les déceler, en dévoiler tous les signes, la peur de la contagion, en abattre tous les masques est de première importance. il ne faut rien laisser dans lombre, les ténèbres sont si vite arrivés.
Posted on: Fri, 18 Oct 2013 08:44:52 +0000
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